par Christelle Néant.
Alors que se poursuit l’opération militaire de la Russie contre l’Ukraine, et que de nouveaux témoignages de civils viennent confirmer que les néo-nazis ukrainiens empêchent les habitants de fuir les villes encerclées, Moscou a mis la main sur des documents concernant les laboratoires biologiques américains installés dans le pays, qui amènent à se poser des questions sur ce qui s’y passe réellement.
Confirmant les témoignages précédents, des civils qui ont réussi à fuir Marioupol ont déclaré que les néo-nazis ukrainiens non seulement empêchent les habitants d’emprunter les couloirs humanitaires mis en place par la Russie, et la milice populaire de la RPD, mais qu’ils leur tirent même dessus, dans le dos (!!!) lorsque ils essayent de partir via ces corridors.
Voir les témoignages de civils ayant réussi à sortir de Marioupol :
Il ne reste plus qu’à prendre deux villages pour encercler totalement Volnovakha, dont une partie est déjà sous contrôle de la RPD. La milice populaire continue d’ailleurs d’éliminer les néo-nazis retranchés dans Volnovakha, récupérant au passage leurs chevrons et insignes tous plus édifiants les uns que les autres (chevron du bataillon Nachtigall, qui a massacré des juifs lors du pogrom de Lvov en 1941, et qui est devenu ensuite le 201e bataillon Schutzmannschaft, chevron de la division SS Galicie, un insigne indiquant que le surnom du soldat qui le portait était « Fasciste », soleil noir, etc)
Dans le même temps, la Russie a mis la main sur des documents du ministère ukrainien de la Santé concernant les laboratoires biologiques américains installés en Ukraine, dont nous avions parlé dans un article de 2020.
– Candida albicans (champignon donnant la candidose)
– Escherichia coli (bactérie qui peut provoquer ulcères, infections urinaires, voire une prostatite)
– Serratia marcescens (bactérie qui peut provoquer des infections urinaires, et des infections du sang)
– Shigella sonnei et Shigella flexneri (bactéries responsables de la shigellose, une infection intestinale)
– Salmonella Typhimurium (provoque des infections intestinales)
– Proteus vulgaris
– Enterobacter aerogenes (infections nosocomiales)
– Staphylococcus aureus (Staphylocoque doré, qui peut provoquer des intoxications alimentaires, ainsi que des infections locales ou généralisées pouvant aller jusqu’à la septicémie)
– Pseudomonas aeruginosa (bactérie très résistante aux antibiotiques, qui provoque des infections nosocomiales)
– Proteus mirabilis (infections urinaires et cutanées)
– Klebsiella pneumonia (pneumonie et infections urinaires, mais une souche virulente venue d’Asie peut infecter le système nerveux central et a un fort taux de mortalité)
– Corynebacterium pseudodiphtheriticum (dangereuse si système immunitaire déprimé)
– Corynebacterium xerosis
– Corynebacterium diphtheriae (provoque la diphtérie)
– Bacillus liheniformis
– Bacillus stearothermophilus
Ces souches ne sont – normalement – pas particulièrement dangereuses (il y a un vaccin contre la diphtérie), dès lors on ne comprend pas bien la nécessité de lancer une opération de destruction totale des souches. Sauf si ce laboratoire travaillait à faire de ces bactéries autre chose que des pathogènes anodins.
De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué que si les laboratoires de Kharkov et Poltava étudient la diphtérie, la salmonellose et la dysenterie, dans le laboratoire de Lvov, c’est la peste, l’anthrax et la brucellose qui seraient étudiées (ce qui est d’un tout autre niveau de dangerosité). D’après les informations du ministère russe de la Défense, à Lvov c’est 232 boîtes contenant l’agent pathogène de la leptospirose, 30 de la tularémie, 10 de la brucellose et cinq de la peste qui ont été détruits. Et il y a 30 laboratoires biologiques de ce genre qui sont installés en Ukraine et qui sont financés et supervisés par les Américains (plus de 200 millions de dollars de budget).
Igor Kirillov, le chef des troupes de protection NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) russes, a souligné dans son point presse, la concordance entre le lancement de ces laboratoires biologiques américains en Ukraine depuis 2014, et l’augmentation incontrôlable de l’incidence d’infections comme la rougeole (multipliée par plus de 100), la rubéole, la diphtérie, et la tuberculose. Il a aussi déclaré que l’OMS considère l’Ukraine comme un pays présentant un risque élevé d’épidémie de polio.
Ces laboratoires biologiques américains installés en Ukraine travaillent sur trois projets différents :
– Certains surveillent la situation biologique dans les zones où sont déployés les contingents militaires des États du bloc de l’OTAN.
– D’autres collectent et exportent des souches de micro-organismes dangereux vers les États-Unis.
– Et les derniers mènent des recherches sur des agents pathogènes pouvant être transformés en armes biologiques spécifiques à une région, ayant des foyers naturels et pouvant être transmis à l’homme.
Kirillov a donné pour exemple le fait que depuis 2021, le Pentagone a lancé un projet intitulé « Diagnostic, surveillance et prévention des zoonoses dans les forces armées ukrainiennes » dont le financement s’élève à 11,8 millions de dollars. En 2020-2021, le ministère allemand de la Défense a réalisé des études sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, la leptospirose, la méningite, et les hantavirus en Ukraine dans le cadre de l’initiative ukraino-allemande sur la garantie de la sécurité biologique aux frontières extérieures de l’Union Européenne.
De plus, sous prétexte de tester des moyens de traitement et de prévention du COVID-19, plusieurs milliers d’échantillons de sérum de patients, principalement d’origine ethnique slave, ont été prélevés en Ukraine pour être envoyés à l’Institut de recherche Walter Reed de l’armée américaine.
Or, en 2017 un scandale avait éclaté en Russie lorsqu’il a été découvert qu’une société travaillant pour l’armée américaine, collectait des échantillons biologiques et de l’ARN de Russes, faisant craindre leur utilisation pour développer des armes biologiques ciblant une ethnie particulière. Les Ukrainiens étant très proches des Russes sur le plan génétique, il y a de sérieuses questions à se poser sur le but réel de tous ces prélèvements.
Pour Kirillov, la hâte avec laquelle l’Ukraine a lancé la destruction de toutes les souches de pathogènes dans ces laboratoires biologiques américains, pourrait indiquer qu’ils y travaillaient sur le renforcement des propriétés pathogènes des microbes, ce qui est une violation de la convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines. C’est d’ailleurs aussi ce qui expliquerait pourquoi les États-Unis ont installé ces laboratoires en Ukraine, au lieu de mener de telles recherches sur leur propre territoire : pour éviter de devoir répondre de ce qui s’y passe !
Et la preuve ultime que ces laboratoires biologiques américains en Ukraine cachent quelque chose a été apportée par Victoria Nuland, la secrétaire d’État américaine, elle-même lors d’une audition au Sénat !
Ukraine has « biological research facilities, » says Undersecretary of State Victoria Nuland, when asked by Sen Rubio if Ukraine has biological or chemical weapons, and says she’s worried Russia may get them. But she says she’s 100% sure if there’s a biological attack, it’s Russia. pic.twitter.com/uo3dHDMfAS
— Glenn Greenwald (@ggreenwald) March 8, 2022
« L’Ukraine dispose d’installations de recherche biologique dont nous craignons que les troupes et les forces russes ne cherchent à prendre le contrôle. Nous travaillons donc avec les Ukrainiens sur la manière dont ils peuvent empêcher que ces matériels de recherche ne tombent entre les mains des forces russes si elles s’en approchent », a déclaré Mme Nuland.
Pourquoi tout détruire s’il s’agit d’étudier des bactéries anodines, ou des maladies comme la diphtérie pour lesquelles il y a un vaccin ? Pourquoi avoir si peur que la Russie mette la main sur ces laboratoires, si ce n’est parce qu’il y a des choses à cacher sur ce qu’ils faisaient réellement ?
Suite à ces révélations, la Chine a exigé des États-Unis qu’elle publie les données sur les buts des recherches qu’ils mènent dans les 336 laboratoires biologiques qu’ils dirigent à travers le monde, dans 30 pays différents.
Le fait que les États-Unis mènent des recherches sur des pathogènes très dangereux près de la Russie constitue clairement une menace pour elle. Surtout quand on voit jusqu’où certains sont prêts à aller en Ukraine pour faire monter l’hystérie.
