Par le général Dominique Delawarde
1ère pépite: Hier dans une émission sur la chaîne américaine Fox News, le présentateur vedette Tucker Carlson mettait en évidence, preuves à l’appui, les mensonges de l’administration américaine qui finance des laboratoires biologiques en Ukraine. Il mettait également en évidence les mensonges des Fast Checkers » qui s’obstinent désespérément à nier les faits et à imputer aux Russes tout ce qui est mauvais. Mais les faits sont les faits et les preuves sont, hélas, terribles pour les USA.
N’ayant pas le temps, ni la technique pour sous titrer le texte en bon français, je ne laisse que la version anglophone.
Cette révélation n’est pas surprenante. Souvenons nous toujours de la citation de Mike Pompeo: « Nous avons menti, triché, volé, c’était comme si nous avions suivi des stages entiers pour apprendre à le faire. »
2ème pépite: Jacques Baud, colonel de l’Armée Suisse et spécialiste du renseignement vient de rédiger un article sur l’Ukraine, il est donné en pièce jointe. Son titre ? Situation militaire en Ukraine.
Rappelons que ce colonel suisse, ancien responsable des forces du Pacte de Varsovie au service de renseignement stratégique, et impliqué en 2014, à l’OTAN à la recherche des éventuelles livraisons d’armes russes aux républiques du Donbass, avait présenté son livre: « Gouverner par les Fake news » en Septembre 2021. Cette vidéo est, plus que jamais, d’actualité.
Comme tous ceux dont le discours ne va pas dans le sens des tenants actuels des pouvoirs politiques et médiatiques, ce colonel suisse a, bien sûr, été traité de complotiste. Cette accusation devrait être, aujourd’hui, un motif de fierté, lorsqu’on réalise l’état de corruption de ceux qui la portent: « Nous avons menti, triché, volé, c’était comme si ….. »
Général Dominique Delawarde
La situation militaire en Ukraine Partie 1 – En route vers la guerre
Pendant des années, du Mali à l’Afghanistan, j’ai travaillé pour la paix et ai risqué ma vie pour elle. Il
ne s’agit donc pas de justifier la guerre, mais de comprendre ce qui nous y a conduit. Je constate que
les « experts » qui se relaient sur les plateaux de télévision analysent la situation à partir
d’informations douteuses, le plus souvent des hypothèses érigées en faits, et dès lors on ne parvient
plus à comprendre ce qui se passe. C’est comme ça que l’on crée des paniques.
Essayons d’examiner les racines du conflit. Cela commence par ceux qui durant les 8 dernières années
nous parlaient de « séparatistes » ou des « indépendantistes » du Donbass. C’est faux. Les
référendums menés par les deux républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk en mai
2014, n’étaient pas des référendums d’« indépendance » (независимость), comme l’ont affirmé
certains journalistes peu scrupuleux, mais de référendums d’« auto-détermination » ou
d’« autonomie » (самостоятельность). Le qualificatif « pro-russes » suggère que la Russie était une
partie du conflit, ce qui n’était pas le cas, et le terme « russophones » aurait été plus honnête.
D’ailleurs, ces référendums ont été conduits contre l’avis de Vladimir Poutine.
En fait, ces Républiques ne cherchaient pas à se séparer de l’Ukraine, mais à avoir un statut
d’autonomie, leur garantissant l’usage de la langue russe comme langue officielle. Car le premier acte
législatif du nouveau gouvernement issu du renversement du président Ianoukovitch, a été l’abolition,
le 23 février 2014, de la loi Kivalov-Kolesnichenko de 2012, qui faisait du russe une langue officielle
ayant. Un peu comme si des putschistes décidaient que le français et l’italien ne seraient désormais
plus des langues officielles en Suisse.
Cette décision provoque une tempête dans la population russophone. Il en résulte une répression
féroce contre les régions russophones (Odessa, Dniepropetrovsk, Kharkov, Lougansk et Donetsk) qui
s’exerce dès février 2014 et conduit à une militarisation de la situation et à quelques massacres (à
Odessa et à Marioupol, pour les plus importants). À la fin de l’été 2014, ne restent que les Républiques
auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk.
A ce stade, trop rigides et engoncés dans une approche doctrinaire de l’art opératif, les états-majors
ukrainiens, subissent l’ennemi sans parvenir s’imposer. L’examen du déroulement des combats en
2014-2016 dans le Donbass montre que l’état-major ukrainien a systématiquement et
mécaniquement appliqué les mêmes schémas opératifs. Or, la guerre menée par les autonomistes est
alors très proche de ce que l’on observe dans le Sahel : des opérations très mobiles menées avec des
moyens légers. Avec une approche plus flexible et moins doctrinaire, les rebelles ont su exploiter
l’inertie des forces ukrainienne pour les « piéger » de manière répétée.
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