Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hin255/Adobe Stock
1er mars 2022, Washington DC (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis a refusé lundi de se saisir de l’affaire du droit d’un collège chrétien à prendre des décisions de promotion sur la base de l’adhésion ou non d’un employé aux principes chrétiens, concluant que l’intervention était prématurée alors qu’un litige inférieur était en cours.
Selon le Christian Post, l’affaire concerne le Gordon College dans le Massachusetts et l’ancien professeur associé Margaret DeWeese-Boyd, qui a poursuivi le collège en 2017 parce qu’il avait refusé de la promouvoir en raison de son plaidoyer contre les politiques de l’école sur les questions LGBT et les relations sexuelles extraconjugales.
Le Gordon College soutient que la décision relève d’une « exception ministérielle » aux règles de discrimination sur le lieu de travail, les institutions religieuses ayant le droit de décider qui transmettra la foi aux autres, sans interférence du gouvernement, même lorsque les employés en question ne sont pas des « ministres » au sens strict. L’avocat de Mme DeWeese-Boyd soutient que le sujet qu’elle enseignait, le travail social, étant strictement laïc, l’exception ministérielle ne devrait pas s’appliquer.
Le juge Jeffrey Karp, de la Cour supérieure du Massachusetts, s’est rangé du côté de Mme DeWeese-Boyd en 2020, tout comme la Cour judiciaire supérieure du Massachusetts en 2021, qui a estimé que « Mme DeWeese-Boyd était censée et tenue d’être une enseignante et une universitaire chrétienne, mais pas une ministre. Par conséquent, l’exception ministérielle ne peut s’appliquer comme défense à ses réclamations contre Gordon ».
La plus haute juridiction du pays a publié mardi 1er mars une liste d’ordonnances confirmant qu’elle n’examinera pas encore l’appel de Gordon College. La liste était accompagnée d’une déclaration du juge conservateur Samuel Alito, rejoint par les juges Clarence Thomas et Amy Coney Barrett, expliquant que, tout en reconnaissant que « la position préliminaire du litige compliquerait notre examen », il estime que « dans une affaire future appropriée, cette Cour pourrait être amenée à résoudre cette importante question de liberté religieuse ».
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