par Panagiotis Grigoriou.
En ces eaux territoriales du cloaque ambiant, la croisière locale plus que jamais, elle s’amuse. Il paraît que l’engouement touristique pour la Grèce retrouve ses couleurs habituelles, celles même de l’avant COVID. Les voiliers se louent déjà comme de petits pains… et peut-être bientôt au prix des petits pains. Éloquences d’un agent de l’île de Poros et de saison. « Nous avons remplacé les clients Russes par les Polonais, et nous avons encore quelques Ukrainiens… non touchés par la guerre ; ils habitent vraisemblablement en dehors de leur pays ». Et vogue le navire… comme pour le Titanic.
La semaine dernière grecque, fut encore bien mouvementée. Sur l’île de Chypre, en secteur libre, c’est-à-dire non-occupé par la Turquie depuis 1974, certains Chypriotes-grecs ont manifesté en faveur de la cause de la Russie et de son peuple. Les symboles en tout cas y étaient. Drapeaux russes, la lettre « Z » et enfin… cette phrase issue de la culture populaire grecque et Orthodoxe, devenue slogan d’époque : « Que Dieu soit avec nous ». Sur leur passage, quelques supporteurs locaux des UkroNazis et de leur maison mère… le MI6, ont voulu attaqué les amis des Russes. Mais enfin, la Police chypriote a évité le pire.
Presque en simultané, le Khazar Volodymyr Zelensky, invité par son cousin d’Athènes Mitsotákis, s’est adressé au prétendu « Parlement grec » dans la journée du 7 avril. À la fin de son discours, il a donné la parole à un membre du bataillon néo-nazi Azov pour s’adresser à son tour devant… les « élus » d’Athéna. Effectivement, quand les Grecs ont vu l’animal Azovien et sa tête de gangster en direct à la télévision, l’indignation a explosé dans tous les médias sociaux.
Sauf que depuis que ce foutu siècle a commencé… c’est alors d’indignation en indignation que l’on plonge dans les eaux saumâtres de la satanisation finale de l’Occident… qui est aussi la nôtre. Les partis ont ainsi accompli leur rôle, entre le PC qui a quitté l’hémicycle, de même que les pseudo-patriotes du parti dit de la « Solution grecque », tandis que les autres groupes se sont positionnés entre le chaud et le froid, pendant que les Mitsotakiéns du dernier ersatz de la démocrature métastasée ont applaudi « l’Azovopithèque » de la journée.
L’honneur virtuel du Régime a été sauvé ; vivement les élections comme en France, pour autant parfaire la farce orchestrée par l’État profond, entre déjà Londres et Washington. Ailleurs, Lidia Sella, journaliste italienne, nous dit alors toute la vérité en quatre minutes.
Mais au pays des Érinyes et des touristes, nous sommes bien nombreux à considérer que Geoffrey Pyatt, ex-ambassadeur des États-Unis à Kiev lors du coup d’État de Maïdan en 2014 et depuis en poste à Athènes, a joué un rôle décisif dans l’arrangement de ce discours de Zelensky ; d’ailleurs, Pyatt dirige également Mitsotákis, la marionnette d’Athènes, cela ne fait guère de doute.
Sauf que la destruction s’accélère. Pendant ce temps, ceux de la clique d’Athènes approfondiront la perte du pays, le remplacement de son peuple, la pénurie, et au besoin, la guerre avec. Tout en bâtissant, soulignons-le, de leurs complexes hôteliers cinq étoiles et décomplexés de l’être, maintenant que les règles d’urbanisme et du soit dit « environnement » ont été balayés par la Troïka et par ses chiens locaux. Temps de chien partout… quand du moins nos vrais chiens sont plutôt adorables, il faut alors le dire.
Semaine sans lustre, dépourvue de sens, ou sinon pareillement à sens unique droit dans le mur. La presse publie comme par hasard, ces images issues du marché noir des denrées alimentaires durant l’autre Occupation allemande, celle des années 1940, quand le gouvernement remet en fonctionnement les centrales thermiques à charbon, seulement pour que le courant ne puisse pas être coupé trop souvent durant la période touristique.
Dans l’indifférence totale, celle de la presse déjà, des hospitaliers virés du système de Santé, puisqu’ils ne veulent pas passer par la case des « vaccins » de Bourla de Pfizer, entament la grève de la faim. Ils tombent déjà comme des mouches… et le Régime les laissera mourir puisque tel est son but.
Les habituels médecins… satanologues des plateaux télé, font d’ailleurs la promotion de « la quatrième dose pour l’automne prochain, puisque la troisième dose ne fonctionne pas vraiment ». Et alors, les journalistes factices des mêmes chaînes, finissent par faire remarquer qu’ils ont été bernés et que près de la moitié des décès attribués au COVID et en hôpital, sont des triples vaccinés. Trop tard pour eux.
Sauf que la gouvernance n’ira pas se plier, ni à la logique et encore moins à la vérité. Cela fait bien trop longtemps en cet Occident qui fut le nôtre, que les dernières forteresses de la Raison sont alors tombées. Puis, les Azoviens sont aussi passés par là.
Où, comme nous l’écrit Laurence depuis Pereslavl et ses chroniques de Russie, leur barbarie est sans appel. « J’ai vu la photo du jeune soldat que les UkroNazis ont crucifié puis brûlé, son visage m’a poursuivie toute la journée. Il s’appelait Nikita, il était orphelin, il avait une bonne bouille. J’ai lu un témoignage selon lequel les infirmières avaient des crises de larmes devant les garçons qu’on leur amenait mutilés, torturés et castrés selon la proposition lancée sur les ondes par un bon médecin ukrainien ».
Sauf que l’animal humain occidental n’y voit rien de tel. Et il continuera à siroter son ouzo sous les ruines grecques, sous Satan et sous son soleil maladif, et cela jusqu’au bout.
Les rideaux tombent alors sur un théâtre d’ombres comme de zombis. Stéphanos, qui tient une taverne à touristes en Attique, tient autant ce discours de la pourriture ambiante sur les événements en cours. En moins de cinq minutes il nous a dit plus de cinquante contre-vérités. Dont celle au sujet de Mitsotákis… « puisque nous avons la chance de l’avoir, tant il compte aux yeux des Européens et de l’OTAN ».
Et comme il se devait, notre Stéphanos de la journée se dit « inquiet de la percée de Marine en France. C’est fort dangereux le populisme, croisons les doigts pour que Macron qui est un homme intelligeant soit réélu ».
Nous l’avons laissé dire, puis terminer. Au-delà de la boucle bouclée du crétinisme, il n’y a plus rien à exprimer. Nous avons tout simplement demandé la note. Deux salades grecques, une bière, les sardines grillées et la féta ; 38 euros et pratiquement sur la plage.
Nos touristes furent satisfaits, et une fois n’est pas coutume, ils ont été chanceux que de ne pas parler le grec. Parfois… vaut mieux rester à la salade du pays.
De retour à notre Péloponnèse encore habitable, nous avons enfin retrouvé nos oliviers, ainsi que l’habituel matou des champs qui s’y installe, déjà pour dormir. La croisière locale s’amuse certes encore au pays des Érinyes… mais visiblement, pas pour très longtemps.
Ou, comme l’écrit encore Laurence depuis Pereslavl, « J’en pense qu’il est bien difficile d’être orthodoxe en France de nos jours quand on a encore, sinon du discernement, au moins du bon sens. Le père Andreï a raison, la fin des temps est à l’horizon, et tous ceux qui sont en Occident perdent complètement le sens commun, y compris les orthodoxes. Ils seront bientôt mûrs pour la… religion du futur syncrétique et le culte de l’Antéchrist ».
« S’ils ne sont pas capables de voir ce qui se trame et de qui ils se font les serviteurs obligeants, mais prennent, sans le moindre examen, pour parole d’évangile les contes et légendes de la ploutocratie, de sa CIA et de sa presse, je dirais que les chrétiens imaginaires ne sont pas ceux qu’ils croient, et que le retour au réel leur fera tout drôle ».
Comme pour le Titanic.
source : Greek Crisis
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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