Jean Charest le fédéraliste au Parti conservateur du Canada
Ne déterrons pas les morts-vivants
L’ex-premier ministre libéral du Québec Jean Charest, qui était en odeur de corruption depuis 10 ans, n’attendait que la fin de l’enquête Mâchurer pour tenter de regagner ce pouvoir qui le grise tant, affichant une soif de puissance qui s’étend désormais à la grandeur du pays.
N’est-il pas curieux que cette sempiternelle enquête aux innombrables ramifications meure de sa belle mort juste à point nommé? Y aurait-t-il eu des pressions occultes?
Considérant son passé chargé, Jean Charest mérite de subir le même sort que Denis Coderre aux dernières élections, c’est-à-dire un échec retentissant.
On pourrait s’étendre longuement sur ce qui les rapproche politiquement et idéologiquement mais les éloigne des intérêts du peuple québécois, mais passons.
Quelques faits saillants qui disqualifient Jean Charest de solliciter le vote québécois et canadien:
1- Il a toujours privilégié les intérêts des anglophones et des allophones avant ceux des Québécois de souche. On sait que ces derniers ont déserté en bloc le Parti libéral du Québec qui en est réduit à être le parti exclusif des anglos et des allos.
2- Il défend le multiculturalisme d’état, et son corrolaire la diversité imposée, qui diluent, appauvrissent et amoindrissent l’identité collective québécoise historique.
3- C’est sous son règne que les plus grandes enquêtes de corruption et de malversations d’une ampleur jamais vue ont dû être entamées, que ce soit au niveau du financement de son parti, au niveau de son cabinet rapproché, ou en rapport avec le monde de la construction. Vraiment pas de quoi inspirer confiance.
4- Il a traîtreusement fait campagne du côté du Non à l’indépendance du Québec sous le nom de Capitaine Canada en 1995, main dans la main avec Jean Chrétien.
5- Il vient tout juste de déclarer son opposition ouverte à la loi 21 sur la neutralité de l’État voulue par le gouvernement québécois et appuyée par la grande majorité de la population, ce qui en fait un ennemi avoué de la patrie. Il se positionne clairement du côté des étrangers, des organisations islamistes insatiables qui en veulent toujours plus, et contre son propre peuple.
6- Il ne ferait sans doute strictement rien pour que la nouvelle mouture de la loi 101 bonifiée sur la primauté de la langue française soit respectée (projet de loi 96), sauf pour sauver les apparences.
D’autres observateurs politiques pourront ajouter des tas d’autres raisons à celles énumérées. Mais ces dernières suffisent d’ores et déjà pour nous donner une juste idée du personnage qui fera toujours passer les autres avant nous, et le Canada avant le Québec.
En toute justice, souhaitons qu’il subisse le même sort que Denis Coderre aux dernières élections municipales montréalaises et qu’il morde la poussière. Qu’il soit relégué aux oubliettes pour de bon.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec