Pour le salut de la nation
Définissons-nous par ce que nous sommes et ne sommes pas
Pour y voir plus clair, définissons-nous par ce que nous sommes et ne sommes pas.
Qui sommes-nous?
On peut commencer en procédant par élimination:
Nous tous les Québécois authentiques ne sommes pas des africains.
Nous tous les Québécois authentiques ne sommes pas des arabes maghrébins.
Nous tous les Québécois authentiques ne sommes pas des hindous.
Nous tous les Québécois authentiques ne sommes pas des asiatiques.
Nous tous les Québécois authentiques ne sommes pas des latinos.
Nous tous les Québécois authentiques ne sommes pas des anglos.
Non, nous n’avons rien à voir avec eux.
Qui sommes-nous alors?
Nous tous les Québécois authentiques sommes des Québécois authentiques, rien de moins, rien de plus. Avec tout ce que cela inclue, avec tout ce que cela exclue.
C’est beaucoup, c’est immensément grand, et c’est immensément beau.
Il y a de quoi en tirer la plus grande des fiertés.
C’est tout ce que nous sommes, et rien d’autre.
Nous connaissons notre vraie nature, nos origines européennes, notre appartenance occidentale. Nos racines s’enfoncent profondément dans la terre qui nous a vu naître. Notre culture nous nourrit, nous fait comprendre le monde qui nous entoure. Nos valeurs représentent ce qu’il y a de plus cher à nos yeux.
C’est pourquoi tout ce qui porte atteinte au caractère homogène de la nation, à la notion de continuité lisse et coulante qui traverse les âges, doit être perçu comme un danger, une menace à ce que représente notre solide et vigoureuse identité collective.
Rien ne doit altérer notre caractère distinct, et tout ce qui fait qu’on ne ressemble pas aux autres.
Rien ne doit nous défigurer à grande échelle, rien ne doit nous diluer jusqu’à l’insipidité totale.
Rien ne doit affaiblir, affadir, amoindrir l’âme d’un merveilleux peuple au glorieux passé comme le nôtre et à l’avenir si prometteur.
Rien ne doit nous déraciner de nos attaches au vaste territoire qui est le nôtre.
Les africains en Afrique, les arabes en islamie, les hindous de Nouvelle-Delhi et Bombay, les asiatiques de Pékin et de Richmond, C.B. (54% de la population), les latinos se piétinant à nos frontières, les anglos de la province, sentent bien au fond d’eux-mêmes qu’ils ne feront jamais partie des nôtres, même s’ils déménagent tous ici avec empressement et en s’isolant entre eux.
La nation québécoise doit pouvoir continuer à s’épanouir sur sa terre natale irremplaçable comme elle l’a toujours fait depuis les tout débuts de la colonisation. Et la seule façon d’y arriver consiste à demeurer fidèle à ce qu’elle a toujours été historiquement, à sa démographie constitutive qui dépasse maintenant 15 générations.
Chacun de nous a la responsabilité de faire en sorte que cela continue, afin de garder intact ce trésor humain et culturel qui nous identifie sur cette planète et nous différencie positivement de tous les autres peuples.
Démographiquement parlant, nous formons un seul peuple homogène, une seule nation unifiée, pas un mélange hétéroclite et grouillant de 1000 ethnies et races disparates issues des contrées les plus reculées et sous-civilisées de la planète, avides de s’approprier tous nos avantages sociaux.
Soyons identitaires, demeurons fièrement Québécois, en restant pleinement nous-mêmes.
Et un peuple, une nation comme la nôtre, mérite son propre pays pour s’épanouir et prospérer, le beau et grand pays du Québec en route.
Nous sommes d’ici, et de nulle part ailleurs.
Ce texte a été rédigé pour souligner la Journée nationale des Patriotes du 23 mai 2022.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec