Ainsi, on apprenait il y a quelques jours que le tiers des cégépiens anglophones québécois échoueront probablement leur diplôme si on leur impose trois cours de français obligatoires.
Autrement dit, le tiers des cégépiens anglophones ne sont tout simplement pas capables d’interagir avec la société québécoise. Ils ne maîtrisent pas la langue commune. Je précise, puisqu’il vaut la peine de le rappeler, qu’ils auront évolué dans le système scolaire public québécois.
Français
On leur reprochera assurément leur manque d’intérêt pour le fait français. Mais on reprochera surtout à nos élites d’avoir toléré une telle situation et d’avoir tout fait pour dissimuler cette réalité. La paix linguistique des vingt-cinq dernières années n’était qu’une paix de capitulation. Nous avons voulu nous faire croire que tout allait bien pour ne plus avoir à combattre pour le français.
Car on nous a répété depuis un bon moment que les jeunes anglo-québécois sont parfaitement bilingues. C’était un mensonge institutionnalisé.
Une vérité finira par percer : il existe encore dans une frange significative de la communauté anglophone un véritable mépris pour les Québécois francophones. Il est même présent chez certains enfants de la loi 101, qui appliquent une grille de lecture américaine sur le Québec et voient les francophones comme des blancs dominants devant déconstruire leurs privilèges.
Oui, c’est en anglais qu’on explique aux francophones au Québec que leur langue et que la volonté de la défendre est suprémaciste. Et c’est au nom de cela que plusieurs souhaitent que Montréal se détache du Québec.
Montréal
Soyons conscients d’une chose : les jeunes anglophones ne subiront pas d’effets négatifs du fait de ne pas être intégrés à la réalité québécoise. Montréal fonctionne objectivement en anglais.
N’ayons pas peur des mots : ils profitent d’une situation néocoloniale.
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