Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : beeboy/Adobe Stock
Le cas d’une femme arrêtée au Texas et relâchée par la suite pour une accusation liée à un avortement, a récemment fait rage dans les nouvelles américaines. Mais l’affaire reste une affaire non résolue…
Selon Students For Life of America « après s’être présentée dans un hôpital du Texas affirmant qu’elle avait fait une fausse couche, Lizelle Herrera a été signalée aux autorités texanes par le personnel ou l’administration de l’hôpital après avoir prétendument admis d’avoir auto-induit son propre avortement. »
Par la suite, elle « a été arrêtée vendredi [8 avril] et détenue dans le comté de Starr, près de la frontière mexicaine, selon un responsable du shérif local… (The New York Times) »
BFMTV rapporte que lundi, « un procureur au Texas a abandonné… des poursuites engagées contre une jeune femme inculpée de meurtre quelques jours plus tôt pour avoir avorté… »
Bien que Mme Herrera ne sera finalement pas poursuivie, le procureur de district Gocha Allen Ramirez a affirmé dans une déclaration qu’« il est clair que le département du shérif du comté de Starr a fait son devoir en enquêtant sur l’incident porté à leur attention par l’hôpital déclarant. Ignorer l’incident aurait été un manquement à leur devoir. »
Des détails significatifs tels que les circonstances entourant la mort de l’enfant, ou la raison pour laquelle le personnel de l’hôpital a reporté le cas aux autorités restent inconnus. L’affaire est donc non résolue…
Une chose est certaine : la perte d’un enfant est toujours une perte irremplaçable, que ce soit par un avortement volontaire ou involontaire ; et si l’affaire de Mme Herrera se trouve à être un cas d’avortement volontaire, la Justice devrait exiger des comptes.
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