par Oscar Fortin.
La semaine sainte nous interpelle tous et toutes sur les grands enjeux de notre monde. Nous en avons un reflet avec la guerre en Ukraine, une guerre voulue par ceux-là mêmes qui en rapportent toute la responsabilité à la Russie.
Le 12 février 2022, Joe Biden, en communication téléphonique avec Vladimir Poutine, l’informe « qu’il y aurait des répercussions sévères et rapides » si la Russie attaque l’Ukraine.
La réponse de Poutine ne se fit pas attendre. Après des mois de négociations, sans résultat, entre la Russie et les États-Unis, le président russe donne 7 jours au président des E.U. et ses alliés pour l’assurer, par un document officiel et contraignant, que les activités militaires de l’OTAN et de l’Ukraine ne menacent pas la sécurité du Peuple russe. Avec cette confirmation, il n’y aurait pas de motifs pour une intervention militaire en Ukraine. Par contre, en l’absence d’une telle confirmation, Vladimir Poutine en déduirait que la guerre contre la Russie est déjà commencée et qu’il agirait le jour même, le 23 février 2022, pour protéger et défendre le Peuple russe.
Joe Biden, président des États-Unis, savait, le jour même, que la Russie allait passer à l’action, en Ukraine, alliée de l’OTAN, des États-Unis et de l’Union euuropéenne. Dire que la Russie est à l’origine de cette guerre serait trahir la vérité. De fait, cette guerre est amorcée depuis plusieurs années et elle est confirmée par le président des États-Unis qui n’a pu produire ce document, confirmant que la sécurité du Peuple russe était assurée. Pour reprendre une expression, utilisée par les États-Unis eux-mêmes à l’endroit du Venezuela, l’Ukraine et l’OTAN deviennent, pour la Russie, une menace à sa sécurité nationale.
À ce titre, l’intervention de la Russie en Ukraine se caractérise plus par une intervention de défense du Peuple russe, contre l’OTAN et l’Ukraine, que d’une intervention d’attaque et de conquête d’un État.
C’était mal connaître Vladimir Poutine, profondément attaché à son Peuple et chef d’État à ne pas s’écraser devant une menace, venant directement du président des États-Unis, se prenant, pour ainsi dire le grand maitre du monde.
Ces éléments d’information qui nous viennent les uns après les autres, nous permettent de mieux comprendre le motif, tout à fait légitime, de la Russie à se protéger et à se défendre contre tout agresseur à la sécurité nationale de son Peuple.
Le scandale des premiers jours de l’intervention, faisant de Poutine un assassin et un président sans âme, seul responsable de tous les malheurs du Peuple ukrainien, s’atténue de beaucoup à partir du moment que nous savons que les États-Unis, l’OTAN et l’Ukraine, elle-même prise en otage par ces derniers, se préparaient à envahir la Russie à travers cette plateforme toute indiquée pour atteindre rapidement la Russie.
Pas surprenant qu’à travers les différentes interventions militaires tant ukrainiennes que celles de la Russie qu’il y ait des « faux positifs » visant à discréditer le plus possible Poutine et la Russie.
Là encore la lumière commence à se faire plus claire et les langues commencent à se délier. Il ne faut pas être surpris que les États-Unis, habitués aux manipulations y faux positifs, mettent à contribution tout son savoir-faire dans ce domaine. Le cas de Bucha sera vite perçu comme le fut celui de Colin Powell avec sa fiole de produits, soi-disant chimiques et destructeurs, qu’aurait Saddam Hussein pour détruire des peuples entiers.
Les gens du « renseignement » américain disent à leurs sténographes de NBC News que leurs évidents mensonges sont évidemment des mensonges.
Les « renseignements » américains, hier comme aujourd’hui, ne sont que pure imagination dans le but de tromper le public américain et « occidental » sur la réalité de tel ou tel conflit :
Ce que je trouve le plus triste dans tout cela ce sont ces mensonges reçus comme des vérités « dures comme fer » pour la grande majorité des peuples qui s’en remettent aux bulletins de nouvelles qui répondent aux volontés des propriétaires de ces médias et des gouvernements concernés.
Dans un contexte de semaine sainte, je me permets cette référence à Pilate qui demanda au peuple présent au jugement de ce Jésus de Nazareth : Qui de Barrabas et de Jésus voulez-vous que je libère ? Nous savons que les grands-prêtres de l’époque ont vite envoyé leurs disciples pour inciter le peuple à demander la libération de Barabbas et la condamnation de Jésus. Il faut dire que quelques semaines auparavant, ce Jésus leur avait parlé de façon à les rendre nerveux. Il n’était pas le genre qu’ils aimaient.
Si on posait, aujourd’hui la même question au Peuple à savoir qui de Biden ou de Poutine voulez-vous que je libère. La réponse serait évidemment, libérez Biden et condamnez Poutine, ce qui fut pratiquement fait par la décision des Nations unies de retirer la Russie du comité des droits humains des N.U.
source : Humanisme
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