Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : bru nO/Pixabay
Le 8 août 1989, sombre jour lorsque la Cour Suprême du Canada donna a posteriori le « droit » à Chantal Daigle de tuer son propre enfant, et enleva au fœtus le statut légal d’une personne au Canada, fait à nouveau surface dans les nouvelles avec le projet cinématographique de Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault.
Un communiqué de presse de Crave annonce que la nouvelle série « Désobéir : le choix de Chantale Daigle » paraîtra au printemps 2023, et que les tournages « débuteront cet été ».
« Racontée telle une véritable course contre la montre … met de l’avant un sujet qui, 30 ans plus tard, demeure encore d’actualité : la liberté des femmes de disposer de leur propre corps. » Aucune liberté des enfants à naître n’est mentionnée…
Selon Sophie Parizeau, directrice générale, fiction de Bell Média, « DÉSOBÉIR : LE CHOIX DE CHANTALE DAIGLE relate à l’échelle humaine le droit à l’avortement, un jalon important de l’histoire des droits des femmes au Canada qui, 30 ans plus tard, demeure fragile. C’est pourquoi nous avons décidé de traiter du sujet sous l’angle de ce fait vécu marquant, qui a défrayé les manchettes de l’époque et permis à de nombreuses femmes de pouvoir disposer de leur corps comme elles l’entendaient ».
N’est-ce pas paradoxal que tant de femmes, pourtant privilégiées de recevoir la vie, sentent un besoin de réclamer le « droit » de tuer leur enfant ?
Le Journal de Québec rajoute à la nouvelle de la série que « Les femmes ont le droit de disposer de leur propre corps, mais il reste encore des gens jusqu’à Ottawa qui militent pour interdire les interruptions de grossesse. » Ces « gens » -là, c’est nous pro-vie qui militons pour le droit des enfants à naître et qui n’abandonnerons pas de sitôt le combat indispensable pour la vie.
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