Depuis le début de cette guerre l’Otan ne cesse de vouloir rattraper les gestes insensés de la Russie. L’Otan est à la remorque de la Russie. La peur guide les réponses de l’Occident. Ce positionnement illogique est basé sur une chose; la peur d’une supposé guerre nucléaire au niveau planétaire.
Depuis le début l’Otan refuse d’entrer dans une guerre d’escalade. Pendant ce temps nous regardons tous, l’escalade des tactiques des Russes. Au début incursion tranquille pour prendre Kiev dans 48 heures. Quand ceci n’a pas fonctionné, il y a eu escalade vers les missiles et l’usage d’avions pour bombarder des positions clés de l’armée ukrainienne. Ce n’était pas assez. Ensuite il y a eu l’escalade vers le bombardement d’écoles, de centre d’achat et d’hôpitaux. Accompagné d’une attaque volontairement exécuté sur les complexes d’habitation et leurs habitants. Nous regardons sidéré. Suite à ceci nous avons assisté au blocus de Mariupol pendant que les Russes refuse toute corridors humanitaires pour sauver ces gens de la mort et de la famine. Et nous continuons de regarder. L’escalade continue, Il a eu utilisation de bombes ultra-sonique et de bombes au phosphore. Encore une autre escalade, toujours sans réponse de l’Occident.
Pendant ce temps, nous avons eu droit au grand ballet diplomatique à Bruxelles, avec prise de photos pour la postérité, dans non pas un, mais bien trois sommets distincts, réunion de l’Otan, réunion du G7 et réunion à l’Union européenne. On parle encore de quelques sanctions pour venir à bout d’un dirigeant qui n’est pas intéressé à négocier quoi que ce soit avec des gens en position de…faiblesse. L’occident n’a rien à offrir, donc Putin ne négocie rien. Il continue ses attaques insensées sur l’Ukraine.
Depuis le début le président ukrainien demande un no-fly zone. Le président Joe Biden à été très vite pour repousser cette idée car il de voulait pas une escalade du conflit, pendant que la Russie, elle continue à tous les jours ses escalades sans impunités. On parle maintenant l’utilisation de guerre chimique possible contre les Ukrainiens et encore là, aucune menace concrète de l’Otan. Joe Biden à formé un «Tiger team» pour étudier différents scénarios potentiels pour voir la mesure appropriée à prendre dans l’éventualité future. Toujours en position défensive en lieu d’avertir concrètement la Russie des conséquences d’un tel geste.
Lorsque la Russie positionnait ses troupes le long de la frontière avec l’Ukraine, l’an passé, rien n’a été fait en prévention, par l’Otan, pour éviter une escalade possible. Rien. L’Otan aurait pu entrer en Ukraine en prévention d’une intervention russe. Aujourd’hui nous n’en serions pas rendus là où nous sommes. Occasion ratée.
Tout le long du début de l’intervention de guerre envers l’Ukraine, plusieurs voix s’élevaient pour avoir une intervention directe pour tracer une ligne rouge à ne pas franchir. Des gens comme l’ancien conseiller de Trump délaissé, le Lt. Co. Alexander Vindman; le Gén. Wesley Clarke; l’ex ambassadeur à l’Otan Kurt Volker; l’ex ambassadeur en Russie, Michael McFaul; le Gén Pétraeus; l’assistante députée au Secretary of Defense sous Obama, Evelyn Farkas; l’ex ambassadeur en Ukraine, John Soutb?; et même Madeline Albright qui avait à l’époque, appuyer une intervention militaire dans l’ex Yougoslavie.
Ils ont TOUS, depuis le début du conflit, à un moment où un autre appuyer une intervention plus agressive de l’Otan et/ou des Etats-Unis. Ils ont tous des variations d’interventions allant de l’occupation de l’Ouest du pays avec un no-fly zone sur ce territoire, en passant par des corridors humanitaires protégés, jusqu’à donner les fameux jet MIG à l’armée ukrainienne. Pourquoi peut ton donner un Javelin ou un Stinger mais pas un avion ou un blindé? Personne n’a, à ce jour, expliqué cette différence.
Tous ont adouci leurs positions depuis les NON répété de Joe Biden.
Tous ont exprimés de grandes réserves face à la position plus que passif de Joe Biden.
Comment voulez-vous penser faire une négociation avec un type qui est très conscient que l’Occident n’a rien entre ses mains pour négocier? La Russie tient 100% du bâton. L’Occident ne tient rien pour arriver à la table de négociation.
Si moindrement, l’Otan avait des corridors humanitaires sécurisés, déjà cette position, pourrait aboutir à une possible entente.
Si l’Otan occupait l’Ouest du pays, en position DEFENSIVE, ceci procure plusieurs avantages :
Moins de réfugiés en Europe, plusieurs pourraient demeurer en Ukraine et enlever une pression sur l’Europe;
L’Ukraine pourrait dégager des troupes dans l’Ouest et aller aider les fronts dans l’Est;
Ceci évite à Putin de ne jamais prendre tout l’Ukraine;
Évite de positionner l’armée russe sur la frontière de la Pologne;
Évite des destructions inutiles dans l’Ouest;
Montre la détermination de l’Occident;
Ukraine peut négocier une meilleure entente avec la Russie car elle possède quelque chose avec laquelle elle peut limiter les dégâts infligés;
Puitn n’est plus en position de faire des menaces à l’Europe;
Putin ne peut que continuer à s’embourber dans ces postions de retranchement en Ukraine, ceci crée un positionnement de blocage, personne n’est avantagé plus que l’autre (stalemate).
Présentement, sans actions plus direct et plus réel de l’Occident, nous nous engageons dans une guerre qui va durer des mois, voir des années.
Un jour ou l’autre, l’Europe va être confronté avec le même problème récurrent de cette menace russe. Mieux vaut s’occuper du problème maintenant que d’attendre que la Russie se repositionne avec des troupes fraîches sur le long de la frontière de l’Otan, et que Putin fasse encore les mêmes menaces et interventions. C’est inévitable, nous allons vers ce point.
Quelle est l’autre solution? Attendre? Attendre quoi? Qu’est-ce que nous attendons au juste? Que la situation soit encore plus grave? Nous voulons encore plus de morts? Nous voulons montrer notre faiblesse face à Putin en ne réagissant pas? La démocratie ne nous tient pas tant à cœur?
Nous attendons quoi? La destruction totale d’un pays européen démocratique?
L’autre point négatif qui pointe à l’horizon est la crise alimentaire qui nous guette tous. Le problème du blé qu’on va constater l’automne prochain car un pays en guerre ne produit pas de denrée alimentaire et la Russie va demander des prix astronomiques pour son blé. Tant que l’Occident fait perdurer cette guerre, les problèmes vont continuer de s’accumuler. Encore une fois, qu’est-ce qu’on attend?
Quand le président Zelenskyy demande de l’aide, c’est de ça dont il parle; des gestes concrets pour mettre un frein à cette brutalité menaçante envers tous qui habites en pays démocratiques.
Il y a beaucoup d’étapes à franchir avant d’arriver à une guerre nucléaire généralisée. Il y a beaucoup d’actions possibles que les Occidentaux peuvent faire. Nous avons vu les limites des sanctions économiques, n’est-il pas temps d’agir plus énergiquement?
Qu’en pensez-vous?
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec
