ALEXANDRE JUVING BRUNET 2022 44,8 k abonnés Face aux Gilets Jaunes.
Source : Youtube
Notes de la rédaction de Profession-Gendarme :
Merci au Capitaine Alexandre Juving Brunet de nous rappeler le drame du Bataclan et du nombre incroyable de morts provoqués par l’incompétence de nombreux responsables et des autorités ce jour la.
Depuis ces évènements dramatiques Profession-Gendarme a rapporté dans ses colonnes beaucoup d’éléments qui ont été cachés au public et aux familles des victimes.
Pour en savoir davantage je vous invite à taper dans la case « Recherche » de notre site (en haut à droite de notre page d’accueil) le mot « Bataclan » ou à lire certaines de mes publications en suivant les liens ci-dessous.
Dans ces publications suivre également les différents liens qui s’y trouvent :
- Les gendarmes de l’escadron de Reims, grands oubliés de l’instruction des attentats du 13 novembre 2015
- Attentats de Paris: 6 militaires en poste devant le Bataclan ne seraient pas intervenus
- Bataclan, qui a ordonné aux gendarmes présents de stopper l’assaut ?
- Le Drian refuse de dire pourquoi les soldats à proximité du Bataclan ont reçu l’ordre de ne pas intervenir
- Attentat : Pourquoi ont-ils interrompu l’action des gendarmes ?
- PARIS : « Pourquoi a-t-on interrompu l’action des gendarmes au Bataclan ? »
- Attentats du Bataclan. Les militaires ont reçu l’ordre de ne pas intervenir, les victimes portent plainte (Mise à jour du 21 juin 2018 – VIDEO -)
- Bataclan : 26 gendarmes présents sur les lieux ont reçu ordre de ne pas intervenir au Bataclan
- 13 Novembre… Second anniversaire du drame du BATACLAN (Dans cette publication un résumé des évènement et une carte des différents lieux du drame)
Sur un site internet « gendarmerie » (Gendcom) le 18 octobre 2016 nous pouvions lire :
« …/ 28 personnels de l’escadron 31/7 de Reims ont reçu la médaille de la sécurité intérieure (8 échelon or, 15 échelon argent et 3 échelon bronze) pour leur action lors des événements du BATACLAN /… »
Le 16 novembre 2016 ce même site « gendarmerie » précisait :
« Des progressions tactiques ont été effectuées, dans le seul but d’évacuer la place de la République et protéger les civils. Ces actions de sécurisation ne sont à aucun moment entrées en interférence avec les opérations de police menées notamment au Bataclan. »
« L’engagement de l’escadron 31/7 de Reims a été immédiatement salué par le directeur général qui s’est assuré du suivi psychologique de l’unité. Par la suite, une cérémonie a eu lieu à la caserne des Célestins, à l’occasion de laquelle les militaires de cette unité ont été décorés de la médaille de la défense nationale avec citation en présence, entre autres, du directeur général et du major général. »
Qu’il soit permis de s’étonner que des actions de sécurisation « Évacuer la place de la République et protéger les civils » aient nécessité un suivi psychologique, surtout si ces actions n’ont aucunement interféré avec les opérations de police menées au Bataclan tel que précisé par ce site « gendarmerie ».
Si le communiqué du 18 octobre 2016 vient confirmer l’action des militaires de l’escadron 31/7 de Reims, en revanche celui du 16 novembre 2016 vient y mettre « un bémol ».
D’autre part et bizarrement la « médaille de la sécurité intérieure » mentionnée précédemment semble s’être transformée en « médaille de la défense nationale » malgré les photos ci-dessous qui elles sont sans ambiguïté :
Pourtant, le général Thibault Morterol, patron des gendarmes de la zone de défense Est, témoignait sur le journal L’Union :
« Ils étaient au premier rang sur les événements du Bataclan »
« Ils se sont rendus sur les lieux. Ils ont porté les premiers secours, mis en sécurité un certain nombre de gens…/ »
Il est à noter que ces militaires de l’escadron 31/7 de Reims, qui étaient en mission de protection du domicile de Manuel Valls, premier ministre de l’époque, sont partis à l’initiative de leur capitaine, de la rue Keller située à environ 600 mètres au sud du Bataclan et ont rejoint la salle de spectacle par le boulevard Voltaire. Tandis que la place de la République est située quant à elle à environ 500 mètres au nord du Bataclan.
Il est peu probable que ces militaires n’aient fait que passer devant le Bataclan sans intervenir alors qu’au même moment les terroristes mitraillaient le public à l’intérieur de l’établissement.
D’autre part sur la carte des attentats du 13 novembre à Paris, visiblement la place de la République ne semble pas concernée.
Aujourd’hui nous nous interrogeons toujours : « Pourquoi le Rapport FENECH ne mentionne-t-il pas l’intervention de nos camarades de l’escadron de Reims ? Nous aimerions savoir qui leur a donné l’ordre de cesser leurs actions sur le Bataclan ?
La rédaction de Profession-Gendarme
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