Mauvaise perdante — Irae

Mauvaise perdante — Irae

Mauvaise perdante, la baudruche Taubira, artefact d’un milieu bobo aisé, propulsé par la primaire qui n’avait de populaire que le nom, ne remettra jamais en cause ses responsabilités dans l’échec de sa seconde candidature à la présidentielle.

Celle qui, faute de parrainages vient de retirer sa candidature, ne tirera cette fois encore, aucune leçon de sa coûteuse tentative de siphonnage des voix sur la gauche. Coûteux surtout pour les 3 à 400 000 idiots qui ont versé leur écot pour participer à cette pantalonnade qualifiée de désignation.

Ni son absence de programme, ni son absence de préparation, ni son absence de maillage territorial, ni sa contribution en 2002 à la défaite de la gauche, ni sa participation à un gouvernement Valsiste qui a détruit le protecteur code du travail à coups de très démocratiques 49.3 et à cette occasion lancé la mode des brutalités d’Etat contre les manifestants, et se pensait sottement, forte des participants à la primaire soit environ 0.73 % du corps électoral, non aucune de ces casseroles attachées à ses basques ne sera questionnée. Bien au contraire, or, cricri jette l’éponge, non sans manquer toutefois de fustiger les partis, in cauda venenum.

Loin de se remettre en cause ainsi que la manœuvre grossière, montée de toutes pièces pour lancer le produit Taubira, elle rejette son manque de parrainages et son échec sur les partis qui, selon elle, n’auraient plus que leur capacité de nuisance. Et c’est celle qui provoqua le tsunami de 2002 qui en parle, en connaissance de cause. Gonflée de son glorieux passé, l’infatuée se voyait déjà négociant en force une place dans le futur gouvernement jupiter 2, jouant son nouveau plat de lentilles, à l’instar de ses anciennes collègues touraine et guigou.

Etre hypermnésique, faire mouliner ses idées à grande vitesse, déclamer de la poésie en toute circonstance, voire la chanter à l’occasion, toutes qualités qui laissent désormais indifférentes les classes populaires qui en auront soupé de la gôche néolibérale. On l’a vue au pouvoir et les dégâts qu’ils ont causé à nos vies, à notre environnement, à notre pays alors comment une idée aussi idiote qu’une primaire, sortie par génération spontanée de nulle part, pourrait donner envie à d’autres que ses astucieux promoteurs lesquels au passage y auront au moins gagné exposition médiatique, voire rémunérations et peut-être, même, un strapontin électoral à venir.

Reste maintenant à attendre l’annonce de son ralliement à Macron ainsi qu’au concert des langues de vipères qui, non seulement, pendant des années, n’ont rien fait pour ostraciser Poutine, tout au contraire, mais en plus se payent à présent un luxe de mensonges dans une vaine tentative de neutralisation de la seule candidature en mesure de changer ce système pourri. Langues de putes dont la duplicité consiste à contribuer à faire monter les neolibéraux, parmi lesquelles on trouve en tête de console, le neo-capitaliste vert qui au lieu de faire campagne et défendre un programme est de toutes les manifestations de soutien à l’Ukraine, la menteuse sans honte maire de Paris dont la campagne n’a jamais décollé et fustige JLM pour mieux détourner l’attention de ses propres accointances passées avec celui qu’aujourd’hui elle fustige, ou encore, celui dont les pneus ont beaucoup souffert de son rude travail d’attaché parlementaire.

Ces nuisibles, pour qui seuls comptent leurs petits intérêts personnels et qui se soucient comme d’une guigne du peuple, sont de sortie et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour préserver leurs privilèges.

IRAE

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À propos de l'auteur Le Grand Soir

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