Les personnes vaccinées à risque par celles qui ne le sont pas?

Les personnes vaccinées à risque par celles qui ne le sont pas?

Une étude, publiée le 25 avril 2022 dans le Journal de l’Association médicale canadienne, a révélé que les personnes vaccinées qui côtoient des non-vaccinés ont un risque nettement plus élevé d’être infectées que celles qui côtoient des personnes ayant reçu le vaccin. Les implications sont extrêmement graves car si celle-ci dit vrai, alors l’obligation vaccinale se trouverait justifiée. Il est donc essentiel d’examiner cette étude, ce que nous nous proposons de faire dans cet article.

    1. David Fisman, le premier auteur, a siégé à des conseils consultatifs liés aux vaccins contre la grippe et le SRAS-CoV-2 pour les vaccins Seqirus, Pfizer, AstraZeneca et Sanofi-Pasteur. Fisman a également révélé avoir reçu des honoraires pour des rôles consultatifs de Pfizer, d’AstraZeneca et de l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario, liés à la COVID-19 (voir sa déclaration d’intérêt).
      • Il est donc convaincu de l’efficacité des vaccins.
      • Mais si les vaccins sont efficaces, pourquoi s’inquiéter? Le vaccin d’AstraZeneca ne s’appelle-t-il pas COVIDSHILD?
      • Mais effectivement, ces vaccins ne sont pas efficaces. Une étude publiée dans le NEJM estime que l’efficacité relative de la quatrième dose à 45 % entre 7 et 30 jours. Entre les jours 7 à 30 après une quatrième dose de vaccin, la différence dans le risque absolu (trois doses contre quatre doses) était de 180,1 cas pour 100 000 personnes, soit 0,2% d’efficacité absolue, pour une hospitalisation liée au Covid-19 « On ne contrôle pas une épidémie avec un vaccin qui protège à 45% et pendant un mois », affirmait le professeur Didier Raoult le 19 avril 2022
    2. Selon M. Fisman, l’idée de l’étude est née il y a quelques mois, au milieu du débat sur les passeports vaccinaux et les obligations en matière de vaccination. « Nous avons pensé que ce qui manquait à cette conversation était de savoir quels étaient les droits des personnes vaccinées à être protégées des personnes non vaccinées. » Pour l’auteur, seul les personnes vaccinées ont des droits, les personnes non-vaccinées n’ont aucun droits.
    3. Cette étude fait appel à un modèle mathématique. L’auteur affirme, cependant, que ce modèle ne simule pas précisément un processus de pandémie dans le monde réel dans toute sa complexité :
      • L’auteur présume dans son modèle mathématique une efficacité constante du vaccin de 80 %. Or cette efficacité n’est d’une part pas constante (elle diminue très rapidement), d’autre part n’est pas si élevée (45 % d’efficacité relative durant un mois après une 4ème dose voir ci-dessus) et finalement ce mois de protection varie d’un individu à l’autre en fonction de leurs dates de vaccination.
      • Si les paramètres de ce modèle sont erronés, les conclusions ne seront-elles pas fausses?
    4. Une étude de cohorte prospective longitudinale, publiée dans le Lancet le 29 octobre 2021, observait que « La proportion de cas asymptomatiques ne différait pas entre les groupes delta entièrement vaccinés, partiellement vaccinés et non vaccinés. » Les auteurs de cette étude concluaient que « Les personnes entièrement vaccinées et infectées ont une charge virale maximale similaire à celle des cas non vaccinés et peuvent transmettre efficacement l’infection dans les foyers, y compris à des contacts entièrement vaccinés. Les interactions hôte-virus au début de l’infection peuvent façonner l’ensemble de la trajectoire virale. » Remarquons qu’une étude de cohorte prospective est beaucoup plus puissante qu’un modèle mathématique.
    5. Son exemple de considérer un non vacciné comme un conducteur roulant à 200 km/h (peut être dans une zone de 50) et donc comme un hors la loi et même un criminel, n’est pas éthique. L’auteur ne stigmatise-t-il pas les personnes non vaccinées comme des criminels?

 

Cette étude, dont les limites sont très élevées puisque le principal auteur déclare des conflits d’intérêt majeurs et dont le modèle mathématique repose sur des préceptes faux (efficacité des vaccins de 80 %), constitue donc un dangereux précédent pour justifier la vaccination obligatoire et le passeport vaccinal. Il en effet probable, sans parler de l’impact à cour terme sur l’opinion publique qui va voir sa croyance dans les vaccins renforcée (l’étude a été publiée par les principaux médias au Québec et dans le reste du Canada, et ce sans aucune critique), que celle-ci servira aux autorités si elles devaient estimer dans le futur que la vaccination devait être obligatoire (par exemple si un nouveau variant faisait son apparition à l’automne 2022).

Cette publication et la façon dont elle relayée montre que les autorités n’abandonnent pas l’idée d’une obligation vaccinale. Plus que jamais la vigilance est de mise.

 

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QUESTIONNER - COMPRENDRE - AGIR Collectif de soignants, médecins et citoyens réunis autour d’une idée : le besoin d’une politique sanitaire juste et proportionnée au Québec et ailleurs dans le monde…

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