Depuis le 24 février 2022, date du début de l’opération militaire russe spéciale en Ukraine, l’application Google Maps est instable, au point où nous avons procédé à sa désinstallation après une série d’erreurs et d’anomalies.
Nous avons contacté les développeurs de cette application très populaire à ce sujet mais n’avons reçu qu’un message type standard envoyant les usagers à un FAQ n’incluant pas le problème rencontré. Certains utilisateurs n’ont pas relevé d’anomalies significatives dans l’usage quotidien de GMaps.
Le 18 mars 2022, cette application d’aide à la navigation par GPS connaît une panne inédite. Son interface graphique devient inopérante et des usagers sont contraints d’utiliser des alternatives en Open source.
Il ne fait pas l’ombre d’un doute que les signaux GPS sont manipulés en temps de guerre pour induire en erreur les systèmes de guidage et de navigation équipant des drones, des aéronefs et des projectiles. Lors de la guerre d’Irak, Google Maps, l’application civile la plus usitée au monde, reproduisait une cartographie erronée de certaines régions entravant l’usage de drones DJI par des groupes armés irakiens et induisant des erreurs dans l’évaluation des tirs de roquette vers une zone déterminée dont les coordonnées GPS ont été modifiées. Les mêmes anomalies ont été constatées lors des guerres du Levant par les artilleurs du Hezbollah libanais qui utilisent d’autres applications en Open Source mais utilisant les signaux radio GPS et Glonass destinés à un usage civil.
Une interruption massive des services GPS hors opérations de brouillage dans certains territoires n’est plus à écarter. Cette interruption pourrait être consécutive à une déconnexion décidée du système GPS pour certains pays.
La Chine, l’Europe et la Russie utilisent leur propres systèmes de positionnement global, respectivement les systèmes Glonass, ESA Galileo et BeiDu. Il existe également le Quasi Zenith Satellite System ou QZSS ou Michibiki, un système de positionnement par satellite régional en cours de développement basé sur trois satellites centrés sur le Japon, développé par l’agence spatiale japonaise JAXA et destiné à être complémentaire avec le réseau GPS américain.
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