Saviez-vous que ces jours-ci se tiennent la soixante-sixième session de la Commission de la condition de la femme aux Nations-Unies à New York ? Cet événement annuel rassemble des milliers de femmes et d’hommes de tous les coins du monde pour discuter de l’amélioration du sort des femmes. Un objectif louable en soi. Mais, comme c’est le cas pour plusieurs objectifs onusiens, derrière les objectifs louables se cachent des objectifs inavoués. Il y a d’abord la promotion de l’avortement. Spécialement à cette annuelle session de la commission de la condition de la femme, l’accès à l’avortement, sa promotion en tant que « soin de santé » essentiel à l’épanouissement de la femme et de la société, est un thème toujours présent dans les allocutions des groupes occidentaux les plus influents (Canada, États-Unis, Suède, France, Allemagne, etc.) Un autre thème, celui de la dépopulation, va de pair avec l’avortement et la contraception comme solutions aux crises climatiques et sociales.
On pourrait croire que tout cela n’est que du placotage vide de diplomates professionnels qui n’aura aucun impact sur les décisions de nos gouvernements locaux. Mais c’est faux : ce « placotage » répété sur toutes les tribunes prestigieuses de l’ONU à New York, se fait par la suite transmettre, par plusieurs moyens, aux populations des différents pays du monde : par le biais, premièrement, des écoles, dont le curriculum est inspiré en large part par les documents émanant des travaux de l’ONU. Ensuite par les orientations principales des partis politiques fédéraux, provinciaux et même municipaux. Au Canada, plusieurs partis politiques calquent leurs plateformes électorales sur les engagements qu’a pris le Canada en tant que signataire des Objectifs de développement durable (ODD), qui incluent l’accès à l’avortement et des cours d’éducation sexuelle précoce en milieu scolaire. Il est donc évident que ces discussions se tenant à l’ONU (qui est ni plus ni moins, un embryon de gouvernement mondial) ont des répercussions significatives sur notre société civile, à tous les niveaux : fédéral, provincial, municipal et scolaire.
Voilà pourquoi Campagne Québec-Vie, en compagnie de notre partenaire au Canada anglais, Campaign Life Coalition, sommes présents, autant que le temps et le budget le permettent, à diverses conférences des Nations Unies, à la fois pour surveiller les travaux et les influencer pour le bien. Me voici (à l’arrière) avec mes collègues, en 2019.
En cette période de campagne de financement, nous serions reconnaissants de tout don qui nous permettrait de continuer notre travail auprès des instances internationales comme les Nations Unies. Sans notre présence, ce « placotage de diplomates » risque de se traduire en vies d’enfants meurtris et en familles brisées, et ce, à l’échelle mondiale. Merci de nous aider à le contrecarrer !
Pour la Vie,
Georges Buscemi
P.S. Un grand merci à tous ceux et celles qui ont répondu à notre première lettre, votre générosité est fort appréciée.
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