Éternel adolescent
Enjeu de fierté et de souveraineté
Le respect du drapeau québécois ne va pas de soi devant nos écoles. Des établissements contreviennent à la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec. Je vous présente la pauvre moitié décolorée de fleurdelisé que les jeunes de Saint-Donat-de-Rimouski eurent sous les yeux toute l’année 2015-2016.
Je convoque ici Maurice Duplessis (joué par Jean Lapointe) :
Un drapeau, c’est un emblème. Un drapeau, c’est un signe de ralliement. Un drapeau, c’est une manifestation de majorité. Un drapeau, c’est l’illustration du désir de vivre et de survivre. Un drapeau, c’est une preuve comme quoi nous ne sommes pas en curatelle ni en tutelle. Un drapeau, c’est dire que nous sommes quelqu’un, que nous descendons de quelqu’un, que nous voulons vivre notre vie et survivre dans le respect des droits de chacun en exigeant le respect intégral de nos prérogatives, de nos droits et de nos libertés. Ben, c’est ça un drapeau!
Et Louis Dussault, auteur du livre Le protocole :
Les drapeaux méritent le respect, même quand ils ne sont pas déployés. Ils devraient toujours être pliés plutôt que déposés en paquet ou laissés à l’abandon. On ne devrait jamais arborer un drapeau lacéré ou vieilli. On ne devrait pas non plus le jeter comme un objet déchu. La tradition veut qu’il soit brûlé quand il est rendu inutilisable.
Les écoles forment la prochaine génération. Les conservateurs de George-Étienne Cartier ont «vendu» le projet de fédération à nos aïeux à condition que l’éducation tombe sous la compétence du Québec. Avec ce drapeau abîmé en milieu scolaire, nous exerçons mal le pouvoir. Comment aspirer à l’indépendance si cette image s’observe partout sur le territoire national? Éternel adolescent, notre peuple doit se réveiller et ranger sa chambre!
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec