A la suite des élections présidentielles, il est utile d’esquisser un court bilan du 1er quinquennat sous E. Macron. Et il est sans appel : mauvais, archi-mauvais, pire que ce que l’on pourrait penser, et surtout sur ce que l’équipe en place et ses relais merdiatiques tentent de nous faire avaler pour affirmer le contraire et relancer la machine à l’occasion des législatives
. Pour commencer, il faut rappeler un fait qui ne se voit pas des ‘’démocraties‘’ qui ont gardé quelques principes élémentaires : dans la brochette de collaborateurs du président qui après ‘’les affaires’’ de ses prédécesseurs promettait une « moralisation de la vie politique », 5 ministres ont été mis en examen et 12 ont eu affaire avec la Justice, dont certains sont toujours en fonction. Bravo, l’artiste !
De manière globale, il faudra retenir que décidément, les ‘jeunes cadres’ aux allures dynamiques ne sont pas une garantie de réussite – ce ne sont pas les Canadiens, ni les Grecs, ni les Italiens qui me contrediront. Que ce soit le président lui-même sans parler de son aréopage rapproché, il y a un temps pour tout, et tant que l’on a pas terminé ses crises d’acné, cette lamentable expérience nous apprendra qu’il faut vraiment éviter de confier les responsabilités d’un pays à des adolescents immatures et complètement largués par une charge qui manifestement les dépasse.
Les plus soumis, les plus obséquieux invoqueront les circonstances exceptionnelles d’une ‘pandémie’ imprévisible pour tenter d’expliquer les difficultés rencontrées par le jeune président, et ne manqueront pas de lui décerner au minimum un ‘’satisfecit’’ pour sa gestion des problèmes. Ce sont les mêmes qui bavaient pareil avec Sarko et la crise des ‘subprimes’. Ceux-là trouvent toujours une excuse pour tenter de camoufler l’absolue faillite de leur candidat. Et au vu des résultats qui pourrait les croire ? Ils ne font que se décrédibiliser un peu plus, à chacune de leurs interventions, sans réaliser à quel point ils dénaturent la fonction politique qui n’en menait déjà pas large après les frasques de Sarkozy et les trahisons de Hollande, tous deux ayant d’ailleurs menés leurs partis dans le caniveau.
Quand on voyait ces hypocrites en public, masque sur la tronche à faire semblant de suivre les consignes sanitaires, puis à faire la fête en privé et se taper sur les cuisses sans la moindre protection, on imagine aisément comment ils doivent parler des ‘‘sans dents’’ qu’ils parviennent à brimer et contrôler toujours plus, leur supprimant au fur et à mesure les miettes concédées par le passé, et se filant les bons plans et adresses utiles pour organiser leur évasion fiscale en quelques lieux exotiques abrités des regards du fisc plus affairé à chasser les petites gens et les quelques aides sociales lâchées comme des aumônes. Ces images sont terribles et mettent à mal toute la caste politique. Leurs faits et gestes sont à vomir et il faut que les citoyens se ressaisissent pour en mener les auteurs devant les tribunaux, à l’image de N.Sarkozy qui a lui aussi pensé qu’à l’abri de sa fonction, il pouvait tout se permettre. Que ces imbus narcissiques et corrompus soient jugés pour leurs crimes et la casse sociale qu’ils organisent.
Le constat est grave : le pays est mis en réel danger par ces voyous, tant au plan extérieur qu’intérieur, et le bilan de ce quinquennat est catastrophique. La France a perdu son aura, et à l’international sa voix n’est pratiquement plus écoutée. Que ce soit aux Etats-unis où l’ado de l’Elysée a multiplié les courbettes pour tenter de trouver sa place aux côtés des ténors américains qui l’ignorent, ou au Moyen-Orient où ses alliances et ses ventes d’armes à des dictatures avérées sont contraires aux discours sur les ’’valeurs’’ tant vantées d’une démocratie malmenée, piétinée (https://www.lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/ventes-darmes-une…), ou encore à ses positions de principe contre la Russie, l’Iran, le Venezuela – et j’en passe – même ramené à l’Union européenne, c’est pareil. Il a beau multiplier les interventions et se présenter comme réformateur d’une Europe qu’il prétend moderniser, les décisions prises par Bruxelles le sont sans tenir compte de ses avis. L’affaire semble entendue, petit Manu parle dans le vide, il soliloque tel Narcisse qui se pâme devant sa propre image quand dans son dos les autres s’en moquent. (https://www.amnesty.org/fr/latest/press-release/2019/12/icc-investigat…)
Et il faut constater la même chose sur le plan intérieur. Dépassé par les événements dans sa gestion de la mal nommée ‘’pandémie’’, la seule alternative qu’il ait trouvé pour donner l’impression qu’il maîtrisait la situation a été d’imposer un état d’urgence et un train de mesures absurdes et souvent contradictoires les unes avec les autres, au point de rendre tous les relais qui ont participé à cette imposture, inaudibles et désormais indignes de la moindre crédibilité. La démonstration est patente : les mesures prises ne l’ont pas été à titre sanitaire, mais politiques (sans souligner l’aspect financier de cette juteuse affaire que certains ont exploité au maximum pour s’en faire des fortunes).
