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Depuis le début de la guerre en Ukraine, les États-Unis et d’autres pays de l’OTAN envoient des armes lourdes ultramodernes à Kiev. Mais beaucoup de ces systèmes d’armes ne se retrouvent pas sur le front, mais sur Internet.
Le Darknet devient un grossiste en ligne pour le matériel de guerre. Et les clients sont également basés en Europe.
Missiles antichars, armes automatiques, munitions, drones ou même mines – les entrepôts des dealers du Darknet sont pleins. Des milliers de systèmes d’armes envoyés par les alliés occidentaux en Ukraine peuvent être trouvés en vente sur internet.
L’Europe bientôt menacée par des lance-roquettes ?
« Il est pour le moins surprenant qu’après la chute de Marioupol, les États-Unis soient prêts à envoyer 40 milliards de dollars supplémentaires à l’Ukraine où ils avaient déjà perdu 14 autres milliards de dollars. En réalité, les deux tiers ne sont jamais arrivés à destination », a souligné Thierry de Meyssan.
Le FGM-148 Javelin est un missile guidé antichar portable (ATGM). Les Etats-Unis ont développé ce système d’arme pour pouvoir combattre les véhicules lourdement blindés tels que les chars de combat principaux et les véhicules militaires plus légers. Il est difficile d’imaginer ce que des terroristes munis de telles armes pourraient faire dans le centre d’une ville européenne. Le quotidien autrichien eXXpress a fait état de cette grave menace.
Combien de ces systèmes se trouvent déjà en Europe – vraisemblablement entre les mains de criminels ou de terroristes ? La police pourrait à terme être confrontée à d’énormes problèmes avec des terroristes armés. Il est facile de voir comment cela pourrait devenir un risque majeur pour la sécurité des grandes villes d’Europe.
Ventes sur le Darknet
Il n’a jamais été aussi facile de mettre la main sur diverses cargaisons de l’OTAN – directement depuis l’Ukraine – à destination de n’importe quel pays du monde, pour toute personne disposant d’argent. L’assortiment en provenance de Kiev comprend des fusils, des grenades, des pistolets et des gilets pare-balles. Un seul des vendeurs répertoriés a déjà 32 transactions réussies à son actif.
Déjà pendant la guerre des Balkans, les autorités ont constaté que des milliers d’armes de poing avaient tout simplement disparu, avant d’être vendues au marché noir à des organisations criminelles ou même à des terroristes.
Désormais, il est possible de commander de l’armement de haute technologie et un assortiment d’armes automatiques depuis le confort d’un écran. Les grenades ont d’ailleurs fait l’objet d’une offre spéciale. Si les criminels se procurent en outre des gilets pare-balles, la police aura du mal à les arrêter à l’avenir.
La directrice exécutive d’Europol, Catherine De Bolle, a récemment déclaré dans une interview accordée au Welt am Sonntag que son agence se préparait à un afflux d’armes illégales en Europe, initialement expédiées en Ukraine par des pays occidentaux, dont la Grèce, la Suède, l’Espagne et l’Allemagne. Elle a fait remarquer que « les armes du [Kosovo] sont encore utilisées aujourd’hui par des groupes criminels ».
Les djihadistes et autres radicaux sont déjà dans la zone de guerre, selon la base de données du SIS (Système d’information Schengen).
Les armes survivent aux conflits
« Il serait prudent de considérer les implications sécuritaires immédiates et à long terme des décisions de transfert d’armes et d’appliquer les leçons durement apprises des conflits armés passés », a déclaré le centre de réflexion américain Stimson Center à propos de cette évolution en mars dernier.
« Les États-Unis et leurs partenaires pourraient rendre un mauvais service aux personnes qu’ils cherchent à protéger sans tenir compte des risques potentiels de l’injection d’armes dans le pays. Si des promesses notables d’assistance militaire supplémentaire ont été faites, le cycle de vie d’un transfert d’armes est souvent assez long. Les armes promises aujourd’hui peuvent ne pas être disponibles avant des mois, voire des années, et la situation sur le terrain aura alors évolué. Bien que ces promesses aient une valeur symbolique, elles peuvent avoir peu d’effet réel sur le champ de bataille. »
Le groupe de réflexion a en outre mis en garde : « De l’Afghanistan à l’Irak en passant par la Colombie, les transferts bien intentionnés ont l’habitude de survivre à leurs contextes politiques et risquent d’alimenter de nouveaux conflits, d’être capturés par des groupes illicites ou de contribuer à des écosystèmes d’insécurité durables. »
Les auteurs ont averti que les risques stratégiques du transfert d’armes vers une zone d’hostilités actives comprennent l’exacerbation du conflit, l’extension de sa durée, l’augmentation de sa létalité et la contribution aux dommages causés aux civils. « De plus, les armes ont une longue durée de vie, et seront encore là longtemps après que les armes se seront inévitablement tues », ont-ils conclu.
source : Aube Digitale
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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