Après avoir exercé plusieurs postes de direction au sein du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) dès 2006, Audrey Azoulay, 49 ans, devient la conseillère culture du président François Hollande (entre 2014 et 2016) puis ministre de la Culture et de la Communication (entre 2016 et 2017). Depuis 2017, elle est la directrice générale de l’Unesco. (Sud Ouest)
Finalement, la France et le Maroc sont en train de se marier sérieusement. Macron aurait une belle résidence là-bas, le père d’Audrey conseille le Roi, Bergé et Saint Laurent avaient un palais à Marrakech où il s’en passait de belles (des fêtes), BHL en a encore un à Tanger, ce sont les Algériens qui ne vont pas être contents. Et pourtant, Macron a tout fait pour les amadouer, des deux côtés de la Méditerranée.
En même temps, comme dirait le Petit Dictateur, rien n’est fait, la nomination d’Azoulay n’est peut-être qu’une fuite pour tâter le terrain, tester la clôture, on préfère. Et puis, au fond, celui ou celle qui va être le larbin du larbin de la Banque, cela compte-t-il vraiment ? La Ve République ne présente plus aucun intérêt, l’Assemblée est inexistante, la Constitution a été foulée aux pieds, le tandem Fabius père & fils faisant figure de symbole de toute cette foirade.
Père et fille
Même si la Azoulay fait partie de la french (marocaine) connection, on la préfère à Élisabeth Borne ou Marisol Touraine, physiquement. Cependant, en politique, le physique ne compte pas (trop) : ce qui compte, ce sont les réseaux, car il n’y a pas un mais plusieurs réseaux de pouvoirs, qui peuvent se fonder pour pousser un candidat vers le haut.
Macron, par exemple, a été promu par Rothschild, le MEDEF, l’attelage Minc-Attali, qui fait et défait les réputations, plus les antifascistes de pacotille que sont le CRIF et les loges maçonniques. À toute cette puissance de feu, si vous ajoutez les médias mainstream et le relais culturels, vous avez toutes les chances de changer une chèvre en champion du monde, du moins en président de la République.
Pour Azoulay, qui se trouve aussi au croisement des bons réseaux, les choses sont peut-être plus compliquées : qui a envie, sous Macron 2, impopulaire au possible, de prendre les coups à sa place ? Car la répression économico-sociale va s’amplifier, et les colères mécaniquement monter. Le volcan français ne pourra pas ne pas se réveiller un jour.
Alors, Audrey, qui pantoufle grave à l’UNESCO, toujours partante ?
Les murmures évoquent Anne de Bayser à Matignon . Haute fonctionnaire , venue de chez Delanoë et ancienne bras droit de Kholer à l’Élysée . Après Audrey Azoulay ou Véronique Bedague, la liste des ministres technos s’allonge. Message clair : la politique , c’est lui ! #Macron
— francoise degois (@francoisedegois) May 10, 2022
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