Emmanuel, de ton adresse à la nation du mercredi 2 mars 2022, vieille manie de prof, je reprends quelques passages afin de procéder à une évaluation… Sans surprises, le résultat n’est pas folichon, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est parti !
Ni la France ni l’Europe ni l’Ukraine ni l’OTAN n’ont voulu cette guerre. Nous avons au contraire tout fait pour l’éviter.
Faux. Vous avez tous fait exactement l’inverse de ce que vous auriez dû faire pour éviter ce conflit. L’OTAN d’abord, pour les actes de laquelle la France a à répondre puisqu’elle en est membre (même si elle suit docilement la direction pointée par les EU) n’a pas respectée la promesse faite à Gorbatchev après la chute du mur de Berlin de ne pas s’étendre à l’Est aux frontières de l’URSS. Rien d’étonnant cela dit quand on sait que pour les Étatsuniens trahir un accord écrit est chose commune, alors un accord verbal… L’Alliance atlantique depuis 30 ans n’a fait que mettre la Russie le dos au mur, ne laissant d’autre choix à cette nation acculée que de se défendre. Je rappelle au cas où tu l’aurais oublié que l’OTAN n’est pas un organisme pacifique mais une machine de guerre responsable de bien des destructions depuis sa naissance. La liste est trop longue mais elle est connue de ceux qui ne font pas les autruches. L’Europe et l’Ukraine ensuite, qui se sont torchées avec les accords de Minsk I et II. La première dans un je-m’en-foutisme monumental a fait la preuve d’une incompétence indigne, la deuxième, aux mains de nostalgiques du Troisième Reich et trop imprégnée de sa haine de la Russie a joué trop longtemps avec la patience des Russes qui ne demandaient que le respect de ces accords signés aussi par la France et l’Allemagne. Personne parmi vous n’a veillé à ce que ces accords soit respectés, notamment par l’Ukraine qui dès 2014 s’est mise à persécuter les territoires russophones et à les bombarder. Cela a duré 8 ans. Huit années pendant lesquelles ni ton prédécesseur ni toi n’avez bougé le petit doigt pour éviter à cette population de se faire massacrer aux frontières de la Russie. Ah, quand ça chauffe, vous commencez à vous remuer, mais sans le talent nécessaire quand c’est si tard. Alors, il est commode aujourd’hui d’incriminer le président russe. Pourtant, imagine, si tu en as la capacité, qu’il prenne l’envie à la Flandre de bombarder la Wallonie parce que trop francophone. Regarderais-tu sans rien dire ? Possible. Tu n’es pas Poutine après tout. Mais imaginons à notre tour que tu aies, disons, un dixième de son courage, aurais-tu la patience de contempler les Wallons se faire massacrer lentement mais sûrement pendant près d’une décennie sans taper de ton délicat petit poing sur la table pour la renverser ? Mais, banquier de malheur, c’est vrai que tu vis dans un pays de l’en-même-temps dans lequel on condamne un génocide qui n’existe pas mais on détourne le regard d’un pogrom qui a lieu sans le moindre doute. Ah ça, créer des preuves est plus ardu que d’en cacher. Tu as zéro à la question.
La Russie n’est pas agressée, elle est l’agresseur.
Au contraire, l’agresseur, c’est toi. Oh, pas toi directement, ne te fais pas d’illusions. Toi, tu es seulement capable de casser les dents, d’éborgner, d’amputer des manifestants sans défense ou de tuer une petite vieille qui regarde par la fenêtre. L’agresseur, c’est ta bande aux ordres du caïd auquel vous obéissez quitte à aller contre vos propres intérêts, ou en tout cas, si ce ne sont les tiens ou ceux de ta classe, de ceux de ton pays et de ton peuple dont tu ne représentes qu’une infime partie. Premièrement pour les raisons que j’ai évoquées au-dessus. Deuxièmement, parce que si on fait le compte des agressions que vous avez commises depuis que l’URSS a cessé d’exister, comme si le chat quittait la maison et que les souris pouvaient s’en donner à coeur joie, on est pris de vertige. Encore une fois, la liste est affreusement longue et monotone que celle des pays que main dans la main vous avez détruits, réduits en cendres, des populations que vous avez massacrées, des richesses que vous avez pillées sous des prétextes mensongers ou le vernis de la « démocratie ». Les agresseurs, c’est vous. Les collaborateurs et les complices, c’est vous. Complices d’Israël dans son extermination du peuple palestinien, complices de l’Arabie Saoudite, ce potentat coupable de maintenir son peuple dans des conditions de vie moyenâgeuses et d’envahir le Yémen pour anéantir ses habitants. Ces gens-là, vous les accueillez en grandes pompes, vous leur permettez d’acquérir la France morceau par morceau et vous les laissez se pavaner dans leurs hôtels particuliers parisiens. Quant à la Russie, vous la calomniez depuis des décennies et croyant avoir mis ce géant à terre, cet ours immense que vous pensiez mort est en train de se réveiller et de vous faire payer d’avoir voulu vendre sa peau. Lorsque vous avez voulu l’Afghanistan, la Russie s’est interposée. Lorsque vous avez voulu la Syrie, la Russie s’est interposée. Vous voulez l’Ukraine. La Russie s’interpose. Tu as zéro à la question.
Cette guerre est encore moins (…) une lutte contre le nazisme. C’est un mensonge.
Le mensonge est de votre côté depuis toujours. Si on veut bien admettre, et je suis sûr que tu acquiesceras sans hésiter, que si la colonisation est justifiée par la prétendue supériorité raciale d’un peuple sur un autre, on en conclura alors que la campagne française contre l’indépendance algérienne a été décidée sur ce mensonge, et tant d’autres. De même que la guerre d’Indochine puis celle du Vietnam qui a commencé sur un enfumage de première bourre. Ou bien la Yougoslavie qui a été démembrée sur un autre mensonge. Que dire de l’Irak et de la fiole powellienne ? De l’Afghanistan et du bateau Ben Laden ? De la Libye et des droits de l’homme à géométrie variable ? De la Syrie et des attaques chimiques d’Assad ? Les conduites guerrières de l’OTAN sont une longue litanie macabre sur fond de mystifications qui ont justifié la mort de millions de personne dans le monde faisant les affaires de la sphère médiatique que le « Ouah, génial ! » de David Pujadas à la vue des Boeings s’écrasant sur les tours jumelles résume. Vladimir Poutine a parfaitement raison lorsqu’il vous qualifie d’« Empire du mensonge », car lui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit : les terroristes et les nazillons, il ira les chercher « jusque dans les chiottes ». Il n’a aucun besoin de mentir ou de fleurir son langage quand pour lui, trop, c’est trop. En 1941, l’ultra-nationaliste ukrainien Bandera, financé par l’Allemagne nazie, crée la Légion Ukrainienne qui servira dans la Wehrmacht jusqu’en 1945 en combattant les Soviétiques et en commettant nombre d’atrocités. Le bataillon Azov naît en 2014 grâce au financement d’un oligarque ukrainien et intègre rapidement les troupes officielles de l’armée ukrainiennes. Férus de nazisme, ces désaxés sont les persécuteurs des communautés russophones du Donbass et leur haine de la Russie est la résurgence de l’anti-bolchévisme des bandéristes. Comment serait-il possible au Kremlin d’accepter de telles exactions à ses frontières qui plus est contre des communautés assimilés aux Russes par la langue et la culture ? La Russie combat le nazisme en Ukraine comme elle l’a combattu à partir de 1942 et elle le vaincra comme elle l’a vaincu. Que ce soit