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Le 23 février dernier, le NPD ontarien a déposé à l’Assemblée législative le projet de loi 86. Ce projet de loi privé modifierait «diverses lois pour lutter contre l’islamophobie et la haine». Le Parti libéral y a donné son appui, tandis que le gouvernement conservateur n’a pas encore annoncé ses intentions.
Cette initiative est le résultat du lobby du Conseil national des musulmans canadiens (CNMC). L’organisme mène, depuis plusieurs mois, une croisade de lutte contre «l’islamophobie». Il y déploie une grande énergie qui n’est pas sans rappeler sa campagne de jadis en faveur de l’implantation de la loi coranique en Ontario en matière de droit familial.
Si elle voit le jour, la loi 86 renforcera les ressources du ministère de l’Éducation pour, entre autres, «prévenir et atténuer le comportement islamophobe». On créerait des «espaces de soutien pour les élèves touchés par le racisme et l’islamophobie».
De plus, il y aurait une formation pour «tous les enseignants, les travailleurs en éducation, les administrateurs, les membres des conseils scolaires de district et les autres membres du personnel à la lutte contre l’islamophobie». En parallèle, on mettrait sur pied des mécanismes pour faire porter plainte contre le racisme et l’islamophobie, sans compter que les autorités scolaires seraient obligées de consulter les organismes luttant contre celle-ci.
Bref, sous couvert de lutte contre le racisme et l’islamophobie, la loi établirait, dans le réseau éducatif de la plus grosse province du Canada, un régime de surveillance afin, entre autres, d’imposer aux enfants une pensée unique sur l’islam et de faire taire toute critique de la part des enseignants. Qu’elle soit menée à l’école ou ailleurs, voilà ce que veut dire la lutte contre «l’islamophobie».
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Si le projet de loi 86 était adopté, l’Ontario donnerait encore plus de leviers à des organisations telles que le CNMC pour faire la même chose au sein du réseau d’éducation de la province. On se retrouverait dans un climat de surveillance digne de Big Brother dans 1984. Plus personne n’oserait rien dire devant les dérives de l’islam radical. Nous ferions un pas de plus vers l’imposition d’une pensée unique digne d’une théocratie religieuse.
Comme on le verra dans un prochain billet, le projet de loi 86 n’est qu’un élément de la stratégie du CNMC. Celui-ci s’active sur plusieurs fronts.
>>> Lire le texte complet de Frédéric Bastien
Pour en savoir plus :
Un projet liberticide | La Presse
Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel