Tout ce qui concerne l’au-delà est inatteignable, du moins sans incertitudes jusqu’à sa mort. Reste donc la question de comment voulons nous vivre avec les autres hommes.
C’est donc à ça que je juge une religion : que fait-elle de bien ici bas ?
Je précise que ce n’est pas contradictoire avec une belle histoire, ou un effet placebo. Et si quelqu’un juge qu’un effet placebo est inutile, ou n’est pas souhaitable pour l’esprit, qu’il se passe d’abord d’aspirine, d’analgésiques, et tout anti-douleur quand il est malade.
Bref, s’il faut quelques adaptations au catholicisme pour qu’il fasse plus de bien, tant mieux. Mais la résurrection de la chair participe à l’effet placebo, et c’est un point central du christianisme.
Et l’enfer ? J’ai assez vécu pour savoir qu’un jeune con fait un vieux con, et un jeune méchant, un vieux méchant. Donc bof, pourquoi pas, je l’imagine même à peine moins dur que dans la Bible : les méchants seraient classés par vices dans des univers séparés où, continuant ce qu’ils ont toujours fait, ils se feraient du mal les uns les autres. Éternellement.
Bien fait pour leur gueule.
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