Le gouvernement privatisé : c’est en bonne voie — Bernard GENSANE

Le gouvernement privatisé : c’est en bonne voie — Bernard GENSANE

Repris du site IDJ

Le cabinet noir de Matignon : des socités privées, des organismes européens et mondialisés.

On l’aura remarqué, le gouvernement de la Première ministre Elisabeth Borne a fait l’impasse sur de nombreux ministères traditionnels. En effet, il n’y a pas de ministère du Logement, pas de ministère des Transports, pas de ministère du Tourisme ou encore du ministère du Numérique. Ce qui fait hurler les professionnels de ces secteurs.

Non pas qu’ils aient été « oubliés » par la Première ministre et, surtout, par le Président de la République, mais parce que ces ministères, comme bien d’autres, sont remplacés depuis belle lurette par un cabinet fantôme qui agit en lieu et place de nombreux ministres. Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a préféré, par discrétion, ne pas les nommer publiquement.

En fait, au Quai d’Orsay, siège du ministère des Affaires étrangères, est nommé l’OTAN. A la Santé : l’OMS et McKinsey. A Bercy, les super-ministres de l’Économie s’appellent l’OMC, (organisation mondiale du Commerce) et la Banque centrale européenne (BCE). Aux Fiances et aux Affaires sociales : McKinsey, branche Pfeizer. A l’Education : Open Society. A l’Environnement, le World Economic Forum.

Avec cette équipe de choc, la mondialisation va s’occuper de nous !

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À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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