Le contrôle de l’information et l’omerta – Médecine et totalitarisme (3/5)

Le contrôle de l’information et l’omerta – Médecine et totalitarisme (3/5)

Les sources d’information des médecins ont été corrompues. 


Par Zineb Deheb – Le 30 avril 2022

Le contrôle de l’information

La subjugation des esprits par les propagandistes à la solde du partenariat industrie pharmaceutique/État1 (plus connus sous le nom de journalistes) a empêché la portion du système de santé confrontée à l’épidémie de s’informer. Les médecins se sont fié à ceux à qui ils accordent habituellement leur confiance : les instances régulatrices (la Haute autorité de santé, l’Agence nationale de sécurité du médicament), les revues médicales prestigieuses à gros impact factor, les revues de plus petit calibre.

2ème partie

L’ANSM autorise régulièrement la mise sur le marché des médicaments sur la base de données faibles. Ceci peut s’expliquer, entre autres, par l’existence de liens d’intérêt et du pantouflage. Les liens d’intérêt consistent, par exemple, pour un employé de l’ANSM, à être rémunéré par une entreprise commercialisant un « médicament » tout en étant chargé de contrôler, évaluer ou autoriser la mise sur le marché de ce « médicament » . Le pantouflage concerne notamment les médecins qui sont recrutés par l’industrie pharmaceutique après avoir travaillé pour le service public. L’industrie pharmaceutique profite alors du carnet d’adresses du médecin et de son influence. De tels liens d’intérêts ont contribué à la catastrophe du Mediator et expliqueront probablement et en partie la catastrophe secondaire à l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle des poisons Pfizer/Moderna. L’ANSM est parfaitement consciente que très peu de cas d’effets délétères sont déclarés et que la catastrophe sanitaire est sous-estimée. Cette structure devrait tout simplement disparaître : elle a montré qu’elle prend de mauvaises décisions et ne sait pas revenir dessus.

La HAS émet des recommandations et des guides de bonne pratique clinique. Mais les experts qui les rédigent ont parfois des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. Ces liens d’intérêt sont parfois découverts2. Le dernier fait d’armes de cette structure est d’autoriser l’inoculation d’ARNm aux enfants après la survenue d’un syndrome inflammatoire multisystémique secondaire à l’infection par Sars-CoV-2. Ce mépris souverain pour l’immunité naturellement acquise et cette volonté d’expérimenter sur les enfants plaident pour la disparition de cet organisme.

Les études scientifiques, lues par les médecins universitaires, sont biaisées de différentes manières. Les revues les plus prestigieuses ont pour actionnaires des financiers également actionnaires de l’industrie pharmaceutique 3. Ces revues ont des objectifs de rentabilité : elles font la publicité ouverte pour l’industrie pharmaceutique, notamment par la publication d’études favorables aux nouveaux produits de certains laboratoires. En cas d’étude favorable, ces revues peuvent alors relancer des impressions très rentables et les numéros réimprimés sont achetés par le laboratoire encensé. De plus, les études qui montrent qu’un médicament n’a aucun effet pertinent ou qu’un médicament est délétère ne seront pas publiées. Enfin, certaines études sont tout simplement falsifiées et l’étude du Lancet publié par Surgisphere sera, je l’espère, un cas d’école.

Dans les revues de plus petit calibre, spécialisées et financées en partie par la publicité, lues principalement par les médecins non-universitaires, la propagande pour les vaccins accompagnée du rappel qu’il n’y a aucun traitement contre le Sars-CoV-2 est présente sous la forme d’articles. Les médecins (en dehors des universitaires bourreaux de travail) n’ont pas tous la motivation pour faire une recherche bibliographique sur un sujet donné. Je pense que ça a été le cas pour beaucoup : à quoi bon faire des recherches approfondies sur un sujet vu qu’aucun malade ne vient en consultation ? Ou sachant que l’accès des patients malades à la consultation a été empêché ? L’infection à Sars-CoV-2 ne concernait tout simplement pas la majorité des médecins libéraux : c’était le problème de quelques services hospitaliers. Les médecins n’ont pas tous non plus les moyens et la compétence de faire une recherche bibliographique : la recherche doit se faire en anglais, il faut utiliser les bons mots-clés pour avoir des résultats pertinents puis consulter des centaines de résultats. Les médecins libéraux n’ont pas accès à tous les articles scientifiques (à l’hôpital, les médecins ont accès aux articles auxquels leur université est abonnée). Mais il n’en demeure pas moins que de nombreux articles médicaux sont en accès libre. Pour s’informer sur cette nouvelle maladie, beaucoup se sont alors contentés de survoler leurs revues habituelles qui vont dans le même sens, celui du gouvernement allié à l’industrie pharmaceutique. Même quand la revue n’a pas vocation à parler du traitement du Sars-CoV-2, un petit mot peut être glissé4.

Le cas le plus surprenant est celui de la revue Prescrire qui se présente comme indépendante, financée seulement par ses abonnés et qui fournit chaque année une liste de médicaments autorisés par l’ANSM qu’elle présente comme inutiles et dangereux. Elle analyse tous les mois les médicaments qui inondent le marché et un constat s’impose de mon point de vue : l’ANSM donne l’autorisation de mise sur le marché à des médicaments sur des bases très fragiles voire inexistantes. L’industrie pharmaceutique profite, en particulier, des personnes atteintes de cancer et leur propose de mourir des effets secondaires de ces nouveaux produits plutôt que de leur cancer. Les rédacteurs de cette revue n’ont pas été capables de comprendre que l’industrie pharmaceutique a eu, avec le Sars-CoV-2, cette même démarche qu’elle affine depuis des dizaines d’années : créer le problème pour proposer la solution facturée, puis créer la solution facturée au problème généré par la précédente solution facturée, à l’infini5. Les membres de cette revue ne sont pas allés au bout de leur démarche et ont eu les biais de raisonnement signalés dans la 1e partie de l’article.

Détailler toutes les positions de la revue Prescrire serait trop long. Je me contenterai de signaler quelques uns des problèmes que pose leur avis concernant les femmes enceintes6. Ils ont eu accès au rapport de pharmacovigilance de Lyon et Toulouse, ont bien constaté les drames que ces femmes enceintes ont subis mais ils se contentent de regretter l’absence de point de comparaison pour évaluer le lien de causalité. Mais les rédacteurs du rapport et la rédaction de Prescrire prennent bien le soin d’éviter de faire un ratio : ils ne disent pas combien de femmes enceintes empoisonnées perdent leur enfant par rapport au nombre total de femmes empoisonnées. Et ils ne comparent pas ces femmes à des femmes non empoisonnées. Pourtant ce serait faisable : il y a eu des femmes enceintes avant 2019 ; il doit y avoir, en ce moment, des femmes enceintes non empoisonnées en France. Ils peuvent ainsi continuer à affirmer que personne ne sait si l’inoculation d’ARNm est responsable de la mort de tous ces enfants. Ils savent bien qu’on manque de cobayes pour établir un lien de cause à effet et ce cynisme les décrédibilise. J’apprécierais également que l’on m’explique pourquoi aucun score d’imputabilité n’est calculé. J’aimerais savoir pourquoi aucune autopsie d’enfant n’est réalisée et pourquoi aucune analyse anatomopathologique de placenta n’est rapportée. Cela aurait aidé à évaluer la responsabilité des poisons inoculés. De plus, les rédacteurs de cette revue osent écrire que puisque les « vaccins » sont efficaces contre les variants de 2020 et 2021, il faut utiliser les mêmes « vaccins » contre les variants de 2022. Ce qui ne repose sur aucune donnée. Ils proposent donc une nouvelle expérimentation sur les femmes enceintes. Leur dissonance cognitive est manifeste vu ce qu’ils osent déplorer le mois suivant7 et je me contenterai du titre de leur article : « Les femmes enceintes encore très exposées à des médicaments en France » . Si même une revue « financée par les abonnés, sans publicité ni subvention, sans sponsor ni actionnaire » légitime l’inoculation aux femmes enceintes d’un produit expérimental, il ne reste plus aucun rempart contre l’empoisonnement !

L’autre grande trahison est celle du CRAT, le centre de référence des agents tératogènes, qui signale que les données sont rassurantes pour les femmes enceintes et allaitantes. Ce centre conclut que la «vaccination» est possible quel que soit le terme de la grossesse. Mais cette «autorisation» ignoble repose sur une étude datée de février 2022 qui a suivi les enfants de mères «vaccinées» pendant moins de 6 mois. Je vous ai expliqué que des effets indésirables pouvaient apparaître plus de 10 ans après l’administration d’un médicament à une femme enceinte. Les membres du CRAT font semblant de ne pas le savoir et se sont définitivement décrédibilisés.

Bref, dans le brouillard du racket que tous les Français ont subi, certains médecins ont été et sont encore les dupes de la presse médicale et de leurs instances régulatrices.

Ensuite, dans la pratique quotidienne, il y a une autre source de perte d’information : l’organisation des injections d’ARNm en centre de vaccination et le caractère «sauvage» de l’expérimentation. Dans un protocole clinique standard, la surveillance des effets secondaires du produit expérimental est «protocolisée» : les rendez-vous et les examens sont systématiques. Le médecin sait que le cobaye a eu un produit expérimental. Le cobaye sait qu’on lui a administré un produit expérimental8. Avec cette expérimentation sauvage, le médecin ne sait pas toujours que son patient a eu un produit expérimental parce que l’information ne lui a pas été transmise ou qu’il ne l’a pas recherchée. Le déni du médecin et celui de la victime d’effets délétères peuvent se développer plus facilement dans ce contexte.

«Nous sommes des scientifiques»

Ce sont les propos tenus par un confrère qui souhaitait m’expliquer pourquoi je devais me «vacciner» . Si la médecine est une science, ce dont je me permets de douter, ce doit être une des plus incertaines. Les médecins font appel à la science, ils ont besoin des scientifiques mais ne peuvent pas se dire scientifiques. La médecine ne peut pas se comparer aux sciences physiques et encore moins aux mathématiques. La médecine est un art, au sens technê, un savoir-faire. Les médecins observent leurs maîtres et suivent leur exemple. La médecine est un art qui s’apprend et les médecins ont le privilège de pouvoir l’affiner et le perfectionner jusqu’à la fin de leur carrière. Il est vrai qu’ils utilisent des outils et des techniques «standardisés» . Mais, même avec toute leur bonne volonté, tout leur savoir scientifique, tout leur savoir-faire et toutes leurs techniques reconnues internationalement, le résultat de leur travail n’est jamais garanti. C’est la raison pour laquelle un médecin n’a jamais une obligation de résultat mais seulement une obligation de moyens.

Je défie les médecins «scientifiques» de m’apporter la preuve «scientifique» sous-jacente à chacune de leur prescription. Ces scientifiques auto-proclamés soutiennent leurs convictions au moyen d’une base très faible : la statistique, une discipline récente qui, elle-même, utilise les mathématiques pour se donner une légitimité. L’industrie pharmaceutique utilise cette discipline contre les malades et contre les médecins. Sinon, comment expliquer que ces charlatans aient trouvé, dans leurs études, une efficacité incroyable à leur inoculât, une efficacité non constatée dans la vie quotidienne des Français depuis ces quelques mois ?

Les médecins devraient lutter contre les épidémiologistes, les méthodologistes, les statisticiens qui cherchent à les éloigner de leur patient. Une étude randomisée et en double aveugle n’est en aucun cas transposable à une consultation réelle. Dans une étude randomisée, ni le médecin, ni le patient ne sait quel médicament est administré. Les malades sélectionnés par ce type d’étude n’existent pas en pratique courante. Les effets placebo et nocebo qui agissent sur la santé du patient sont méprisés. Si un médecin peut maintenant donner une prescription sans en expliquer le contenu, étant donné que lui-même ne le connaît pas, autant le remplacer par un distributeur automatique d’ordonnances. L’étude randomisée à « haut niveau de preuve » mériterait d’être remise à sa place. J’espère que les chercheurs indépendants y parviendront.

La vaccination, une autre question «scientifique» , est un sujet très sensible parmi les médecins. La croyance de certains médecins en la vaccination relève de l’idéologie professionnelle9. Je ne sais pas dans quelle mesure cette idéologie a été manipulée par l’industrie pharmaceutique à la faveur des mouvements antivaccins qui ont prospéré après la débâcle de la gestion de l’épidémie de grippe A H1N1. Je ne comprends pas comment les médecins ont été poussés à adopter un mode de croyance pareil à propos de simples médicaments. Toujours est-il que les vaccins sont très peu étudiés durant le 2e cycle des études médicales et le contenu des cours reçus à leur sujet ne permet, en aucun cas, à un médecin non spécialiste des vaccins d’affirmer, preuves à l’appui, que tous les vaccins sont efficaces pour l’éternité et qu’ils ne doivent jamais être remis en cause. J’identifie tout de même deux explications évidentes de prime abord à cette idéologie proche de la croyance religieuse : tout d’abord, l’effet Dunning-Kruger qui conduit les médecins à surestimer leurs compétences. Cet effet est favorisé par la position de pouvoir et par l’aura du médecin : peu de personnes osent dire au médecin qu’il fait fausse route et ce, d’autant plus qu’il a une position hiérarchique élevée. Le deuxième mal est l’ultracrépidarianisme qui consiste, pour un médecin, à s’exprimer sur des sujets qui ne relèvent pas de son champ de compétences. Ce problème est inhérent à la complexité et à l’étendue des champs scientifiques qu’embrasse la médecine.

Ces deux maux concourent à une mauvaise appréciation des vaccins par les médecins. Il a suffi qu’un charlatan notoire présente son produit expérimental comme un vaccin pour activer la croyance aveugle des médecins en son efficacité. Cette croyance est tout de même étonnante car une des connaissances les plus rebattus du 2e cycle à propos des vaccins est que ces produits ont comme principe actif des protéines. Les médecins auraient dû en conclure que l’ARNm à nucléoside modifié n’était pas un vaccin. Une deuxième information transmise en 2e cycle est l’existence des ADN polymérases ARN-dépendantes (ou transcriptases inverses). Ces enzymes sont capables de catalyser la conversion d’ARN en ADN. Les médecins auraient dû en conclure que le code génétique (modifié) de la protéine spike pourrait être intégré au génome humain10. Une telle perspective aurait dû horrifier tout médecin sain d’esprit.

Les appréciations scientifiques manifestement bancales des médecins montrent leur absence de remise en question de leurs certitudes. Ceci ne peut qu’amener la plus grande défiance envers les médecins et leur prétendu esprit scientifique.

L’esprit scientifique n’est possible, de mon point de vue, que chez une personne libre, quoi que recouvre le mot «libre» .

L’esclavage moderne

Les médecins sont des esclaves comme les autres : esclaves du pouvoir politique, esclaves de l’industrie pharmaceutique, esclaves de la société de consommation, esclaves de leur travail.

Gravitent autour du pouvoir politique des médecins qui n’aiment pas vraiment la médecine. Certains d’entre eux ont consacré une bonne partie de leur temps à harceler les médecins qui avaient osé donné des médicaments à leurs patients infectés par le Sars-CoV-2. Ils laissaient leurs internes travailler à leur place et détruisaient, sur les réseaux sociaux, la réputation des médecins, journalistes qui remettaient en cause la politique gouvernementale. Leur mission est accomplie quand ils leur font perdre leur travail.

L’industrie pharmaceutique qui est une des plus puissantes au monde recrute les médecins hospitaliers qui ont les plus hautes positions hiérarchiques. Ces médecins sont au sommet de leur carrière : certains d’entre eux pensent, malheureusement, ne plus rien avoir à prouver au niveau médical et ont laissé leurs subalternes travailler seuls en pleine épidémie. Ils hantaient les plateaux de télévision (au lieu de soigner les malades) pour servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique. Ils ont terrorisé la population en répétant à longueur de plateaux qu’aucun traitement n’existait contre cette maladie (en dehors de quelques molécules toxiques, parfois expérimentales et vantées sur de courtes durées) prétendument très grave. Ils se sont extasiés devant l’arrivée du «vaccin» et se sont transformés en « champions du produit » . L’organisation hiérarchique hospitalière facilite le travail de l’industrie pharmaceutique qui n’a pas besoin de compromettre un grand nombre de médecins pour faire avancer ses intérêts. Ces médecins peuvent être aux conseils d’administration, de simples consultants ou des investigateurs pour des études «scientifiques» . Ces médecins participent à la formation et au formatage des subalternes obéissants et des étudiants naïfs. Certains de ces médecins réputés et gradés émettent des recommandations au sein des instances régulatrices et autorisent la mise sur le marché de médicaments inutiles et délétères.

Plus généralement, l’industrie pharmaceutique envoie des commerciaux très doués qui cherchent à séduire de différentes manières les médecins dès le début de leur formation. Dès l’externat, les étudiants sont nourris avec des goûters, des buffets par l’industrie pharmaceutique à l’issue de réunions publicitaires ou de revues de la littérature. Dès l’internat, des invitations aux restaurants peuvent être proposées. Les internes bénéficient également d’invitations à des congrès scientifiques qui sont l’occasion de séjours dans des hôtels de luxe et de soirées, de cadeaux divers et variés. L’industrie pharmaceutique propose même de financer les posters pour les congrès ou l’impression des thèses et mémoires. Dans certains services hospitaliers, la pauvreté de la formation théorique est telle que le commercial peut s’avérer être le seul interlocuteur disponible. Et ce commercial peut, bien sûr, laisser quelques brochures didactiques pour l’instruction des étudiants. D’autres techniques de séduction sont possibles selon le profil du médecin et sa disponibilité.

Comme l’a expliqué Étienne de la Boétie dans le Discours sur la servitude volontaire, le dirigeant ne recourt qu’à un nombre limité de personnes convaincues de l’intérêt de ces commandements. Et surtout convaincues de leur intérêt propre à suivre ses commandements. D’où l’idée brillante de l’organisation en centres de «vaccination» . L’organisation des inoculations d’ARNm en centre de «vaccination» a permis l’injection à la chaîne et en grand nombre des produits estampillés «vaccins» , l’automatisation de ce geste et ainsi la déshumanisation des personnes injectées, l’absence de prise en compte des spécificités de chacune de ces personnes, l’absence de réflexion sur l’intérêt de l’injection au cas par cas. L’injection intra-musculaire est tout à fait inintéressante intellectuellement et techniquement et aurait été, en temps normal, déléguée à une infirmière (ce qui est fait, sauf cas particuliers, pour l’injection annuelle du vaccin contre la grippe saisonnière) ou à un externe. Mais le gouvernement a bien compris qu’il lui fallait l’autorité des médecins pour légitimer une telle entreprise et surtout les compromettre définitivement. Et les médecins, pour une partie d’entre eux, n’ont bouleversé leur emploi du temps chargé que parce que ce qui leur était proposé était une mission financièrement très juteuse.

Plus bas dans l’échelle sociale, malheureusement, certains confrères sont dépendants, au jour le jour, de leur travail pour survivre et continuer à payer leurs dépenses «contraintes» . Comme d’autres Français pris dans leur routine, les médecins surchargés par leur travail et, pour leur grande majorité, non concernés11 par cette épidémie de Sars-CoV-2, n’ont pas pris le temps de s’informer sur l’ARNm et se sont vaccinés en toute confiance, convaincus qu’ils sont des bienfaits des vaccins (conviction fondée en général sur un maximum de 4 heures de cours en 2e cycle des études médicales).

Les médecins, pour parvenir à exercer, ont sacrifié 9 à 12 ans de leur vie aux études et à l’hôpital public. Ils ont accepté ensuite de se soumettre au conseil de l’Ordre pour être autorisés à exercer. Certains veulent évoluer à l’hôpital et les places y sont limitées. Peu sacrifieraient leur carrière d’enseignant, de chercheur, de soignant pour aider leurs malades et les Français en général. Les médecins qui ont anticipé la nocivité de la technologie expérimentale à ARNm et qui ont capitulé par avance devant le pouvoir de l’industrie pharmaceutique associée à la machine étatique se sont laissé faire ou se sont tout simplement procuré de faux certificats «vaccinaux» et continuent à travailler en faisant profil bas.

Le pouvoir étatique, dans sa grande perversité, a trouvé le point faible de chaque Français pour asseoir son autorité et empoisonner le maximum de Français. Quoi de mieux que l’interdiction d’exercice pour museler les médecins ?

L’omerta et le «devoir de confraternité»

Les médecins sont tenus par le devoir déontologique de confraternité. Il est demandé au médecin de ne pas critiquer les prises en charge de ses confrères et ainsi d’éviter la calomnie et la médisance. Ce principe présente un intérêt certain. Connaître précisément une situation pour pouvoir émettre un jugement éclairé est difficile. La médecine classique étant parfois impuissante et sachant que de nombreuses maladies guérissent sans nécessité d’intervention médicale, il n’y a pas toujours d’intérêt à montrer à un patient les manquements supposés de son médecin. Ceci permet d’éviter d’écorner la relation de confiance entre le médecin et son patient et la confiance de la personne en la corporation médicale et en la médecine en général. Ainsi, en cas de problème sérieux, la personne malade ne retardera pas le recours au médecin. Ce principe de confraternité est tout de même empreint de paternalisme.

Cette confraternité est, de fait, un concept qui reste très flou et ce qui peut ou non être dit sera bien sûr défini par le plus fort au gré du vent politico-médiatique. Le plus fort décidera qui est plus confrère que l’autre. Le plus fort, à ce jour, reste le conseil de l’Ordre des médecins. Cette entité surgit dans la vie du médecin dès qu’il souhaite exercer une activité libérale durant son internat et dès que le médecin obtient sa thèse d’exercice et son mémoire de spécialité. Le conseil de l’Ordre donne l’autorisation d’exercer aux médecins et peut leur interdire d’exercer. Durant cette épidémie, les médecins ont compris que s’ils ne respectaient pas la doxa insufflée par Big Pharma, ils risquaient des blâmes, des suspensions, des radiations, des interdictions d’exercer. A ce jour, les médecins qui osent prescrire des traitements aux personnes infectées par le Sars-CoV-2 sont régulièrement convoqués et intimidés par ce conseil. Le conseil a même recouru à des manœuvres humiliantes et soumis certains confrères à des évaluations psychiatriques. Le conseil a des intérêts propres à toute administration brassant des millions d’euros12, intérêts qui ne rencontrent pas ceux des médecins cotisants qui ont refusé l’ARNm et qui ont assumé ce choix en ne se fabriquant pas de faux certificats de « vaccination » indétectables.

L’implication active des médecins de terrain (en plus de celle des médecins de plateau) dans l’inoculation d’ARN en centre de « vaccination » a placé la corporation médicale à la droite du pouvoir. Certains médecins sont dans le déni et en pleine dissonance cognitive et d’autres n’osent pas dire que leurs confrères se sont trompés et n’auraient pas dû injecter une nouvelle technologie expérimentale à des personnes en bonne santé, à des femmes enceintes, à des enfants mais plus généralement à des personnes qui n’avaient pas compris ce que pouvait impliquer l’injection d’un produit expérimental mal testé : la solitude face à des symptômes inconnus des médecins avec des retards diagnostiques, l’absence de reconnaissance de la relation de cause à effet, l’absence de traitement clair de ces effets délétères, la stérilité, des séquelles, un handicap définitif, un traitement à vie, la mort.

Concrètement, l’omerta a lieu à toutes les échelles. Le médecin qui constatera un décès suspect ne demandera pas d’autopsie ; le smuriste demandera aux pompiers de se taire face à la multiplications des arrêts cardiocirculatoires ; l’urgentiste ne s’étonnera pas de la multiplication des thrombophlébites cérébrales et des embolies pulmonaires et demandera à son externe de ne rien faire remonter à la pharmacovigilance ; le médecin du sport regardera ses sportifs devenir impotents du jour au lendemain sans en faire un scandale ; le gynécologue-obstétricien attribuera la multiplication des fausses-couches, des mort-nés, des prématurés au stress de l’épidémie13 ; le neurologue pensera que les survenues de brûlures des membres qu’il observe sont liés au hasard ou au stress ; le généraliste minimisera les effets délétères de l’ARNm et encouragera ses patients à multiplier les inoculations ; le pédiatre continuera à promouvoir l’ARNm alors qu’il sait que des enfants sont maintenant aveugles ; l’anatomopathologiste n’examinera pas les pièces opératoires d’utérus détruits par les poisons Pfizer/Moderna etc…

Zineb Deheb

2ème partie – 4ème partie

Notes

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