Et c’est bien-là le souci pour la fonction de président et des responsables de son gouvernement : ne plus être crédibles, perdre la confiance de ses pairs et de ses citoyens. Et finir par ne plus avoir comme relais que des valets, et encore, il en est qui commencent à renâcler et les rangs du parti LREM s’étiolent suite aux départs nombreux de ses adhérents. Au début de LREM 418.000 adhérents… tombés à 20.000 avant la fin du quinquennat. CQFD ! (http://www.media-web.fr/en-marche-95-des-militants-ont-deserte-le-part…)
Mais le danger ne se limite pas là. Il se situe aussi dans cette banalisation de mesures qui n’ont rien à envier à l’extrême-droite ! Sans parler des dégâts considérables occasionnés à l’intégrité physique de nombreux Gilets Jaunes, voilà plus de 2 ans que le pays est régi par un Conseil scientifique et un Conseil de Défense, comme cela se passe en temps de guerre ! Or, où est l’ennemi ? Sinon, le peuple, dont ce gringalet se méfie, sachant bien que sa tête ne tiendrait pas longtemps sur ses épaules s’il devait l’affronter de face, sans sa garde rapprochée, à l’image de la gifle qu’un rare courageux citoyen n’a pas manqué de lui asséner.
Autre preuve du danger dans lequel cet irresponsable et son équipe ont mené le pays : aujourd’hui des candidats qui prétendent à son remplacement au poste de président, n’hésitent plus à utiliser un langage des plus racistes qui soit. La parole a été libérée. L’un déclare le plus sérieusement du monde qu’il faut changer les prénoms qui ne seraient pas assez ‘’français’’, quand un autre, parlant des immigrés, affirme tout aussi sérieusement qu’il faut envoyer ces ‘‘barbares’’ au bagne sur les îles Kerguelen. Et tout cela passe dans les merdias qui tendent leurs micros à ces sinistres individus qui en temps normaux devraient être menés devant la justice pour propos racistes encourageant à la discrimination et à la haine de l’autre. Si M. Le Pen avait osé tenir de tels propos, ces mêmes merdias et les bobos de service lui seraient tombés dessus à bras raccourcis en la traitant de tous les noms, et auraient appelé à son interdiction d’antenne. Aujourd’hui, ces discours trouvent écho auprès de citoyens égarés, trompés par ces sordides individus dont le fond raciste remonte à la surface. Ce qui a au moins l’avantage d’en révéler la nature.
Que reste-t-il alors à ce piètre président ? La liste de ses méfaits, de ses mensonges, de ses trahisons, de ses manques, de ses renoncements, de ses traîtrises, de ses mépris, de ses bassesses,… est tellement longue qu’il y faudrait un livre entier. Même sa formule d’une ‘’star-up nation’’ se solde par un échec retentissant. D’après les chiffres officiels transmis par l’AFP, la France a enregistré en 2021 le pire déficit commercial de son histoire, à 84.7 milliards d’euros ! Sous sa conduite, la dette du pays a donc explosé comme jamais. Et qui devra payer ?… je vous le laisse deviner. Ce technocrate promu par Fr. Hollande aurait dû éveiller les soupçons… mais, acteur de théâtre à ses heures intimes, il a trompé son monde et beaucoup s’y sont laissés piéger. Le PIB a fondu, le chômage explose malgré des chiffres tronqués par tous ceux qui en sont exclus, l’économie tourne au ralenti, les faillites des petits indépendants battent tous les records, la pauvreté touche de plus en plus de familles, le nombre des sans-abris explose, le prince choisit de payer un cabinet US pour gérer l’État dont coût 2.7 milliards d’euros sur le quinquennat (sans paiement du moindre impôt !), le recul sur tous les fronts est dramatique. Ainsi, cet arrogant n’a même pas les capacités d’être un bon indépendant gérant sa ‘’start up’’ avec succès. En 2015, conseiller devenu ministre de Hollande, cet ado a vendu les turbines nucléaires considérées les plus performantes du monde d’Alstom à l’américain General Electric. Aujourd’hui président, il songe à les racheter pour deux fois le prix ! Voilà le tableau de ce monarque pédant qui en cinq petites années a ruiné le pays, son économie, son image, sa renommée dans le monde et les espoirs que lui portaient quelques citoyens naïfs après les tartuferies de ses prédécesseurs.
(https://www.reddit.com/r/france/comments/sts7d0/le_ruineux_triomphe_in…ût_de/)
Pauvres Français, voilà le résultat de votre inculture politique ! Aurez-vous appris de ce quinquennat ou reproduirez-vous la même colossale erreur lors des législatives, vous laissant séduire par un autre discours affable et trompeur qui ne fera que vous précipiter plus bas encore et en arriver peut-être à une guerre civile, sans évoquer la la sombre éventualité d’un affrontement direct contre la Russie, et ses effets dramatiques, particulièrement pour les générations futures ?
Daniel VANHOVE
17.06.22
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir