Un texte du père Emanuel Zetino.
Au lendemain de Pâques, avec quelques jeunes de la Cathédrale, je suis allé voir le film Father Stu.
Avant tout, je dois dire qu’il est plutôt surprenant de voir sur une affiche un homme avec un col romain qui ne soit pas un film d’horreur, d’exorcisme ou de scandale. Mais cette fois, il s’agissait bien d’un film qui mettait en images le cheminement, basé sur une histoire vraie, d’un boxeur (Stuart Long) qui devient prêtre.
On sait déjà que toute vocation s’inscrit dans une réalité humaine. Or, en en voyant une se déployer sur grand écran, cette réalité devient encore plus concrète. Plus le film avançait et plus je me sentais comme si un confrère me racontait son histoire : l’histoire d’une rencontre très particulière qui le fera passer d’une passion de la boxe à une autre plus grande. Une passion qui le change et qui fait prendre un virage radical à sa vie. À un certain point, ni lui ni ses proches ne comprennent ce qui lui arrive. Dans toute cette incertitude, un appel lui est de plus en plus présent.
Une question qui taraude
Il est intéressant de suivre Stuart à travers ce processus de conversion, de voir comment, par un baptême célébré pour des raisons purement humaines, Dieu vient le toucher et lui fait découvrir son amour qui pardonne tout le passé que le boxeur traine depuis des années.
Certaines scènes nous permettent de nous identifier au personnage et nous poussent à nous remémorer des moments où nous avons nous-mêmes questionné Dieu, où nous avons souffert d’incompréhension, mais aussi où nous avons expérimenté sa miséricorde.
Dans la continuité du film, une question fait surface : « Comment peut-on vivre sa foi et sa vocation dans la souffrance ou la maladie ? »
Après la projection, nous étions d’accord entre nous que ce film nous donnait le courage de continuer notre mission et de poursuivre vaillamment notre vocation de baptisés, quelle qu’elle soit.
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Source : Lire l'article complet par Le Verbe
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