Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jeanne Menjoulet/Flickr
Selon la CSN (centrale syndicale québécoise) le thème « L’avenir est féministe » choisi par le Collectif 8 mars pour la journée internationale des femmes « appelle à converger nos efforts afin de créer une société qui unit nos voix et nos horizons pluriels et qui respecte les droits et la dignité de toutes et de tous. »
Les féministes prétendent respecter les « droits et la dignité de toutes et tous » alors qu’en militant pour l’avortement elles piétinent résolument le droit à la vie et la dignité des millions de personnes avortées chaque année.
Cela va sans dire que la journée internationale des femmes est ancrée dans le combat pour l’avortement. Selon L’origine véritable du 8 mars, un document publié par le Gouvernement du Québec, « À la fin des années 60, l’intérêt pour la Journée internationale des droits des femmes est avivé par le mouvement de libération des femmes qui prend naissance au Québec. Le 8 mars 1971, le Front de libération des femmes lance officiellement une campagne nationale pour l’avortement libre et gratuit. Une marche est alors organisée à Montréal de même qu’un colloque. »
Aujourd’hui, l’élan pro-mort présent dans les années 60 ne s’est pas envolé, loin de là.
Suite à la candidature d’un médecin se disant pro-vie dans le parti d’Éric Duhaime, la militante féministe et députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques Manon Massé profite de ce 8 mars pour exprimer son désaccord et ses vues pro-mort, « Pas de candidats antiavortements aux prochaines élections ! … La vie privée, c’est une chose. Quand les politiciens conservateurs se mêlent de la vie des femmes, nos droits reculent. »
Lorsque la « vie privée des femmes » enfreint directement le droit à la vie de leurs enfants, c’est qu’il est temps d’agir. Il est temps de défendre la vie comme ce que candidat et médecin pro-vie qui affirmait en 2015, « Nous avons le droit de suivre notre propre conscience. Je suis pro-vie. Je ne vais pas tuer des bébés ou des adultes, comme il a été prescrit par Hippocrate ».
Manon Massé conclut son discours en invitant les candidats à « condamner haut et fort toute intimidation à l’endroit des femmes qui visitent une clinique, comme la vigile de la Campagne Québec-Vie, à Sherbrooke. » Mais une prière pacifique, une pancarte véridique, est-ce vraiment de l’intimidation ?
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