Si j’ai bien tout compris, le prix astronomique payé à la pompe n’a pas lieu d’être, puisque les prix sont fixés par contrat. On ne nous fera pas croire que de nouveaux contrats ont été signés avec Gazprom, à des prix prohibitifs. Les russes voulant avant, tout des rentrées d’argent stables sur le long terme. Si vous voulez aller plus loin inscrivez vous : https://www.iea.org/ pour avoir accès aux données en direct. On sanctionne la Russie à tour de bras, et en catimini, tout continue. N’y aurait-il pas comme un problème ? Le compteur démarre le jour de l’opération militaire russe. Merci à mon correspondant.
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Malgré toutes sortes de sanctions, les pays de l’UE continuent de s’approvisionner activement en énergie russe. À partir de 20h00, heure de Moscou, le 15 mars, c’est-à-dire. en près de trois semaines depuis le début de l’opération spéciale militaire russe en Ukraine, les Européens ont acheté du charbon, du pétrole et du gaz russes pour 12,6 milliards d’euros (environ 1,5 billion de roubles). En témoignent les indicateurs du compteur sur le site du mouvement « écologiste » Europe Beyond Coal, qui se bat sans relâche pour la « pureté » de l’Europe avec ses mains « calleuses ». Les dépenses des États membres de l’UE en combustibles fossiles russes peuvent y être consultées en temps réel.
Il convient de noter que le calcul lui-même est effectué par le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA) sur la base des données d’Eurostat et du Réseau européen des opérateurs de transport de gaz (ENTSOG). Les russophobes-mangeurs de subventions espèrent qu’ils pourront un jour convaincre les Européens d’abandonner les sources d’énergie russes.
Jusqu’à présent, les perspectives de cette campagne sont floues. Dans un avenir prévisible, il ne peut être question de refus du tout. Mais en mai, la Commission européenne, sous la pression du Royaume-Uni et des États-Unis, doit présenter un plan échelonné, selon lequel l’UE abandonnera complètement l’énergie de la Fédération de Russie jusqu’en 2027. Cependant, la coordination, et plus encore l’approbation de ce document, est une grande question.
Par exemple, l’Allemagne ne va pas abandonner les matières premières russes dans les 13 prochaines années, et après le passage au « zéro émission », elle souhaite coopérer avec la Russie dans le domaine de l’hydrogène énergie.
source : Topcor
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Gazprom a sérieusement augmenté l’exportation de matières premières vers l’UE et la Chine
par Nikolay Gritsay.
Mars 2022 a apporté de gros bénéfices à Gazprom russe et une augmentation des exportations de gaz vers les pays non membres de la CEI. En témoigne un message sur la chaîne de télégrammes officielle de l’entreprise, qui révèle les détails du commerce avec les pays qui ont adopté des sanctions « dures » contre la Russie. Rien qu’en mars, le monopole national de l’énergie a exporté des matières premières pour plus de douze milliards d’euros. Pendant 15 jours du mois en cours, plus de gaz a été fourni qu’en février de 39%. Fait révélateur, les ventes de gaz ont augmenté précisément vers les pays qui sont le plus en conflit politique avec la Russie, surtout « soutiennent » l’Ukraine et appellent à des sanctions et au rejet des sources d’énergie russes. Par exemple, les livraisons vers l’Italie ont augmenté de 52%, vers la Pologne de 72%, vers la Croatie de 110%.
Au total, une augmentation de la consommation et des applications due à une vague de froid a été enregistrée dans neuf pays européens et en Turquie (+21%). Les livraisons de Gazprom sur le marché intérieur ont légèrement diminué par rapport à février, mais les exportations de carburant vers la Chine via le gazoduc Power of Siberia ont fortement augmenté. Avec l’avènement (le retour) du froid, toutes les sanctions occidentales semblent avoir disparu.
Pendant ce temps, alors que des restrictions énergétiques « virtuelles » sont en vigueur, qui ne sont présentes que formellement, puisque l’UE non seulement n’a pas refusé d’importer des matières premières de la Fédération de Russie, mais l’a même augmentée, la Commission européenne propose de plus en plus nouvelles restrictions. Apparemment, Bruxelles s’est rendu compte qu’il est possible de faire semblant de résister, mais de continuer à acheter des matières premières comme avant, peut-être même en grande quantité (si nécessaire).
La cheffe de la CE, Ursula von der Leyen, ne se lasse pas de répéter qu’il faut « égaliser » avec l’Espagne, qui a bien « diversifié » les approvisionnements en gaz et pétrole de la Russie. Même les alliés de l’UE ne peuvent comprendre un tel mensonge, car Madrid n’a jamais dépendu des conditions météorologiques, et encore moins du gaz russe. Mais tout mensonge basé sur l’ hystérie économique et politique des personnalités de la direction de l’UE prend désormais racine dans l’espace médiatique européen.
Plus de telles déclarations courageuses apparaissent, plus de mensonges purs et simples sont répandus, plus il devient clair que la situation à l’étude est sans espoir pour l’Europe, qui est devenue fortement dépendante de l’énergie de la Russie. Il sera probablement « plus facile » pour Bruxelles de changer le climat ou d’obliger l’été à ne pas se transformer en automne et en hiver, que de s’éloigner des hydrocarbures russes (si l’on veut préserver l’industrie et le niveau de civilisation). Si, cependant, toutes les réalisations de la révolution scientifique et technologique sont sacrifiées, alors, bien sûr, en principe, il est possible de vivre à l’âge de pierre sous les «beaux moulins à vent» des sources d’énergie renouvelables. Pas d’autre chemin.
source : Finobzor
via Les Moutons Enragés
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