Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : velimir/Adobe Stock
Note : le ministre de la Santé a présenté son projet de loi à l’Assemblée nationale, mais en retirera un article portant sur les handicaps neuromoteurs ne semblant pas faire l’unanimité. Selon Le Devoir :
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, prend un pas de recul dans le dossier de l’aide médicale à mourir. L’article de son projet de loi sur les handicaps neuromoteurs, qualifié par les oppositions de « surprise », sera retiré.
Ce virage survient moins de 24 heures après la présentation par le ministre caquiste du projet de loi 38 « modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives ». « J’ai entendu les oppositions depuis [mercredi]. J’ai un objectif, c’est d’avoir un projet de loi qui rassemble tout le monde », a soutenu M. Dubé en mêlée de presse. « On va aller avec le consensus », a ajouté le premier ministre François Legault presque au même moment, jeudi.
Selon La Presse, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé dépose aujourd’hui « un projet de loi visant à modifier Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives. »
Ce projet de loi élargirait l’accès à l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales, « aux personnes inaptes, comme celles souffrant d’alzheimer, en leur permettant de présenter une “demande anticipée” ». Nous dirigeons-nous tranquillement vers un futur d’euthanasie illimité au Québec ?
Avant l’adoption du projet de loi, « Il faudra tenir les consultations particulières où différents groupes sont entendus et ensuite faire l’étude détaillée d’ici le 10 juin. »
Pour la ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Carolyn Bennett il est son devoir de « veiller à ce que le gouvernement aille de l’avant avec l’AMM pour les personnes atteintes d’un trouble mental d’une manière qui est conforme aux objectifs d’autonomie, d’équité et de respect. »
L’autonomie peut-être, mais certainement pas l’équité ni le respect. Les personnes atteintes de troubles mentaux ne sont pas moins dignes que les autres personnes et elles méritent autant le respect que le soutien de la société qui les entoure.
L’aide médicale à mourir est presque présentée comme un privilège, et comme son nom l’indique, comme une aide pour les personnes qui la reçoivent. Mais se faire supprimer en moins d’une heure par les professionnels qui ont comme devoir de soigner et non de tuer, au lieu de se faire entourer avec respect, est-ce réellement un privilège ?
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