par Strategika 51.
Après les alentours de Kiev, la capitale de l’Ukraine, le président tchétchène Ramzan Kadyrov débarque à Marioupol, la plus grande ville côtière sur la mer d’Azov et théâtre de violents combats. Les forces russes et pro-russes sont parvenues à pénétrer le centre de Marioupol le 24 mars 2022, journée durant laquelle le fameux régiment Azov de la Garde nationale ukrainienne a subi ses plus lourdes pertes depuis sa création.
Le régiment d’Azov n’est plus une unité militaire structurée grâce aux prouesses militaires des forces spéciales tchétchènes qui ont trouvé un terrain idéal pour une véritable chasse à l’homme en milieu urbain et dans des conditions extrêmement difficiles puisque les forces d’Azov se battaient en utilisant les populations civiles prises en otage comme boucliers humains.
Après une première phase d’adaptation durant laquelle les forces tchétchènes subirent des pertes, les commandos tchétchènes apprirent très vite les tactiques de combat de leurs adversaires et dès lors ils parvenaient à anticiper leurs mouvements. Les commandants opérationnels du régiment d’Azov ont été tués un par un par les chasseurs urbains tchétchènes.
C’est pour féliciter le succès de ses hommes que le président Kadyrov a débarqué à Marioupol le 28 mars 2022. Les militaires tchétchènes se sont longtemps plaints des restrictions imposées par le commandement militaire russe dans la conduite de cette guerre pour éviter les pertes civiles. Des restrictions qui freinaient leur avancée dans le terrain et leur ont causés des pertes qu’ils pouvaient éviter si on leur avait donné carte blanche. Pour ces militaires, la guerre est la guerre et il est impossible d’éviter la casse une fois que l’ennemi ne respecte plus les codes.
Kadyrov s’est déplacé en personne au Kremlin après son voyage à Kiev pour demander au président Poutine de lui laisser la situation en main en Ukraine.
Les combats à Marioupol ont été particulièrement acharnés. Les radicaux du régiment d’Azov n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur les populations civiles au sein desquelles ils se cachaient et ont commis d’innombrables horreurs et autres crimes de guerre. Ce régiment était constitué de criminels endurcis et de supremacistes fascistes vouant un culte quasi-religueux à Stepan Bandera, théoricien de l’extrême-droite ultranationaliste ukrainienne. Avant la venue des forces tchétchènes à Marioupol, des radicaux d’Azov avaient multiplié les vidéos de provocation à l’égard des Tchétchènes en se filmant en train d’enduire des munitions d’armes légères dans du lard de porc que les musulmans considèrent comme impur.
Les forces tchétchènes n’étaient pas les seules à avoir pris d’assaut le quartier général historique du régiment d’Azov. Ils étaient accompagnés de l’infanterie de marine russe, des forces républicaines de Donetsk et des redoutables snipers touvains venus de l’Altaï. Ces derniers ont réalisé des prouesses qu’un jour le cinéma portera sûrement à l’écran.
Les résidus du régiment d’Azov tentent de fuir la ville en se déguisant en civils et trois au moins en se déguisant en femmes. Certains officiers d’Azov veulent fuir en Russie. Les forces russes ont découvert un des principaux lieux de culte des membres du régiment d’Azov et d’après les artefacts retrouvés sur place, les radicaux d’Azov semblaient appartenir à un phénomène sectaire de type hybride mêlant satanisme et magie noire.
Qui aurait cru un jour que des musulmans, des chamanistes et des orthodoxes combattraient ensemble contre des suprémacistes néonazis satanistes ? Ce qui ce passe à Marioupol illustre à une échelle réduite la fin peu glorieuse d’un monde profondément corrompu et destructeur.
source : Strategika 51
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