par Stratediplo.
Il serait fastidieux et inutile de commenter chaque micro-événement d’une grande opération militaire, mais il semble que l’état-major médiatique AFP-AP-Reuters qui dicte ses communiqués à la presse du monde du côté occidental du rideau de presse ait décidé de rééditer sur Marioupol l’opération Douma (Syrie) d’avril 2018, à l’aide d’une autre mise en scène.
Pour mémoire, les faux Casques Blancs avaient alors diffusé un court-métrage entendant prouver qu’une attaque chimique avait eu lieu près de l’hôpital de Gouma (Goutha orientale) le 7 avril 2018. Le montage avait été exposé dès le 10 par diverses sources sur les lieux, vite isolées par la presse en pleine montée en puissance mensongère.
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Finalement dix-sept habitants de Douma, dont les figurants forcés et du personnel de l’hôpital, ont été reçus pour témoigner le 26 avril au siège de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques, organisatrice d’une conférence de presse dont un diplomate étatsunien a tenté d’interdire l’entrée et où la presse atlantiste les a insultés, avant de méthodiquement occulter cet événement. À ce jour l’électorat des trois pays qui ont bombardé la Syrie le 14 avril 2018 ignore toujours que le prétexte en était un gros mensonge.
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Pour revenir à la campagne présente, aucune maternité en service n’a été bombardée dans un hôpital de Marioupol le 9 mars 2022. La totalité de l’hôpital N°1 de Marioupol a été occupée fin février par deux compagnies de la 36e Brigade de Marine ukrainienne, qui en ont expulsé tout le personnel pour y installer des postes de tir et vraisemblablement un poste de commandement. L’ambassadeur russe à l’ONU Vassili Nebenzia l’a d’ailleurs dénoncé le 7 mars devant le Conseil de sécurité, car le fait d’usurper la couverture d’un service médical pour cacher une unité combattante est un crime de guerre. Par ailleurs le 9 mars, quelques heures à peine avant la prétendue attaque, le président ukrainien Vladimir Zelensky lui-même a déclaré que tous les établissements médicaux de Marioupol avaient été fermés et évacués faute d’électricté. Cela n’empêche pas que le court-métrage ait pu être tourné sur place après des tirs de contre-batterie visant les postes de tir de la 36e Brigade. Comme la population de Marioupol est largement hostile au régime issu du coup d’État du 22 février 2014, des témoins voire l’actrice principale s’empresseront de rétablir la vérité dès la libération de la ville.
Et comme lors de la déposition et conférence de presse au siège de l’OIAC le 26 avril 2018, la presse de l’axe atlantico-uniopéen et les trois agences monopolistiques qui dictent leurs communiqués au monde occulteront la révélation de la vérité.
source : Stratediplo
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