sous tes petits cris d’orfraie n’y change rien. De toute façon, la Russie est habituée à faire le boulot pratiquement en solitaire quand la communauté internationale, comme tu aimes à le dire, s’inquiète pour la santé de ces nazillons. Je me permets de citer une source beaucoup plus fiable que toi : « Les fascistes en Ukraine sont relativement peu nombreux [ils sont estimés à 4000 hommes]. Mais ils ont les armes et ils tueront tous ceux qui s’opposent à eux et à leurs objectifs. Ils ont été placés à des postes importants de l’État. (Des oligarques comme Kolomoyskyy les paient et les utilisent à leurs propres fins). Le problème est que de tels groupes idéologiques, une fois fermement établis, ont tendance à se développer. Le Pravy Sektor [Secteur Droit] organise des camps d’été « patriotiques » pour les jeunes Ukrainiens et l’État ukrainien les finance. Ils ont du succès et les jeunes Ukrainiens les admirent. » Dans les rangs du bataillon Azov, dont l’emblème rappelle celui de la Wolfsangel nazie, il est communément admis que « l’armée ukrainienne est une armée de lions conduite par un mouton [Zelenski]. » D’ailleurs, la métamorphose subite du président ukrainien qui est passé de pacifiste à chef de guerre est mise sur le compte des menaces que lui ont faites les néonazis : « [Zelenski] sera pendu à un arbre sur Khreshchatyk – s’il trahit l’Ukraine », dixit Dmytro Yarosh, co-fondateur du Pravy Sektor et candidat malheureux à l’élection présidentielle. Khreshchatyk est l’avenue principale de Kiev. Tu vois, de charmants personnages. À ta place, je reconsidérerais ma position et verrais l’intervention russe non pas comme une invasion mais comme un sauvetage de l’Europe, car si de tels individus venaient à prendre le pouvoir et à dominer le continent, comme ils ont réussi à le faire jadis, les pendus pourraient bien être aussi nombreux que les glands en automne. Tu as zéro à la question.
C’est une insulte à la mémoire de nos aînés qui ont combattu côte à côte contre le nazisme.
Ce n’est pas la plus mauvaise chose de ta copie, même si tu frôles la zemmourade. Oui, tu as raison, nos aînés ont combattu contre le nazisme, enfin certains d’entre eux. Petit détail cependant : la tâche des résistants a été compliquée par le fait que l’État français a collaboré avec le nazisme. Et quand en plus de l’ennemi, tu dois combattre ton propre État, ça tient moins bien la comparaison avec l’URSS d’alors. En plus, tu oublies combien de fois les pays de l’UE, dans une ingratitude honteuse, ont décliné voire boycotté les célébrations du 9 mai à Moscou… 2 points pour la question.
Les dirigeants russes s’en prennent à la mémoire de la Shoah en Ukraine…
Non, ils évitent qu’elle ait lieu une deuxième fois. Zéro.
…comme ils s’en prennent à la mémoire des crimes du stalinisme.
Je sais bien qu’il est aujourd’hui d’usage dans les milieux eurolâtres lorsqu’on parle du nazisme de ne surtout pas oublier de mentionner le stalinisme… un peu comme si celui-ci était le tapis sous lequel on cache les saletés du premier. Tu as inventé la reductio ad stalinum. Je te mets quand même zéro.
À cette violation flagrante de l’intégrité du territoire et de la souveraineté d’un pays européen, la France et l’Europe ont répondu immédiatement, unanimement et fermement.
Quand j’entends le mot « souveraineté » sortir de ta bouche, je sors ma tarte à la crème… Le fait que tu parles de l’Ukraine comme d’un pays européen, ça me laisse admiratif. Pirouette linguistique qui essaie de faire d’une pierre deux coups : émettre un fait incontestable en faisant croire à un fantasme. Toutefois, si l’Ukraine est bien un pays européen géographiquement parlant, c’est aussi le cas de la Russie. Ta tentative larvée d’exclure cette dernière du continent européen pour en faire une sorte de terre de barbares est ratée. De même que celle d’annoncer à mots couverts l’adhésion future de l’Ukraine à votre Désunion Européenne : tu te mets le doigt dans l’oeil jusqu’à la vessie. Au lieu de faire du gringue à ta prof de français, tu aurais dû assister à tes cours de géographie… Je reviendrai un peu plus loin sur la prétendue unanimité européenne…
Zéro pointé.
Une résolution a été votée au Conseil de sécurité des Nations-Unis sur les violations du droit international commises par Moscou.
Quand le droit international se contrefiche d’accords (Minsk I et II) qui ne sont pas respectés…
Quand les États-Unis s’assoient sur le droit international depuis le 11 septembre 2001 et leur « guerre contre la terreur »…
Quand Israël donne autant d’importance au droit international que du papier toilettes…
Quand l’Arabie Saoudite se fout du droit international comme de son premier litre de brut…
Que dis-tu ? Qu’avez-vous dit ? Quand on chante comme âne qui braie, on n’enseigne pas les vocalises. Zéro.
La communauté internationale a ainsi montré son unité.
Unité, unité, c’est vite dit… Demande à l’Allemagne. Et puis plus de cinquante pays ont refusé de condamner la Russie. Soit plus d’un quart. Je sais bien que ta conception de l’unité est troublée par la vision jupitérienne que tu as de ton accession au pouvoir, mais quand même.
Zéro, donc, parce que c’est mon plaisir.
Nombre de grands évènement sportifs et culturels ont été annulés.
Il n’y a vraiment pas de quoi se vanter. Qu’est-ce que des artistes ou des athlètes ont à voir avec les décisions de leur gouvernement ? Si encore ils rendaient public leur soutien à Poutine, mais ce n’est même pas le cas. Les œuvres musicales sifflées, les équipes huées, les pièces annulées… Ah, elle est belle la démocratie occidentale… La démocratie française, elle, c’est comme le Canada Dry… ça a la couleur de la démocratie, le goût de la démocratie, mais ce n’est pas la démocratie…
Au fait, on attend toujours l’interdiction des productions hollywoodiennes, l’exclusion des sportifs étasuniens des grandes compét’ internationales… Je crois qu’on attendra longtemps. Zéro pour cette indignité.
Nous continuons et continuerons à conduire un travail acharné afin de conduire sur tous les continents les nations à condamner l’invasion.
Il ne fait effectivement aucun doute que vous emploierez votre pouvoir de nuisance et de coercition pour forcer les pays, surtout les plus petits car le nombre importe plus, à se soumettre à votre narratif. Zéro pour cet aveu déshonorant.
Les organes de propagande russes viennent de cesser d’émettre en Europe.
Laissant ainsi toute marge de manoeuvre aux vôtres. Qu’est-ce que je disais à propos de la démocratie ? La première victime d’une guerre, c’est la vérité, comme disait l’autre. Zé-ro.
Notre croissance, aujourd’hui au plus haut, sera immanquablement affectée.
Notre croissance est au plus haut… pour les tiens, pour tes amis milliardaires, pas pour le peuple qui tire la langue, pour qui elle est affectée depuis longtemps et que le covid a considérablement aggravée… Zéro pour ton aveuglement. Moins deux points pour ton indifférence aux souffrances et moins deux points pour ta surdité aux revendications du peuple français.
Le renchérissement du prix du pétrole (…) a et aura des conséquences sur notre pouvoir d’achat.
Notre pouvoir d’achat ? NOTRE pouvoir d’achat ? Pas le tien. Pour toi, tout va bien. Quant au prix du pétrole, on voit bien la manip. Les prix à la pompe augmentent depuis bien avant que Poutine s’invite en Ukraine. Aujourd’hui, ils dépassent de presque 30 centimes le niveau qui a mis les Gilets jaunes sur les ronds points et les avenues parisiennes… Il va suffire que tu foutes ça sur le dos des Russes. Seuls les idiots y croiront. Zéro pour nous prendre pour des cons.
Nous épaulerons les secteurs économiques les plus exposés en recherchant de nouveaux fournisseurs, de nouveaux débouchés commerciaux. C’est à cette fin que je me suis entretenu des homologues américains, européens et moyen-orientaux.
Bravo. Toute la politique atlantiste résumée en une phrase. Je te mets zéro malgré tout.
La démocratie n’est plus considérée comme un régime incontestable. Elle est remise en cause sous nos yeux.
Je veux mon neveu… Tu noteras que certains Gilets Jaunes ne peuvent plus en dire autant… Du coup, cette phrase prend une tonalité toute particulière quand c’est toi qui la dit. Les 17 personnes que tu as éborgnées l’apprécieront à sa juste valeur.