Ainsi, un message publié sur Telegram, par ce qui semble être les centres d’opérations psychologiques et d’information ukrainiens, annonce que « les forces armées russes doivent se retirer [de Kharkov], sinon les fanatiques suicidaires d’Azov feront exploser un réacteur nucléaire expérimental. »
Comme l’a souligné Rybar, pour y arriver il faudrait que les néo-nazis d’Azov rentrent dans le réacteur, ce qui serait littéralement du suicide, et le faire exploser en mode artisanal tient de la science-fiction. Le but semble plus d’attiser la russophobie et la panique dans la population de Kharkov qu’autre chose.
Mais avec de telles déclarations, Azov peut désormais être assimilé sans problème aux pires groupes terroristes. Parce que menacer d’une attaque terroriste nucléaire sous prétexte de protection contre l’agression russe, là ça dépasse l’excusable.
Surtout que si faire exploser ce réacteur expérimental semble compliqué, les néo-nazis ukrainiens ont moins de problèmes à organiser une provocation à l’arme chimique. Ainsi, le ministère russe de la Défense a annoncé que dans la nuit du 9 mars, des néo-nazis ukrainiens ont livré environ 80 tonnes d’ammoniac au village de Zolotchev, au nord-ouest de Kharkov. Selon les habitants qui ont quitté Zolotchev, les néo-nazis leur apprennent à gérer une attaque chimique. Tout cela montre que les néo-nazis ukrainiens préparent une provocation en utilisant des substances toxiques pour accuser la Russie d’avoir prétendument utilisé des armes chimiques.
Et puisqu’il semble que tous les cinglés sont de sortie en Ukraine, il faut souligner que Zelensky a fait libérer les membres du bataillon Tornado qui étaient en prison pour enlèvements, tortures, viols, et meurtres non seulement d’adultes, mais aussi d’enfants (un fait revendiqué par leur chef Rouslan Onichtchenko), afin qu’ils se battent à nouveau pour Kiev !!!
Un de ces tarés qui est en liberté, Daniil Liachouk, a déclaré je cite : « Sans la torture, la vie ne serait pas la vie. Il n’y a rien de tel que le frisson de tenir la vie de quelqu’un entre ses mains. »
Je pense que cette déclaration se passe de commentaire et en dit long sur le genre de cinglés, que Zelensky relâche dans les rues et à qui il donne des armes !!! Dès lors rien d’étonnant à ce que des civils se fassent tuer un peu partout par on ne sait qui, le tout étant mis très facilement sur le dos des Russes.
C’est d’ailleurs la valse des fakes et des provocations à tous les étages en Ukraine. Ainsi, le post de Zelensky sur la frappe russe contre la maternité de Marioupol, où il déclare que des enfants, leurs mères et des médecins se trouvaient sous les décombres, est un énorme fake. La maternité n’est plus opérationnelle depuis le début de l’opération militaire de la Russie en Ukraine. Les médecins et les patients ont été renvoyés de l’hôpital par les combattants du bataillon nationaliste Azov qui y ont installé des positions de tir !!!
Ses propos sont confirmés par les images de l’intérieur de la maternité publiées par les chaînes Telegram ukrainiennes après le bombardement. On peut voir les meubles détruits et du verre brisé, mais il n’y a pas de cadavres. S’il y avait eu des femmes et des enfants à l’intérieur, les images sanglantes auraient sûrement déjà fait le tour du monde.
Les combattants d’Azov ont installé des positions de tir dans les écoles et les maternités, ainsi que sur les toits des immeubles résidentiels, et tout cela a été enregistré sur des photos et des vidéos qui circulent activement.
Ces méthodes ainsi que le fait d’utiliser les civils comme boucliers humains, sont les mêmes que celles des terroristes en Syrie ! D’ailleurs sur les 10 couloirs humanitaires proposés par la Russie pour le 9 mars, l’Ukraine n’en a accepté que trois, et elle n’a pas préparé les convois, ni informé tant les citoyens ukrainiens que les citoyens étrangers de l’existence de ces corridors.
Résultat, les néo-nazis ukrainiens continuent de retenir plus de 4,5 millions de civils ukrainiens en otage, et près de 2 000 étrangers qui veulent évacuer les villes encerclées. Pour sa part, la Russie a évacué plus de 179 000 civils, dont plus de 45 000 enfants, sans participation ukrainienne depuis le début de l’opération militaire spéciale, et elle a reçu des demandes d’évacuation de plus de 2 millions de personnes situées dans 2 000 localités d’Ukraine.
source : Donbass Insider
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