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Alors que l’inexorable libération du Donbass par les forces russes et républicaines se poursuit avec notamment la bataille de Severodonetsk, le régime ukro-atlantiste de Kiev, hypnotisé par Washington et drogué par les aides militaires de l’OTAN poursuit sa fuite en avant suicidaire au profit d’une politique d’usure militaro-économique de la Russie et d’asservissement final des européens décidé par cette ploutocratie internationale amorale et vampirique.
Depuis 3 mois l’OTAN a engagé une accélération de la modernisation des forces armées ukrainiennes, commencée au lendemain du Maïdan et dans une volonté d’imposer aux forces russes une guerre d’attrition devant laquelle – si elle s’installe dans la durée – Moscou n’aura pas d’autre choix que d’abandonner encore des objectifs stratégiques ou d’y consacrer plus de forces et de moyens affaiblissant ainsi ses ressources militaires et son économie (surtout si l’intensité du conflit augmente jusqu’à une mobilisation même partielle.
En mai, l’état-major de Kiev, plutôt que de renforcer sensiblement son corps de bataille agonisant du Donbass a préféré structurer 3 nouveaux corps d’armée et les positionner dans les régions de Poltava au Nord, Krivoï Rog au Centre (à l’Ouest du Dniepr et Odessa au Sud. À l’Est, dans des batailles sacrificielles les forces ukrainiennes, qui ont bénéficié seulement de petits renforts d’unités, d’équipements et logistiques, ont pour mission de tenir le plus longtemps possible, fixant et usant sur ce front oriental la majorité des groupes bataillonnaires tactiques russes.
La situation sur le front de Kherson

Après avoir percé la rivière Innoulets sur laquelle s’est accrochée la ligne de front au Nord de ce secteur, les forces ukrainiennes ont réussi a avancer de quelques kilomètres avant de subir d’importants tirs de barrage et contre attaques des forces de la 49e armée russe.
Au 1er juin les combats et bombardements violents se poursuivaient pour le contrôle de petits villages.
Ces opérations militaires ukrainiennes au Nord du Dniepr dans cette région de Kherson ont plusieurs objectifs dont beaucoup sont utopiques :
- Repousser les forces russes sur la rive gauche du Dniepr,
- Ecarter les menaces russes dans les directions de Nikolaïev et Krivoï Rog,
- Reprendre Kherson qui représente un objectif majeur militaire, économique et politique,
- Faire une diversion médiatique pour tenter de cacher la défaite de Severodonetsk,
- Obliger l’état-major russe à transférer vers Kherson des unités du front du Donbass.
C’est pourrait-on résumer une fuite en avant désespérée de Kiev dans une double « stratégie du quitte ou double » qui cherche :
1- pour les forces armées ukrainiennes, à retarder au maximum leur défaite en réactivant les autres secteurs que celui du Donbass où elles subissent le rythme et les victoires russo-républicaines,
2- pour les forces russes, en les provoquant pour une augmentation de leur engagement en Ukraine, espérant que cela impacte leur économie et leur stabilité sociale fédérales à un niveau insupportable
Le seul objectif que va atteindre le gouvernorat de l’OTAN en Ukraine, dans cette stratégie illusoire recherchant naïvement à ne concéder à Moscou que des « victoires à la Pyrrhus », c’est l’anéantissement à terme de l’armée ukrainienne, le sacrifice de sa jeunesse, la l’effondrement finale de son économie et la désintégration définitive de ce pays sacrifié pour le beaux yeux de l’OTAN et de l’UE dans lesquelles il ne sera jamais intégré…
Il ne reste plus aux ukro-atlantistes que de fantasmer sur une victoire militaire de Kiev, contre Moscou grâce au dopage des aides de l’OTAN. Ceci relève tout simplement d’une stupidité suicidaire car par exemple, la prise de Kherson par les forces de Kiev disponibles sur ce front Sud est tout simplement impossible car elles doivent maintenir prioritairement autour de Nikolaïev, Odessa et Krivoï Rog des forces de défense importantes et cette ville de Kherson est aujourd’hui solidement défendue au sol par les 22e Corps d’Armée mécanisé et 7 division parachutistes russes qui disposent de la couverture aérienne des forces aérospatiales de la proche Crimée.
Même si les unités ukrainiennes ont obtenu pendant 4 jours quelques succès tactiques réels elles sont aujourd’hui stoppées par les forces russes qui leur ont infligé de lourdes pertes et surtout par l’absence de forces de réserves qui leur permettrait de faire un roulement offensif.

Et l’hémorragie des armées ukrainiennes continue et même est admise par le président Zelensky lui même qui reconnaissait ce 1er juin que 60 à 100 soldats ukrainiens sont tués quotidiennement sur le front, ce qui signifie entre 250 et 350 blessés supplémentaires, soit minimum un bataillon par jour ! (sans compter les pertes matérielles).
Car sur ce front de Kherson que les propagandistes occidentaux présentent comme à l’avantage de Kiev, les forces russes ont non seulement absorbé les attaques ukrainiennes pour mieux les écraser ensuite dans les saillants tactiques réalisés, mais poursuivent leurs bombardements dans la profondeurs de leur dispositif, dans les directions de Nikolaïev et Krivoï Rog et jusqu’à Ochakov, un port militaire ukrainien qui est aussi une base organisée par l’OTAN où des nouvelles frappes russes ont détruit 2 patrouilleurs défendant la côte d’Odessa.
Sur l’un de leurs axes d’attaque, les forces ukrainiennes subissent par centaines des pertes exponentielles,
abandonnant sur le terrain les corps de leurs soldats tués par les tirs de barrage de l’artillerie russe
Il est encore trop tôt pour conclure l’analyse des opérations en cours dans ce secteur de Kherson car il est possible que l’état-major ukrainien décide d’y injecter des unités supplémentaires prélevées par exemple dans le corps d’armée récemment constitué et déployé au centre du pays, dans le secteur de Krivoï Rog (contrairement à celui du Sud, qui est fixé autour des défenses prioritaires de Nikolaïev et Odessa comme la 5e division blindée par exemple)
Les éléments militaires qui ont incité Kiev à tenter des offensives dans ce secteur de Kherson sont principalement :
• La présence d’un dispositif russe limité et statique depuis la priorité donné au front du Donbass,

• L’arrivée sur ce front Sud d’armes de l’OTAN et la reconstitution de nouvelles unités ukrainiennes,
À côté des obusiers de 155mm étasuniens M777 et M109 « Palasin » des 155mm français, polonais, allemands
et autres systèmes d’armes de l’OTAN déjà en action sur le front, des Lances Roquettes Multiples étasuniens
et britanniques doivent prochainement arriver sur le front pour faire croire au miracle
Sur les 3 axes d’attaques choisi par Kiev c’est sur celui du centre que ce sont portés les principaux efforts confiés à la 80e Brigade ukrainienne d’assaut par air qui a réussi à atteindre la localité de David Brod qui contrôle la voie la plus rapide d’approvisionnement logistique russe, mais qui n’a pas pu prolonger sa percée vers le Sud.
Vraisemblablement, le même scénario que celui observé sur le front au Nord de Kharkov va se dérouler sur ce front Sud : des incursions limitées dans le temps et l’espace d’unités ukrainiennes qui, a défaut de pouvoir donner une dimension stratégique à leurs assauts, alimentent quelques jours les fantasmes de la propagande ukro-atlantises
source : Alawata Rebellion
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