Par James Howard Kunstler – Le 14 mars 2022 – Source kunstler.com
Il doit être évident maintenant que ceux qui se plaignent le plus de la « désinformation » aux États-Unis sont ceux qui la propagent le plus. Lorsque vous entendez « sans fondement » et « théorie du complot », ne sentez-vous pas automatiquement la pourriture de la propagande dans les tissus délicats de la réalité ? Finalement, la puanteur de la propagande psychologique est si forte qu’elle réveille même les morts-vivants.
Notre pays serait-il déçu si la Russie résolvait réellement le problème de l’Ukraine ? Vous avez toutes les raisons de le penser. D’une part, nous serions obligés de faire face à nos propres problèmes, en particulier ceux causés par nos mensonges, comme l’obscénité presque impensable d’avoir peut-être empoisonné une majorité de la population américaine avec des « vaccins » à ARNm et tué des centaines de milliers de patients atteints du syndrome de la Covid-19 en refusant des traitements efficaces connus ? Que pensez-vous que nous puissions faire à ce sujet ?
Demander des comptes aux gens ? L’ampleur de ce désastre est si énorme que le pays n’arrive pas à le comprendre. Et ce n’est pas seulement nous, c’est toute la civilisation occidentale, qui est plus ou moins interchangeable avec l’OTAN, maintenant l’instrument de distraction choisi. Est-ce que l’un de ces pays membres a le cran de faire face à ses propres échecs institutionnels flagrants ? Apparemment pas encore.
Même face aux données massives qui émergent et qui montrent que les « vaccins » sont un échec et qu’ils ont en outre blessé et tué de nombreuses personnes, le CDC continue d’exhorter les Américains à se faire vacciner et à se booster. Tout comme, d’ailleurs, le prétendu « ancien président » Barack Obama, qui a été testé positif au virus ce week-end, bien qu’il ait été vacciné au maximum. Qui leur dira d’arrêter de creuser le trou dans lequel ils sont avant qu’ils ne creusent jusqu’en Chine ?
I just tested positive for COVID. I’ve had a scratchy throat for a couple days, but am feeling fine otherwise. Michelle and I are grateful to be vaccinated and boosted, and she has tested negative.
It’s a reminder to get vaccinated if you haven’t already, even as cases go down.
— Barack Obama (@BarackObama) March 13, 2022
Je viens d’être testé positif au COVID. J’ai la gorge qui gratte depuis quelques jours, mais je me sens bien autrement. Michelle et moi sommes reconnaissants d’avoir été vaccinés et d’avoir reçu un rappel, et elle a été testée négative. C’est un rappel pour se faire vacciner si ce n’est pas déjà fait, même si les cas diminuent.
Ce n’est qu’une question de temps avant que le public escroqué ne se rende compte qu’il a été victime d’un meurtre de masse de la part des bureaucrates, des politiciens, des médecins, des entreprises pharmaceutiques et des diffuseurs d’informations. Ils sont tous impliqués jusqu’au cou, tout comme leurs homologues en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, etc. Ils essaient de balayer cet énorme morceau de dépravation sous le tapis, en espérant que les masses de citoyens quitteront simplement la pièce.
Ils ont utilisé la même méthode de travail pour le SpyGate et la fraude électorale de 2020, mais l’odeur de ces deux exploits persiste également. L’émission 60-Minutes de CBS (« sponsorisée par Pfizer ! ») était encore en train de travailler sur le dernier échec narratif dimanche soir, en essayant de diffamer le rapport du procureur spécial et ancien juge de la Cour suprême de l’État, Michael Gableman, sur les élections de 2020 au Wisconsin, qui accusait le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, d’avoir truqué le vote en versant des millions de dollars par l’intermédiaire d’une organisation caritative pour remplacer les fonctionnaires locaux par des militants du parti Démocrate afin de faire fonctionner la machine électorale. Il n’y a rien à voir, a déclaré Bill Whitaker, l’homme de paille de CBS. Le rapport du juge Gableman n’est qu’une autre théorie du complot.
Menacé de perdre la guerre contre ses propres citoyens, le gouvernement américain cherche maintenant à mener une guerre cinétique plus large contre son futur État client, l’Ukraine. Les enjeux doivent être assez élevés pour que « Joe Biden » et Compagnie prennent le risque de déclencher la troisième guerre mondiale. Pourquoi donc enflammer une situation dangereuse en y envoyant davantage d’armes ? Je vais vous dire pourquoi : pour prolonger les opérations de la Russie visant à neutraliser l’Ukraine afin qu’elle ne leur cause plus de problèmes, ni à eux ni à personne d’autre dans le monde. Plus longtemps les États-Unis pourront faire durer cette opération, plus longtemps nous pourrons repousser les différentes décisions à prendre au niveau national.
L’Amérique n’a aucune intention de défendre réellement l’Ukraine. Il ne s’agit en fait que d’une version mondiale du jeu interpersonnel « Let’s You and Him Fight« , tel que décrit par le psychologue Eric Berne (1910 -1970), père de l’analyse transactionnelle. Les pays membres de l’OTAN ont encore moins envie de se joindre à la bataille et font un piètre travail en prétendant qu’ils s’opposent au travail désagréable mais nécessaire de la Russie dans cette région. Jusqu’à présent, ils ont dû sacrifier l’approvisionnement en gaz naturel de la Russie, dont ils avaient désespérément besoin. Vous pouvez être sûrs qu’ils trouveront un moyen de contourner les sanctions américaines et de revenir sur cette bévue. Ils n’ont pas vraiment le choix, sauf s’ils veulent aller de l’avant sans aucune industrie. Cherchez sur Google les peintures de Pieter Bruegel l’Ancien et vous aurez un aperçu de ce futur européen possible. Bien sûr, ils devront également répondre à leurs propres citoyens des terribles erreurs commises avec la gestion de la Covid-19.
Le meilleur résultat, comme d’autres l’ont souligné, sera le démantèlement de l’Ukraine en une zone russe orientale – peut-être annexée à la Russie – et un État ukrainien occidental croupion qui sera aussi calme et inoffensif que la Moldavie et la Slovaquie voisines (à quand remonte la dernière fois qu’elles ont causé des problèmes dans le monde ?) Il serait préférable pour tout le monde, et en particulier pour le tiers monde, que l’opération russe se termine le plus rapidement possible par un accord de paix structuré, laissant une chance de planter une récolte de céréales ukrainiennes, car sinon beaucoup d’innocents auront faim. Les États-Unis sont-ils intéressés par un accord de paix ? Ou voulons-nous pousser les événements encore plus loin vers la tragédie et notre propre suicide national ?
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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