Samuel Paty aurait dû être sanctionné pour violation du code de l’éducation qui impose la neutralité politique et religieuse de l’école. L’Education nationale aurait dû enquêter sur Samuel Paty et vérifier qu’il n’avait pas déjà commis de similaires violations du code de l’éducation, auquel cas, il aurait dû être purement et simplement radié de l’Education nationale :
Code de l’éducation,
Article L511-2 :
« Dans les collèges et les lycées, les élèves disposent, dans le respect du pluralisme et du principe de neutralité, de la liberté d’information et de la liberté d’expression. »
Le chapitre IV de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifié par la loi du 20 avril 2016 :
Art. 25.
« Le fonctionnaire exerce ses fonctions avec dignité, impartialité, intégrité et probité. Dans l’exercice de ses fonctions, il est tenu à l’obligation de neutralité. »
Et l’obligation de neutralité a pour but précis de sauvegarder la paix et la sérénité dans l’école, de la préserver des querelles partisanes, ethniques ou confessionnelles, de ne pas faire entrer la violence dans l’école. Samuel Paty a scandalisé ses élèves, il a violé la confiance que l’institution lui a accordée en lui confiant une classe, et il aurait dû être suspendu et viré. Un professeur n’a pas à cracher sur les musulmans, ni sur les juifs, ni sur les catholiques, ni sur les communistes, ni sur les libéraux, ni sur les Hollandais, ni sur les Chinois… la classe n’est pas le lieu de l’expression de ses convictions partisanes personnelles, quelles qu’elles soient, et encore moins de leur expression humiliante pour les élèves (! !!).
Les professeurs abusent de l’autorité quand ils utilisent leur fonction auprès des jeunes pour faire passer des messages militants et des convictions partisanes qui leur sont personnelles. Samuel Paty aurait dû être viré, et c’est là que l’institution est fautive.
Sa famille aurait voulu que Samuel Paty soit “protégé” ??? Mais c’est le principe de neutralité qui protège tout le monde : élèves, professeurs et parents ; les articles de loi cités plus haut sont là pour ça, pour laisser les conflits et le risque de la violence hors de l’école. Mais Samuel Paty a choisi de violer son obligation et de faire entrer la violence à l’école…
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