Mgr Juan Antonio Reig Plà, évêque du diocèse d’Alcalá de Henares en Espagne.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
25 mars 2022, Alcalá de Henares, Espagne (LifeSiteNews) — Les autorités espagnoles ont abandonné cette semaine une enquête sur le diocèse d’Alcalá de Henares, dirigé par Mgr Juan Antonio Reig Plà, en raison d’allégations de « thérapie de conversion » illégale, marquant ainsi une autre victoire juridique pour l’évêque espagnol conservateur.
Le diocèse d’Alcalá de Henares, situé dans la banlieue de Madrid, avait été accusé de violer une loi adoptée par le gouvernement régional de Madrid contre la « LGBTphobie ». Cette loi interdit ce qu’elle décrit comme une « thérapie de conversion », ainsi que les déclarations « discriminatoires » et « dégradantes » à l’égard des homosexuels et des personnes dites « transgenres ».
Un journaliste du journal espagnol de gauche El Diario avait approché le diocèse il y a trois ans, se faisant passer pour une personne cherchant à abandonner son homosexualité. Il a ensuite publié un article indiquant que le Centre diocésain de conseil familial l’avait encouragé à renoncer à son comportement homosexuel et lui avait dit que son orientation homosexuelle pouvait avoir été causée par des abus sexuels.
Les militants LGBT se sont emparés de l’article comme preuve que le diocèse d’Alcalá de Henares avait violé la loi madrilène sur la « LGBTphobie », a rapporté LifeSiteNews à l’époque. La province de Madrid a ouvert une enquête sur les conseils prodigués par le diocèse aux personnes attirées par le même sexe après le reportage d’El Diario et a enquêté sur un employé qui aurait proposé une thérapie pour l’homosexualité.
Mais le gouvernement a annoncé cette semaine qu’il ne sanctionnerait pas le diocèse, a rapporté InfoCathólica, car la principale preuve des accusations consistait en des enregistrements et autres documents fournis par un journaliste sans le consentement des personnes concernées. Le diocèse d’Alcalá de Henares aurait pu se voir infliger des amendes allant jusqu’à 45 000 euros s’il avait été reconnu coupable de violation de la réglementation LGBT de Madrid.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie