Avant même de commencer, le sommet des Amérique organisé par Joe Biden a du plomb dans l’aile. « Je ne vais pas au sommet, parce qu’on n’invite pas tous les pays de l’Amérique. Je crois en la nécessité de changer la politique qui a été imposée depuis des siècles : l’exclusion », a déclaré devant la presse Andrés Manuel Lopez Obrador, le président du Mexique, principal partenaire des États-Unis en Amérique latine.
Le président de gauche nationaliste menaçait depuis des semaines de ne pas se rendre à Los Angeles si Joe Biden excluait Cuba, le Venezuela et le Nicaragua de l’événement. Ces trois pays ne seront pas invités car « les États-Unis continuent à avoir des réserves par rapport au manque d’espace démocratique et au respect des droits humains » au Venezuela, à Cuba et au Nicaragua, a confirmé lundi à l’AFP un responsable de la Maison-Blanche.
« Je regrette beaucoup cette situation, mais je n’accepte pas que quiconque se place au-dessus des autres pays. Je n’accepte pas l’hégémonie, ni de la Chine, ni de la Russie, ni d’aucun pays », a détaillé le président mexicain. Très populaire dans son pays, Andrés Manuel Lopez Obrador a indiqué qu’il pourrait rencontrer en juillet à la Maison-Blanche le président Joe Biden, avec qui il affirme très bien s’entendre.
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