L’échec de la désinstitutionalisation
1 appel sur 2 au 911 concerne un malade mental en crise
Ceux qu’on appelle euphémistiquement « itinérants » sont pour la majeure partie des malades mentaux, souvent errant dans un état psychotique (déconnectés de la réalité). Ce sont ceux qu’on appelait avant les fous de l’asile.
Il n’est pas normal que des déséquilibrés mentaux non médicamentés qui ne savent pas ce qu’ils disent ni ce qu’ils font puissent circuler librement dans la rue et causer du désordre public à répétition, au point de provoquer l’insécurité générale.
Dans la société, personne n’a le droit de troubler l’ordre public, de déranger la vie des autres. Si quelqu’un n’est pas capable de se restreindre, de se contrôler, de vivre selon les règles de la société, qu’on le retire de la circulation, un point c’est tout.
C’est un fait qu’un malade mental en liberté cesse rapidement de prendre sa médication et fait une rechute dans la paranoïa, le délire, la délinquance, les actes irresponsables et dangereux.
La population n’a pas à avoir ces pauvres malades continuellement sous les yeux, une vue désolante à les voir assis par terre dans leur saleté, sans parler qu’ils représentent un danger constant d’agression et font peur aux gens en les interpellant. Nous avons le droit d’être protégés et de se sentir en sécurité en tout temps.
Ce n’est pas pour rien que les gens évitent les abords des refuges d’itinérants; ça fait peine à voir tous ces pauvres hères au regard perdu et à l’allure malpropre et bizarroïde dont personne ne veut s’approcher.
Ces pauvres malades en état de crise, inconscients de leurs actes, de l’endroit où ils sont, complètement déconnectés de la réalité, causent tellement de trouble qu’ils comptent maintenant pour la moitié des interventions policières et des appels au 911! Ce n’est pas aux policiers qu’il revient de faire des interventions de préposés aux bénéficiaires d’institutions psychiatriques.
La désinstitutionalisation (l’enfer est pavé de bonnes intentions) entreprise durant les années 70 fut une erreur monumentale, un échec cuisant qu’il est grand temps de corriger. Au lieu de corriger les failles du système, on l’a remplacé par autre chose qui s’est avéré pire comme conséquences. Qui parmi nos élus aura l’honnêteté intellectuelle de le reconnaître et d’y remédier?
Posons des limites raisonnables. Un aliéné aura droit à 3 avertissements, suite à 3 interventions des forces de l’ordre. Au-delà, on l’enfermera aussi longtemps que son état psychologique ne s’améliorera pas, ce qui pour certains signifiera jamais.
La psychiatrie moderne possède tous les tests qu’il faut pour évaluer l’état mental d’un malade et déterminer s’il peut circuler librement sans danger. C’est la règlementation fautive qui force les autorités à relâcher des patients potentiellement dangereux, qui rechutent sans cesse une fois sortis, cessant subitement leur médication parce qu’ils se croient « guéris ».
La vie en institution est indiquée pour les malades mentaux incurables pouvant devenir dangereux autant pour eux-mêmes que pour les autres. C’est pour leur propre bien qu’on les met à l’écart.
À l’intérieur, ils bénéficieront de plusieurs avantages et soins:
1- on s’assure que leur médication soit prise ponctuellement pour prévenir crises et délire
2- ils ont un endroit où dormir
3- ils ont leurs 3 repas chauds par jour
4- on veille à leur hygiène corporelle
5- ils sont au chaud dans une salle commune en hiver
6- ils sont à l’abri des ravages de la drogue et de l’alcool
7- ils sont à l’abri d’actes violents à leur égard
8- toutes sortes d’ateliers les maintiennent occupés et paisibles
9- des thérapies leur sont offertes
10- la population sera protégée des psychotiques tueurs fous qui font la une des journaux, un phénomène à la hausse
Pour le bien-être des psychiatrisés eux-mêmes, il appert que la meilleure solution est la protection que leur assure un milieu fermé et sécuritaire.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec