Le problème est que le droit actuel n’a plus aucune stabilité. Toutes les institutions sont systématiquement attaquées, les concepts sont déformés – tant par les juristes que par les profanes – et l’on interprète à géométrie variable, dans le sens des intérêts du moment.
L’on a reproché à Poutine d’outrepasser le droit international en agissant sans mandat des Nations Unies ; cela dit, pourquoi respecterait-il cet ordre juridique, alors que les Etats de la fameuse « communauté internationale » passent leur temps à usurper la réalité et violer les libertés individuelles ? Les mesures de contrainte liées au Covid-19 n’ont-elles pas démontré la fragilité du droit positif et l’hypocrisie absolue des gouvernants ?
En tant que juriste, c’est bien cela qui m’a éloigné de cette discipline, plus le sentiment d’injustice causé par ces systèmes post-démocratiques corrompus.
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