par Xelnaga.
« D’après une étude parue dans The Lancet, le nombre de décès liés au Covid serait trois plus élevé que le nombre officiellement recensé ». 11 mars 2022
L’étude en question a été relayée par la presse vite et bien.
Or, l’étude en question, publiée le 10 mars, j’y ai jeté un œil… et il se trouve que tous les facteurs de faux positifs sont transformés en facteurs de faux négatifs !
Voici les facteurs qu’elle cite qui d’après elle font qu’on a sous-évalué le nombre de décès causés par le covid ; alors qu’en fait ce sont justement les facteurs qui font qu’on a surévalué ce nombre :
« La différence entre la surmortalité et les décès dus au COVID-19 déclarés pourrait être fonction d’un sous-diagnostic dû à des tests insuffisants, de difficultés de déclaration, ou d’une mortalité plus élevée que prévue due à d’autres maladies en raison de changements de comportements liés à la pandémie ou d’un accès réduit aux soins de santé ou à d’autres services essentiels ».
Et ça continue : « en Afrique subsaharienne » on aurait loupé énormément de faux négatifs ! Alors que 95% des décès covid ont été déplorés dans des tranches d’âges au-dessus de l’espérance de vie en Afrique subsaharienne ?
Et ça continue encore :
« Quatrièmement, d’autres facteurs, notamment des considérations politiques, semblent avoir empêché la déclaration précise des décès dans certains endroits. Cinquièmement, l’ampleur et la répartition de nombreuses autres causes de décès ont pu changer en raison des réactions sociales, économiques et comportementales à la pandémie, y compris les mesures de confinement strict ».
C’est grandiose : tous les facteurs logiques (à part le manque de sensibilité des tests PCR) qui mènent à la conclusion d’une mortalité surestimée du virus covid, et bien ici ils sont présentés comme étant des facteurs qui mènent à la conclusion d’une mortalité sous-évaluée.
Et pour finir en beauté, la question des causes médicales de décès attribués à tort au covid, hop ! écartées sans plus d’un revers de main :
« Des recherches supplémentaires et une plus grande disponibilité des données sur les causes de décès seront cruciales pour distinguer la proportion de la surmortalité qui a été directement causée par l’infection par le SRAS-CoV-2. Il sera important de trouver des moyens de renforcer les systèmes de déclaration des décès et d’atténuer les obstacles politiques à une déclaration précise pour suivre et surveiller la poursuite de la pandémie actuelle de COVID-19 et les futures pandémies ».
Alors non seulement on les prend pas en compte, mais en plus des personnes décédées d’une façon pouvant être attribuée au covid n’auraient pas été comptées comme ayant décédé du covid, ce serait là aussi, d’après l’étude, un facteur de faux négatifs supplémentaire. Alors que c’est le contraire qui s’est passé.
Quel est le but politique derrière cette « étude » indigeste de plusieurs pages propulsée comme par enchantement sur le devant de la scène médiatique en peu de jours ? Auraient-ils peur d’avoir à rendre des comptes au sujet de la proportionnalité des mesures imposées par rapport à la dangerosité réelle du virus ? Auraient-ils peur de perdre leur crédibilité en vue de futures campagnes de marketing pharmaceutique et militariste ? D’ailleurs, sur ce dernier point, aurais-ce quelque chose à voir avec le fait que les pays où les autorités se sont mises d’un coup à enregistrer une hausse des cas covid, ce sont les pays de l’OTAN ? (données prises sur https://ourworldindata.org/)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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