Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : denys kyvaiev/Adobe Stock
On nous martèle constamment la tête avec les protocoles de l’inclusion et de la non-discrimination, et pourtant on réduit parfois les citoyens vulnérables de notre société, tels que les trisomiques, à une gêne qu’on peut facilement supprimer. Pourquoi les trisomiques ne mériteraient-ils pas la vie ?
Comme l’a affirmé le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney dans une déclaration lors de la journée mondiale de la trisomie 21, « Malheureusement, nous voyons de plus en plus de preuves de discrimination génétique contre les enfants à naître atteints du syndrome de Down. Certains ont même fait appel à “l’élimination” du syndrome de Down par cette discrimination. Nous devons tous travailler plus dur pour créer une société où toutes les vies humaines sont accueillies dans l’amour, pour mener une vie épanouie et digne. »
Non seulement les trisomiques font l’objet de cette « discrimination », mais aussi tous les enfants à naître, supprimés parce qu’ils sont une gêne et qu’ils n’ont pas une voix pour se défendre. Combien plus la société se préoccupe-t-elle de la survie et de la protection des bébés tortues, ou des systèmes forestiers, alors que la vie des êtres humains les plus vulnérables n’est même pas défendue ?
Jérôme Lejeune, le médecin qui a découvert l’essence de la trisomie 21 a constaté avec justesse, « On entend dire : “les maladies génétiques coûtent cher. Si l’on excluait très tôt ces sujets, on ferait des économies énormes.” … Mais ce prix, nous pouvons l’évaluer : C’est exactement celui qu’une société doit payer pour rester pleinement humaine. »
Le droit à la vie des enfants à naître et des trisomiques doit leur être restitué, tout simplement parce que leur vie n’a pas de prix.
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