Le 10 mai dernier, une attaque au couteau avait eu lieu dans le 13e arrondissement de Marseille. Un médecin-militaire, venu chercher ses deux enfants à l’école, avait été victime de coups de couteau. Il est décédé ce vendredi 27 mai.
Source : Police & Réalités
Marseille : décès du parent agressé au couteau devant l’école de ses enfants
Selon les témoins, l’assaillant avait évoqué avoir agi au nom de Dieu au moment de l’agression. La victime, médecin militaire, venait chercher ses deux enfants.
La piste terroriste avait été écartée. Le 10 mai, devant le groupe scolaire privé catholique Sévigné situé dans le 13e arrondissement de Marseille, un homme connu des services de police pour des affaires de stupéfiants, armé d’un couteau, s’était jeté sur un parent d’élèves venu chercher ses deux enfants scolarisés en maternelle et en primaire. Touché au thorax, d’autres sources évoquent une plaie à la gorge, le pronostic vital de la victime était très engagé. Il est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi des suites de ses blessures.
Des témoins ont rapporté que le suspect a dit avoir agi au nom de Dieu, qu’il était très agité et avait tenu des propos délirants, appelant à Dieu et au diable. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s’est pas saisi. Des sources policières locales s’étonnent alors que l’acte terroriste n’ait pas été retenu, au regard du profil de l’agresseur de nationalité française. Néanmoins, la perquisition n’a pas apporté d’éléments corroborant une piste terroriste.
La victime est un médecin militaire
Le parquet de Marseille avait ouvert une information judiciaire pour tentative d’homicide volontaire et requis son placement en détention. Nul doute que les faits seront requalifiés par le juge d’instruction après le décès de la victime. L’agresseur est actuellement en détention provisoire en maison d’arrêt et non pas interné dans un établissement psychiatrique.
L’attaque a eu lieu vers 18 heures et a visé un père d’une trentaine d’années, médecin militaire, qui venait récupérer ses enfants. Ce sont des témoins assistant à l’agression qui ont maîtrisé l’assaillant en attendant l’intervention des policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST), qui ont procédé à son interpellation.
Contacté, le Parquet national antiterroriste n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Source : Le Point
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