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Il y avait 177 000 immigrants temporaires qui foulaient le sol québécois en 2021, ce qui justifie que le Québec rapatrie les pouvoirs de sélection du fédéral pour mieux répondre à la pénurie de main-d’œuvre et assurer la pérennité du français, plaide le ministre Jean Boulet.
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Chiffres et infographie en main, le ministre de l’Immigration dénonce avec vigueur le partage actuel des compétences avec Ottawa pour choisir et admettre les nouveaux arrivants.
L’an dernier, les personnes ayant un statut de résident temporaire représentaient 77 % du portrait global de l’immigration au Québec, si on se fie aux chiffres du gouvernement.
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Selon ces mêmes données, le Québec ne contrôlerait que 14 % de son immigration, le reste relevant du Canada.
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Les francophones
Plus encore, la proportion de francophones chez les immigrants temporaires n’est pas suffisamment élevée à son goût.
Le fédéral n’ayant aucune exigence en cette matière, seulement 37 % des personnes admises en vertu du programme des travailleurs étrangers temporaires, 52 % de ceux du programme de mobilité internationale et 57 % des étudiants étrangers ont une connaissance du français.
«Le poids du Québec dans la fédération, il se dilue complètement et moi, pour l’immigration temporaire, si j’avais un objectif à exprimer, c’est que le pourcentage des immigrants temporaires qui parlent français soit au moins égal au pourcentage des francophones dans la population d’accueil, à peu près 82 %», insiste le ministre.
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>>> Lire l’article complet de Geneviève Lajoie
Pour en savoir plus :
[Chronique de Jean-François Lisée] Le louisianisateur | Le Devoir
Enquête : la filière indienne (odysee.com)
Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel