C’est le gazoduc entre l’Algérie et l’Espagne passant via le Maroc qui n’est plus en service depuis que le contrat d’une durée de 25 ans a expiré à l’automne 2021, non pas suite à de mauvaises relations entre Alger et Madrid, mais à cause de très mauvaises relations entre Alger et Rabat et qui ne sera pas rouvert à cause des tensions entre ces deux pays et non entre l’Algérie et l’Espagne comme l’allègue ce monsieur. L’Algérie n’a pas souhaité son renouvellement, ou sa renégociation, privant le Maroc des royalties perçus pour les droits de transit du gaz à destination de l’Espagne et du Portugal, et mettant un terme à la fourniture de gaz au Maroc qui l’a perçu pendant 25 ans à un tarif avantageux. L’Algérie continue de livrer du gaz à l’Espagne (et au Portugal) grâce à un autre gazoduc en service (Medgaz) qui les relie directement en passant sous la mer.
Aussi avec l’Europe, il y a un gazoduc (Galsi) qui relie directement l’Algérie et l’Italie en passant par la Sardaigne, et un autre (transmed/Enrico Mattei) via la Tunisie en passant par la Sicile. Et pour finir il y a un gazoduc (Greenstream) qui relie directement la Libye et l’Italie en passant aussi par la Sicile.
Le gaz venant d’Algérie et de Libye est loin de pouvoir répondre aux pays européens qui veulent se priver du gaz russe. C’est en train de faire comme pour la guerre des masques quand des pays européens volaient les masques commandés par un autre. Là aussi c’est chacun pour soi, et l’Italie par exemple rafle plus de gaz que l’Espagne qui fait la grimace.
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