Plus précisément, ils se réfèrent aux instructions pour la préparation des rapports sur cette grève, où il est suggéré de ne plus utiliser les termes « grève“ et ”piquet », mais plutôt les termes « grève“ et ”militants », ainsi que de rappeler que s’il y a des réunions de plus de 20 personnes, il faut signaler qu’elles sont considérées comme une « réunion illégale ».
C’est pourquoi le secrétaire à la communication de Jucil, Agustín Leal, a souligné qu’ils comprennent cette mesure comme un moyen « pour les gardes civils d’agir avec plus de force », en les utilisant pour « restreindre les droits des grévistes » et en les confrontant à un groupe qui « a été vital dans les moments les plus durs de la pandémie ».
L’association souligne que les instructions reçues suppriment les termes « grève“ et ”piquet de grève », et qu’une attention particulière devra être portée lundi prochain pour « informer que les militants vont se rendre à Madrid pour manifester ». En outre, il est demandé d’accorder une attention particulière aux aires de repos où il peut y avoir des camions « et la présence éventuelle d’activistes », exigeant qu’une liste des plaques d’immatriculation suspectes soit envoyée.
« Cela donne l’impression que ce que l’on cherche, avec le simple changement de termes dans les rapports, c’est de faire disparaître la grève et de cesser de considérer ces personnes comme des piquets de grève », a ajouté M. Leal. Par conséquent, Jucil « craint et exprime sa préoccupation que les instructions reçues « provoquent une confrontation entre des groupes d’une importance vitale » pour le maintien des conditions sociales et économiques en Espagne.
Source : La Gaceta
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