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Campagne de dons Juin 2022
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par Hashtable.
Nouvelles gesticulations gouvernementales alors que des orages assez violents ont traversé la France il y a quelques jours : pour les ministricules de la République, pas de doute, voilà un nouveau signe du réchauffement climatique forcément anthropique contre lequel il faut lutter au quotidien, de préférence avec des petits gestes inutiles mais religieusement effectués pour apaiser Gaïa.
C’est ainsi que Amélie de Montchalin, propulsée ministre des Trucs Verts en Transition après cinq années de succès retentissants au service de la Macronie, interrogée au Grand Jury de RTL, a estimé sans la moindre preuve ni le moindre début de thèse scientifique pour l’appuyer que ces violents orages de grêle et de pluies torrentielles étaient la conséquence directe du réchauffement climatique forcément anthropique.
Avec ces présupposés faux et le raisonnement boiteux habituel de nos politiciens, elle ne pouvait parvenir qu’à des conclusions erronées et des prescriptions ridicules qu’elle n’a donc pas manqué d’exprimer immédiatement.
Pour elle, c’est évident : puisque le climat se réchauffe, puisque c’est la faute de l’Humanité, puisque ça provoque des orages de grêle, alors il faut arrêter d’utiliser la climatisation…
En fait, même pas : il faut arrêter de surutiliser la climatisation. Que voilà un terme pratique qui signifie que non seulement vous avez utilisé cette climatisation pour atteindre la température désirée, mais que vous poussez cependant la bêtise jusqu’à vouloir avoir froid, très froid, le plus longtemps possible, sans doute par perversité climatique.
Accessoirement, cela permettra aux salles climatisées à l’Assemblée, au Sénat ou dans les ministères de le rester, puisque chacun sait que là, cette climatisation n’est pas surutilisée. C’est pratique, n’est-ce pas.
On attend le moment palpitant où la même ministricule proposera aux Français d’utiliser moins souvent la lumière, les congélateurs et le four, de se chauffer avec parcimonie, et de penser à renouveler sa chaudière, refaire l’isolation de l’habitation, prendre le vélo plutôt que la voiture voire prendre une douche à plusieurs histoire de faire de solides petites économies.
Apparemment, dans l’esprit un peu brumeux de la caste des Occupants de l’Intérieur, le petit peuple vit dans une telle opulence que ne lui est pas venu à son esprit un peu niais de gros mammifère votant les mesures d’économies les plus simples : ces gentils crétins n’ont pas encore compris que l’essence coûte un bras, le gaz une jambe et l’électricité la peau des fesses et qu’il convient donc de tout faire pour les économiser.
Le rappel de la ministricule ne s’inscrit donc pas comme une sorte de mépris vis-à-vis de ces nigauds qui continuent de voter pour les mêmes repris de justice qui les méprisent pourtant ouvertement. Non, il s’agit d’information et de leçon d’économie qui profiteront à tous, soyez-en sûr.
Et puis, accessoirement, cela permettra peut-être de réduire un peu la période des pannes électriques qui nous pendent au nez pour les prochains mois, notamment cet hiver.
En France, bien évidemment, il n’en est absolument pas question : comme les masques dont nous avions un stock dodu, comme les lits de réanimation qui n’ont jamais manqué, comme le personnel soignant qui est en nombre suffisant, comme tout le reste planifié et utilisé avec minutie par notre gouvernement, le parc de centrales et la production électrique françaises seront à la fois suffisants et méticuleusement entretenus pour garantir que tout se passera très bien.
Malgré tout, dans certains autres pays, réputés pour leur gestion hasardeuse, leurs finances aux abois et leurs méthodes approximatives comme la Suisse, on prépare déjà l’opinion publique à quelques difficultés : les importations d’énergie pour la Confédération semblent compromises à mesure que les voisins encaissent des soucis dans leur production.
Eh oui : à force de répéter, partout, tout le temps, depuis plusieurs décennies, que le nucléaire, le gaz et le pétrole sont à bannir, les entreprises privées (et à plus forte raison les entreprises publiques) sont inexorablement poussées à couper progressivement leurs investissements dans ces technologies de production que le pouvoir politique tabasse de taxes et de vexations.
À force d’écouter, religieusement, les âneries pompeuses débitées à Davos pour promouvoir des solutions qui n’en sont pas, les politiciens ont stupidement poussé moulins à vent et autres panneaux solaires aux rendements catastrophiques et à l’intermittence gravement handicapante en lieu et place de ce qui fonctionnait vraiment : les lois de la physique étant valables même pour les différents parfums de socialistes qui hantent ces organisations non gouvernementales, les efforts pour faire croire que solaire et photovoltaïque pourraient un jour être compétitifs contre le pétrole et le nucléaire se sont heurtés à la dure réalité.
Ainsi, en 2020, Klaus Schwab du Forum économique mondial déclarait sans rire (il ne rit jamais) que les investisseurs devraient « désinvestir de leur portefeuille d’énergies fossiles et se constituer un portefeuille d’énergie verte » au prétexte que cette énergie « renouvelable » serait moins chère que la fossile. En réalité, il s’agit d’un bobard qui ne tient pas compte des coûts énormes liés à leur maintien en vie H-24, 7 jours sur 7, ni de la supériorité des combustibles fossiles pour des utilisations telles que le transport lourd et la chaleur industrielle.
Quant aux catastrophes soit disant provoquées par le réchauffement global, force est de constater qu’elles provoquent 98% moins de décès au cours des 100 dernières années, et en grande partie grâce aux infrastructures construites et alimentées grâce à ces énergies fossiles, comme le chauffage, la climatisation, l’irrigation, les systèmes d’évacuation, etc.
Dans ce contexte, les gesticulations montchalinesques prennent un autre aspect : elles montrent une fois encore que ce sont les responsables directs des pénuries qui entendent apporter des solutions et surtout que leurs solutions sont au moins aussi pourries que celles qu’ils ont déjà apportées et qui ont créé les pénuries en premier lieu.
En fait de « Grand Reset », tout indique qu’il va surtout y avoir un « Grand Retour », du pétrole et du nucléaire, sans lequel les petits malins à la sauce Montchalin et autres clowns gouvernementaux pourraient bien se retrouver confrontés à cette partie du peuple qui n’a plus envie de faire 40 km à vélo tous les jours.
source : Hashtable
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