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Pour les Russes, le 12 juin est célébré comme « le jour de la Russie », en référence au 12 mai 1990, quand la République socialiste soviétique de Russie (la principale république de l’URSS) déclare sa souveraineté et la fin de l’agonie de l’empire soviétique. Cette page de l’Histoire russe s’est déroulée entre les 12 mai 1990 (déclaration de souveraineté nationale) et 12 mai 1991 (première élection présidentielle russe) et depuis 1994 date à laquelle elle a été déclarée fériée cette journée s’est libérée des querelles idéologiques entre nostalgiques et avant-gardistes pour devenir « le jour de l’unité nationale ».
Cette transition politique n’a pas été facile car si l’URSS avait atteint la phase terminale de son existence (et ses dérives idéologiques), la jeune Russie a bien failli être entrainée dans sa chute par le laxisme utopique de Gorbatchev et l’impéritie décadente de Eltsine qui a eu comme seul mérite d’appeler un certain Poutine au chevet d’une Russie perdue dans une impasse historique mortelle.
Aujourd’hui, 12 mai 2022, cette journée de la Russie revêt une dimension exceptionnelle car elle est aussi synonyme du début de la grande unité russe dont la restauration a commencé en Ukraine, forcée par une hégémonie occidentale de plus en plus agressive et menaçant l’existence même de la Fédération de Russie.
La guerre, tout comme la révolution est une tragédie malheureusement nécessaires pour que les peuples défendent leurs libertés et leurs traditions réelles asservies par les totalitarismes étatiques mythifiés pour lesquels en revanche la guerre n’est que le prolongement de leur hégémonie économique par d’autres moyens.
La troisième guerre mondiale a malheureusement commencé, posant ses marques en Yougoslavie, en Géorgie… pour finalement germer en Ukraine où l’Ordre du chaos mondial étasunien l’a semé en 2014.
Bien sûr ce conflit se déroule pour le moment en Ukraine, mais il s’est déjà internationalisé avec la cobelligérance de plus de 50 pays occidentaux, et il risque de sortir des frontières ukrainiennes si les aides militaires de l’OTAN augmentent ou si la Finlande et la Suède intègrent l’alliance. Et ces nouvelles lignes rouges seront franchies si les populations occidentales se maintiennent dans cette apathie criminelle et suicidaire.
Cette journée de la Russie qui est aussi celle de l’unité et de la paix devrait interpeller les peuples d’Europe qui ne semblent pas, dans leur majorité, avoir conscience de la tragédie qui fonce sur eux.
C’était pourtant simple à comprendre : aucune nation ne peut accepter que son voisin intègre une alliance militaire qui le désigne comme un ennemi et mène à l’encontre de ses populations présentes dans le pays une politique d’ostracisation, de répression et de destruction telle que celle subie par le Donbass depuis 8 ans. Mais la soumission des occidentaux à une doxa hégémonique (dons ils savent pourtant qu’elle ne construit ses guerres que sur des mensonges, des falses flags et des massacres) est tellement apeurante que je finis par penser que seule une guerre mondiale servira peut-être d’électrochoc à certains survivants.
La Russie a relevé le gant de l’OTAN qui giflait sa souveraineté sécuritaire et soutenait la répression ukrainienne du Donbass.
Maintenant que le vin est tiré il faut le boire et surtout réserver sa lie aux occidentaux dont tous les gouvernements, de droite ou de gauche, se vautrent depuis des générations politiques dans la fange capitaliste des nationalismes industriels ou des marchés mondialistes.
Et des ruines des États-nations félons et collabos, les peuples d’Europe pourront, à l’instar de la Russie dans sa région pontique, surgir et reconquérir leurs libertés et souverainetés naturelles.
source : Alawata Rebellion
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