Notre Europe, dans cette épreuve, démontre comme elle l’a fait ces derniers mois, une unité remarquable.
Attends, laisse-moi rire une minute…
L’« unité » européenne face au conflit en Ukraine, mise en évidence bien avant, depuis la crise du covid et des masques, ressemble à peu près à ça :
Une puissante berline allemande roule à tombeau ouvert sur une route du plat pays ukrainien.
Quelques nuages qui moutonnent dans un ciel bleu ne font pas le poids devant le soleil.
Tenant fermement le volant des deux mains en position 10h10, la blonde présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, dont le nez est chaussé de lunettes noires, fixe impassiblement l’horizon devant elle. À ses côtés, Olaf Scholz, le tout nouveau chancelier allemand, est incommodé par la fenêtre côté passager grande ouverte laissant passer un air véhément qui aplati, tord et bouleverse l’agencement des quelques cheveux que sa calvitie a épargnés, comme les champs de blé qui bordent la route. Son habituelle mine renfrognée laisse poindre de l’angoisse.
Accroché au montant latéral de la fenêtre ouverte, toi, Emmanuel, monté sur des patins à roulettes, subissant le vent de plein fouet. Tu portes un casque rudimentaire et des lunettes de motard. Tu plies les genoux pour maintenir ton équilibre, précaire à cette vitesse, et ton costume plaqué sur ton corps te fait ressembler à un chat mouillé. Ta cravate rouge est tendue à l’horizontal par dessus ton épaule gauche. Ton visage se fronce et ta bouche est fermée par la peur d’avaler de l’air et d’éventuels insectes. On entend plus le bruit des roulettes que celui du moteur de la voiture qui dépasse les 120 kilomètres/heure.
L’équipage file vers l’horizon à toute berzingue.
Soudain, un mur gigantesque apparaît et à son approche, on n’y voit aucun passage permettant de le traverser. Von der Leyen se raidit brusquement et appuie de toutes ses forces sur la pédale de frein au point que ses fesses se soulèvent du siège
Tandis qu’il faut moins de dix mètres au véhicule pour s’arrêter, la force d’inertie te projette en avant et tu vas t’écraser sur le mur comme un moucheron sur un pare-brise.
C’est le mur russe.
Ne reste à Poutine qu’à actionner les essuie-glace.
Zéro, tu t’en doutes.
Puissance de paix : nous ne pouvons pas dépendre des autres pour nous défendre. À cet égard, notre défense européenne doit franchir une nouvelle étape.
Si vis pacem para bellum…
Certes.
Mais à ce que je vois, tu applaudis la décision allemande de reconstruire son armée… Et ça, mon coco, ça n’a jamais été bon pour la France. Tu vois, si tu n’avais pas tant joué à touche-pipi avec M’ame Trogneux, ton prof d’histoire te l’aurait dit… Un jour, un de tes successeurs appellera (encore) à l’aide la Russie et j’espère qu’il ira pisser sur ta tombe.
Zéro.
Finalement, Emmanuel, je ne dirais pas de toi que tu es un cancre, car il est des cancres grandioses.
Par contre menteur, mystificateur, enfumeur, ça ne fait pas le moindre doute.
Mais surtout fanfaron. Et si Dieu a fait l’homme a son image et que l’homme a peint Dieu à la sienne, tu es à l’image de ton gouvernement et vice et versa. Un peu comme quand ton ministre de l’économie, plus courageux contre un défunt homard que contre un Russe énervé, rentre à la niche la queue entre les jambes, ton discours ne fait pas illusion et tu pourrais porter les talonnettes de Sarkozy que ça ne te grandirait pas d’un millimètre. Résultat : moins 2 sur 20. Recalé.
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Cher Vladimir, vous pouvez dénazifier l’Ukraine autant que cela est nécessaire, mais de grâce, n’invitez plus au Kremlin la blonde valseuse Marine, cendrillon des bals viennois pour hitlérophiles. Merci.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir