Depuis son arrivée comme chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon a de la difficulté dans les sondages, dont le dernier qui place le PQ en cinquième position avec 10% des intentions de vote. De surcroît,, la défaite dans Marie-Victorin fait très mal au PQ dans un comté considéré comme un château fort. Pourtant, avec un candidat d’expérience comme Pierre Nantel, tous les espoirs étaient permis pour les péquistes.
À mon avis, la solution pour le PQ de trouve à Ottawa. Si Yves-François Blanchet a été en mesure de sauver le Bloc Québécois après le passage désastreux de Martine Ouellet, il peut fort probablement répété le même exploit avec le PQ dans la foulée de Lucien Bouchard à une certaine époque.
À 172 jours de la prochaine élection, les instances du PQ ont amplement le temps de mettre sur pied une course à la chefferie. Du côté du Bloc québécois, l’union PLC-NPD risque de freiner les ardeurs des partis d’opposition et faire en sorte que la prochaine campagne ne sera pas avant 2024 ou 2025, ce qui donne du temps au Bloc pour se trouver un nouveau chef.
Maintenant que les péquistes sont au plus profond du fond du baril, est-ce que le discours du fringant et ambitieux Yves-François Blanchet pourrait leur permettre de garder la tête hors de l’eau, de ne pas couler davantage? Ce dont le Parti québécois a besoin, c’est de consolider la base qui lui reste fidèle, de faire en sorte que le moins possible de ses sympathisants se laissent séduire par d’autres offres politiques. De toute évidence, le discours enflammé d’Yves-François Blanchet en faveur de la souveraineté peut contribuer à maintenir le projet politique péquiste dans l’actualité.
Quoi qu’il en soit, Yves-François Blanche a tout avantage à capitaliser d’abord sur le vaisseau amiral s’il désire que la frégate fédérale puisse encore avoir sa raison d’être à Ottawa.
Henri Marineau, Québec
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