Justin Trudeau.
Par David Solway (LifeSteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2022 (The Pipeline) — Dans un éditorial d’Epoch Times, Patricia Adams et Lawrence Solomon décrivent le Canada comme la plus grande prison du monde et le premier ministre Justin Trudeau comme « le plus grand gardien de prison du monde ». Dans un pays de 38 millions d’habitants, écrivent-ils en reprenant le Justice Centre Bulletin, 6 millions de citoyens non vaccinés n’ont pas le droit de voyager en train, en bateau ou en avion et sont effectivement empêchés de quitter le pays, ce qui revient à dire qu’une cohorte de plus de 15 % est prisonnière sur son propre sol.
Le budget fédéral de 2022 approuve le financement de trois années supplémentaires de maintien des mandats de vaccination pour les voyages : « Tous les voyageurs qui partent maintenant d’un aéroport canadien, qui empruntent un train de VIA Rail ou de Rocky Mountaineer, ou qui voyagent à bord d’un navire de croisière (ou d’un navire de passagers non essentiel pour des voyages de 24 heures ou plus) doivent être entièrement vaccinés, sauf exception très limitée. » Les non-vaccinés, comme on dit, peuvent aller se faire voir ailleurs. Mais le gouvernement Trudeau ne s’arrêtera pas à l’incarcération de facto de ses citoyens dissidents. Le registre des actes autoritaires s’allonge de jour en jour.
Le gouvernement a récemment adopté le projet de loi C-4, qui modifie le Code criminel afin de cibler ce que l’on appelle péjorativement et à tort la « thérapie de conversion », c’est-à-dire le droit des parents d’agir au nom du bien-être de leurs enfants en les conseillant contre la modification du genre et les traitements chimiques transgenres. Le gouvernement a affirmé que la thérapie de conversion reflète « les mythes et les stéréotypes concernant les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles (LGBTQ2) » et que les pratiques qui « renforcent les idées hétéronormatives et cis-normatives… [sont] nuisibles ».
Ce document bizarre est formulé de manière à donner l’impression que l’orientation LGBTQ2 est en fait le statut sexuel par défaut. Protéger l’identité sexuelle biologique de ses enfants est désormais une infraction pénale, qui conduit à retirer les enfants de leur foyer et à les placer sous la tutelle de l’État, un acte de terreur totalitaire. Naturellement, les couples sans enfants sont épargnés par ce traumatisme ; beaucoup semblent indifférents ou ignorent même l’existence d’une telle atrocité.
Le gouvernement fédéral réfléchit à des projets de loi, tels que les projets de loi C-11 et C-18, également connus sous le nom de Lois sur la diffusion en ligne, analogues au Disinformation Governance Board (Conseil de gouvernance de la désinformation) récemment créé par le gouvernement américain, qui renforcera la réglementation d’Internet pour combattre ce que le gouvernement appelle commodément la « désinformation ». Les gens ne seront plus libres d’exprimer leurs convictions personnelles en ligne sans crainte d’annulation ou pire encore.
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