Ceux qui ont perpétré des bombardements, des massacres et des pillages contre l’Irak, la Libye, la Syrie, la Yougoslavie, la Colombie, le Yémen, la Somalie, l’Afghanistan, la Palestine, le Congo, l’Indonésie et des dizaines d’autres pays, en les bombardant par le biais de leur OTAN ou par le biais des régimes fascistes qu’ils soutiennent, en entraînant des armées génocidaires, des hordes de paramilitaires et de fanatiques religieux, en fomentant des coups d’État et des exterminations politiques, nous disent qu’ils sont les grands « défenseurs de la paix ».
Les Psychopathes Majuscules, prédateurs de l’humanité, nous disent que les « mauvais » sont ceux qui ne s’agenouillent pas devant leur volonté… Et c’est pourquoi toute l’humanité doit répudier le pays qui a osé refuser l’encerclement de l’OTAN (la plus grande force de guerre existante).
Les Psychopathes Majuscules, responsables de millions de morts pour saccager des pays, nous intoxiquent à travers leur appareil médiatique : en diabolisant à coups d’omissions et de mensonges le pays qui décide de se défendre d’un encerclement de bases militaires et qui décide de défendre un peuple frère contre les bombardements exécutés depuis huit ans par le régime néonazi voisin installé et armé, précisément, par les psychopathes majuscules qui s’érigent en maîtres du monde et en donneurs de leçons…
Les États-Unis, l’Union européenne et leur OTAN (que certains appellent déjà « Organisation terroriste de l’Atlantique Nord », en raison du nombre d’assassinats qu’elle a commis contre les peuples dont elle convoite les ressources) nous disent de condamner le pays qui ose réagir contre son siège, qui ose intervenir pour dénazifier ce que les États-Unis et l’UE se sont chargés de nazifier pendant de longues années à coup de soutien et de ressources à un régime néonazi. On nous dit qu’il faut condamner celui qui ose vouloir arrêter le génocide contre le Donbass perpétré par le régime ukrainien ; Génocide tellement financé et encouvert par l’Occident qu’on lui avait imposé une pierre tombale de silence médiatique.
À coup de manipulation médiatique, l’impérialisme étasunien et européen impose son récit et fait passer les bourreaux pour les victimes : on nous martèle chaque jour que la « victime » est précisément ce régime néonazi qu’ils ont installé et armé en Ukraine pour servir de porte-avions contre la Russie et pour massacrer les populations du Donbass, d’ascendance russe.
On nous dit que « le peuple ukrainien doit être sauvé des méchants russes », mais on ne nous dit pas que l’opération russe a commencé en réponse à 8 ans de bombardements sur Lougansk et Donetsk, des années de violations des accords diplomatiques de Minsk par l’Ukraine, et que c’est une opération contre le régime ukrainien et ses bataillons néonazis, et non contre le peuple ukrainien qui souffre également des néonazis installés au pouvoir depuis le coup d’État de 2014.
Le régime néo-nazi d’Ukraine, en plus de perpétrer le génocide contre le Donbass, a interdit des partis (dont le parti communiste), a emprisonné et persécuté avec acharnement les antifascistes ukrainiens, a brûlé vifs des dizaines de syndicalistes et communistes en incendiant la maison des syndicats d’Odessa (48 personnes tuées et plus de 100 disparues)*. Le régime néo-nazi d’Ukraine réprime le peuple ukrainien lui-même, persécute les Russes, les Hongrois et les Roms, a introduit la glorification de figures nazies dans les contenus éducatifs, a promulgué une loi de discrimination raciale (en ligne directe avec sa politique de « nettoyage ethnique »), a privatisé des entreprises et des services publics, a livré les ressources de l’Ukraine à des multinationales des États-Unis, l’UE et ses partenaires, a ployé sa souveraineté aux États-Unis, a appauvri la classe ouvrière ukrainienne au point de réduire les femmes les plus appauvries en « ventres à louer de l’Europe », etc.
Les psychopathes majuscules nous disent qu’armer des néonazis et fomenter un génocide contre l’ethnie russe, en assassinant 14 000 personnes en 8 ans, est quelque chose de merveilleusement « pacifique et démocratique », et ils nous interdisent même d’écouter la version du pays qu’ils ordonnent de condamner : ils censurent les médias russes, au cas où nous aurions l’idée de nous informer en dehors de la camisole de force établie. De cette façon, et profitant de l’ignorance qu’ils ont cultivée pendant des années chez les masses, ils parviennent à remplir des places entières avec des gens télécommandés pour soutenir un régime néonazi.
Les Psychopathes Majuscules, à l’apogée de leur Dictature du Capital, intoxiquent les masses avec des mensonges aussi grossiers que de faire passer un jeu vidéo pour un « bombardement russe » ; ou aussi infâmes que de faire passer les adieux déchirants d’un père et de sa fille fuyant les bombardements ukrainiens en direction de la Russie, comme « fuyant les Russes » ; ou aussi pervers que d’utiliser les images des victimes des bombardements indiscriminés perpétrés par l’Ukraine contre le Donbass pour les faire passer comme « victimes des bombardements russes ». Ils parviennent ainsi à convaincre une foule de dupes, en manipulant leurs esprits et en réduisant leurs capacités cognitives.
Les Psychopathes Majuscules enrôlent même des civils dans leur guerre contre la Russie. Un nombre incalculable de fascistes, intoxiqués de russophobie, se dirigent vers l’Ukraine, où leur sont remises les « pacifiques » armes payées par le « fonds pour la paix » extorqué aux peuples par des institutions internationales au service de l’impérialisme : la nazification de l’Europe continue, et avec des fonds publics.
Depuis les ambassades d’Ukraine, dans divers pays, ils publient des annonces pour enrôler des civils. Au comble du cynisme, ils cherchent à enrôler comme chair à canon des personnes de peuples africains, latino-américains et asiatiques, c’est-à-dire de ces mêmes peuples que le régime néo-nazi ukrainien discrimine et méprise : dans une claire logique capitaliste, ils savent que c’est dans les pays les plus appauvris par le pillage transnational qu’ils vont trouver le plus d’êtres humains affamés prêts à essayer le mercenariat. Le suprémacisme européen, dans son essence néocoloniale, conçoit l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine comme de simples réservoirs de ressources naturelles et humaines.
Les Psychopathes Majuscules pourraient simplement renoncer à leur ignominie d’installer des bases nucléaires aux portes de la Russie, arrêter le génocide qu’ils commettent contre le Donbass, accepter que les néonazis soient jugés (qui sont les revendications raisonnables et justes de la Russie), mais au contraire, les Psychopathes Majuscules choisissent d’augmenter la nazification et de multiplier la capacité de guerre de leur gigantesque OTAN.
Les Psychopathes préparent une guerre aux proportions majuscules : la classe exploiteuse des pays otanistes ne pense qu’aux millions qu’elle gagnera avec une macro guerre. Les milliardaires fabricants d’armes capitalisent en pillant les budgets publics des pays ; ces budgets payés par la classe ouvrière avec ses impôts, ces mêmes budgets qui seront retirés à la santé publique, à l’éducation, aux retraites, aux services sociaux, en rendant les conditions de vie de la classe ouvrière encore plus précaires. Les entreprises étasuniennes vendent le gaz 40% plus cher que le gaz russe, et elles s’assurent déjà des contrats moyennant leurs pratiques abjectes : elles capitalisent pléthoriques. Les prix de l’énergie grimpent et tout le reste avec : la classe ouvrière est étranglée. Le prix du blé augmente, et les populations du monde en situation de carence alimentaire sont poussées vers la famine.
Mais les Psychopathes Majuscules ne pensent qu’aux immenses richesses qu’ils vont piller s’ils affaiblissent ou s’emparent de la Russie. Les Psychopathes qui capitalisent moyennant l’exploitation de la classe ouvrière, le pillage de la nature et leurs guerres otanistes, se soucient bien peu d’entraîner l’humanité dans des souffrances encore plus atroces que celles qu’ils lui infligent déjà.
Traduction : Rose-Marie LOU, révision de traduction Cecilia Zamudio
* Des dizaines de personnes ont été assassinées dans la Maison des Syndicats d’Odessa et les néo-nazis ukrainiens ont fait disparaître plus de 100 personnes le 2 mai 2014. Assassinées par armes, d’autres brûlées vivantes, d’autres encore se sont lancées par les fenêtres en cherchant éviter le feu provoqué et ont été mises à mort alors qu’elles gisaient au sol, blessées ; le tout devant une foule empoisonnée de racisme et d’anticommunisme. La femme enceinte de la photographie fut étranglée avec le fil du téléphone par les néonazis ukrainiens.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir