17 mai 2022: Ruba Ghazal, députée de Mercier à l’Assemblée nationale du Québec a fait revivre la longue tradition de solidarité du Québec avec la Palestine en déposant la motion suivante à l’Assemblée nationale du Québec le 12 mai dernier, au lendemain de l’assassinat de la journaliste Shireen Abu Akleh.
« Que l’Assemblée nationale souligne la commémoration annuelle de la Nakba, qui se tiendra le 15 mai, en signe de solidarité avec les millions de Palestiniens et de Palestiniennes;
« Qu’elle reconnaisse que la mort de la journaliste Shireen Abu Akleh, tuée par balle le 11 mai 2022, est une conséquence inacceptable de l’occupation israélienne armée;
« Que l’Assemblée nationale réaffirme le soutien indéfectible du Québec à une solution négociée au conflit israélo-palestinien, qui reflète la volonté des peuples de Palestine et d’Israël de vivre en paix dans leur État respectif à l’intérieur de frontières sûres et reconnues.» Présentée par Ruba Ghazal, le 12 mai 2022.
Cette motion a été rejetée par la Coalition avenir Québec, qui dirige le gouvernement, ainsi que par le Parti libéral du Québec de sorte qu’elle n’a même pas été débattue. Pourtant les dirigeants de ces deux formations se réclament de la tradition de René Lévesque.
Or René Lévesque a été à l’avant-garde de la reconnaissance des droits du peuple palestinien dans les années 1970 alors qu’on niait l’existence même du peuple palestinien et de la Palestine (Gold Meir, 1969).
Cette chronique revient sur le Parti Québécois sous René Lévesque et sa position sur la Palestine, au Congrès du Parti Québécois en novembre 1981 où un représentant de l’Organisation de libération de la Palestine a été invité à assister, et la position de René Lévesque lors de la visite d’Ariel Sharon, ancien ministre de la défense, en juin 1983 après le massacre de Sabra et Chatila de septembre 1982.
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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